mardi 17 janvier 2012

Le fils du chah diffuse un rapport sur les "crimes contre l'humanité" en Iran


Le fils du chah diffuse un rapport sur les "crimes contre l'humanité" en Iran
Dans une lettre et un rapport dont LEXPRESS.fr et France Info ont eu connaissance, Reza Pahlavi, le fils du dernier chah d'Iran, demande au Conseil de sécurité de l'ONU de saisir la Cour pénale internationale pour poursuivre le Guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei. 
Reza Pahlavi, le fils du dernier chah d'Iran renversé par la révolution islamique de 1979, a tenu promesse : en décembre, il s'était engagé à finaliser une lettre et un dossier sur lesviolations des droits de l'homme dans son pays, et à envoyer l'ensemble aux membres du Conseil de sécurité de l'ONU. C'est désormais chose faite : ces documents, dont LEXPRESS et France Info ont eu connaissance en exclusivité, sont adressés aujourd'hui aux chefs d'états concernés, parmi lesquels Nicolas Sarkozy. 
Cette démarche s'inscrit dans le cadre du combat mené par Reza Pahlavi contre les leaders du régime, en particulier le Guide suprême, Ali Khamenei. M. Pahlavi, âgé de 51 ans, souhaiterait que Khamenei soit poursuivi pour crimes contre l'humanité au sens de l'article 7 du Statut de Rome. Dans sa lettre, il appelle les pays membres du Conseil à saisir le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) afin qu'il puisse ouvrir une enquête. Il dénonce la " réélection frauduleuse " du président Mahmoud Ahmadinejad en juin 2009 et accuse Ali Khamenei - son supérieur dans la structure du pouvoir en Iran - d'être le "principal responsable de tous les crimes commis contre les citoyens iraniens". 
L'Iran n'a pas ratifié le statut de Rome, fondement juridique de la CPI. Celle-ci ne peut inculper un individu que si les crimes en question ont été commis sur le territoire d'un Etat partie ou s'il est ressortissant d'un Etat partie. Mais une enquête peut être ouverte par le procureur à la demande d'un Etat partie ou de sa propre initiative. Le Conseil de sécurité de l'ONU peut également charger le procureur d'enquêter. Dans ce cas, la juridiction de la CPI peut s'étendre à un Etat non partie au Statut de Rome, comme ce fut le cas pour la Côte d'Ivoire et la Libye en 2011. 
"Pas un manifeste politique", "un acte de nature judiciaire"
Reza Pahlavi, qui vit en exil depuis 33 ans et partage son temps entre paris et Washington, bénéficie d'une assise politique très limitée dans son pays. Mais sa voix est encore audible à l'étranger. D'où cette démarche auprès du Conseil de sécurité. Pour l'appuyer, il transmet aux pays concernés un rapport de 41 pages intitulé "Crimes contre l'humanité en Iran", dans lequel il se dit porteur, avec certains de ses compatriotes, d'un "projet démocratique". 
Ce document, présenté comme "le fruit d'un travail mené avec des avocats et des défenseurs des droits de l'homme", revient d'abord sur l'élection présidentielle de 2009 et les manifestations qui ont suivi. Ses auteurs dressent ensuite une longue liste d'incidents, d'arrestations, de scènes de viol ou de tortures. La plupart des faits mentionnés - plusieurs dizaines au total - sont datés et localisés. Les noms des victimes apparaissent noir sur blanc. "Ce texte n'est pas un manifeste politique mais un acte de nature judiciaire", insiste Me Emmanuel Daoud, l'avocat français de Reza Pahlavi. 
Il ne peut y avoir de justice pénale internationale à deux vitesses 
D'après les auteurs du rapport, "les dirigeants de la République islamique ont introduit le viol dans leur arsenal de torture". Pour Reza Pahlavi et ceux qui l'ont aidé à collecter ces informations, "l'ensemble des traitements inhumains contre les prisonniers politiques est le résultat d'un plan élaboré au niveau national".  
Ils annoncent d'ores et déjà qu'un autre rapport, actuellement en préparation, complètera celui-ci et "apportera davantage d'éléments confirmant l'implication des dirigeants de la République islamique". Pour Me Daoud, "il ne peut y avoir de justice pénale internationales à deux vitesses", et rien n'empêche, du moins en théorie, les membres du conseil de sécurité d'agir avec l'Iran comme ils l'ont fait avec la Libye ou la Côte d'Ivoire.

 L'Express.fr

Un gaz tueur dans nos voitures ?


Un gaz tueur dans nos voitures ? Pas si vite…
Les systèmes de climatisation de nos véhicules fonctionneront-ils demain avec un gaz… potentiellement mortel pour l’Homme ? La question même si elle parait surréaliste, est publiquement posée par la députée européenne (Europe Ecologie Les Verts) Michèle Rivasi. Le tour de la question en quelques points.
La parlementaire met en cause un nouveau gaz que les professionnels désignent comme le HFO-1234yf. Comme il permet de produire du froid, il est classé dans la catégorie defluides frigorigènes. Ce qui inquiète Michèle Rivasi, c’est que ce réfrigérant pourrait être utilisé à l’avenir, dans la plupart des systèmes de climatisation automobile. Pourquoi ? Parce qu’il répond aux recommandations de la Directive 2006/40/CE de la Commission européenne, visant à réduire l’impact environnemental des gaz utilisés par les climatiseurs.
Sur ce plan précis en effet, le nouveau gaz constituerait un progrès. Comme l’indique sur son site Internet la société Honeywell qui l’a développé, «  son potentiel de réchauffement de la planète est inférieur de 99,7% à celui du fluide actuellement utilisé dans la plupart des systèmes ». Homologué aux Etats-Unis – il y a reçu le feu vert de l’Agence américaine de Protection de l’Environnement –HFO-1234yf a également été validé en Europe par la Société des Ingénieurs de l’Automobile (SAE).
Des progrès sur le plan environnemental
En revanche, selon Michèle Rivasi, ses risques pour la santé humaine seraient considérables. « Ce gaz inflammable et toxique pourrait mettre en danger la vie des conducteurs en cas de collision frontale entre véhicules, ou même blesser des pompiers qui tenteraient d’éteindre un incendie de voiture » annonce-t-elle en effet. Par ailleurs, « la température d’auto-inflammation du HFO-1234yf est assez basse (405°C) et l’inflammation de ce gaz produit du fluorure d’hydrogène, qui se transforme en acide fluorhydrique – extrêmement toxique et corrosif – au contact de l’eau. »
Contactée par l’Agence de Presse Destination Santé, les responsables de la société Honeywell précisent – en sera-t-on surpris ? - que « ce produit a été testé à travers le monde, par des centres de recherche très nombreux et très respectés. Il ressort de ces essais, que le HFO1234-yf est sain pour une utilisation automobile ». Ils soulignent que lors d’un accident de la route, « il existe plusieurs composants susceptibles de former de l’acide fluorhydrique. Nous ne comprenons pas pourquoi ce réfrigérant suscite tant d’interrogations, d’autant plus lorsque les quantités restent faibles ».
Les scientifiques rassurent
En France, l’innocuité de ce gaz a fait l’objet de multiples évaluations de la part de l’Institut national de l’Environnement industriel et des Risques (INERIS). Les ingénieurs l’ont notamment comparé au gaz réfrigérant actuellement utilisé, le R134a. Ils ont répondu à nos questions :
Description : - HFO1234-yf est-il plus inflammable ? que le gaz actuellement utilisé ? « Légèrement plus inflammable que l’actuel – R134a, il a tendance à brûler un peu plus facilement sans toutefois provoquer d’explosion » ;
Description : - Libère-t-il davantage d’acide fluorhydrique ? « La réponse est Non. Sur ce plan, il n’est pas plus dangereux que le gaz actuel ».
Les scientifiques que nous avons interrogés précisent toutefois « n’avoir pas évalué le comportement de ce nouveau gaz dans une situation d’incendie ». D’autres études seront sans doute à venir. « Avec ce nouveau gaz », conclut notre interlocuteur, « il n’y a pas lieu de sauter au plafond. Il offre des avancées par rapport aux précédents mais les travaux doivent se poursuivre pour proposer des produits qui satisferont pleinement l’ensemble des acteurs : les industriels et les consommateurs ».
Source : www.michele-rivasi.eu/, 16 janvier 2012 – Interview de Sabine Chmieleski (Directeur de la Communication Performance des matériels et des technologies pour l’Europe et le Moyen-orient, l’Afrique et l’Inde - Honeywell), 17 janvier 2012 – Interview d’un représentant de l’INERIS, 17 janvier 2012 –


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Destination Santé

Le chlore : un désinfectant déclencheur d’asthme ?


Piscine chlorée
Selon une récente étude française, nager régulièrement dans des piscines contenant du chlore pourrait favoriser le développement de l’asthme chez les personnes qui s'y rendent régulièrement. Des travaux qui confirment les résultats de précédentes études.  
Des nageurs de haut niveau qui s’entrainent régulièrement dans des piscines traitées avec du chlore seraient plus exposés à des affections pulmonaires que les asthmatiques légers. C’est du moins ce que suggère une récente étude menée par des chercheurs français de l’Université de Lille 2 en partenariat avec des chercheurs canadiens. Au cours des travaux publiés dans la revue Journal of Allergy and Clinical Immunology, les scientifiques ont en effet entrepris des tests sur les tissus pulmonaires de 23 nageurs canadiens s’entrainant intensivement dans des piscines chlorées. Or, les résultats ne se sont pas avérés rassurants pour ces sportifs.
Les chercheurs ont ainsi constaté que ces nageurs habitués du chlore et âgés en moyenne de 21 ans, montraient des signes d'asthmes beaucoup plus virulents comparé à ceux souffrant d’asthme léger ou à des personnes en bonne santé mais ne pratiquant pas la natation. De plus, les tissus pulmonaires des nageurs ont également été analysés hors période de compétition et ont semblé confirmer la nocivité du produit désinfectant : "50 à 65% des nageurs faisant de la compétition seraient sensibles aux allergènes les plus communs, alors que seule 29 à 36% de la population générale est allergique", explique Valérie Bougault, auteure de cette étude. Cependant, les chercheurs ont expliqué que les inflammations observées sur les tissus pulmonaires des nageurs n’impliqueraient pas forcément l’apparition des symptômes typiques de l’asthme.
Un désinfectant qui devient volatile
A l’image d’un aspirateur bas de gamme qui disperserait les saletés plus qu’il ne les aspire, le chlore conduit en fait à la formation de substances volatiles qui stagnent dans l'air. Ce sont ces composés qui sont à l'origine de "l'odeur de chlore" dans les piscines et qui présenteraient un risque pour l'organisme.
Toutefois, les résultats de l’étude ne permettent pas aux scientifiques d’affirmer avec certitude qu’une exposition répétée à l’eau chlorée de la piscine puisse entrainer des dommages des tissus pulmonaires, le taux de toxicité n’étant pas déterminé. Il s’agit pour la population, selon eux, d’éviter de se rendre dans les piscines où l’odeur de chlore est trop forte, de ne pas uriner dans l'eau et d'éviter de se doucher avant d'aller se baigner.

Maxisciences

L'œuf, la poule et la cage



A l'odeur, on s'était préparé. Au bruit – un concert de caquètements et de griffes grattant le grillage – on s'habitue. Ce qui frappe en premier lorsqu'on pénètre dans un élevage de poules en batterie, c'est la pénombre.
L'élevage de Claude Dumoulin, près du village de Framicourt dans la Somme, est de taille moyenne : 125 000 poules réparties dans deux hangars. A l'intérieur, des cages à perte de vue sur huit niveaux, partagées en quatre allées au milieu desquelles dansent, de loin en loin, des néons suspendus verticalement.

Durant leur année de ponte, les poules ne voient pas la lumière du jour.Soren Seelow
De leur entrée en cage à 18 semaines jusqu'à leur départ pour l'abattoir, un an plus tard, les poules pondeuses passent l'intégralité de leur existence entre l'obscurité la plus complète et la pâle clarté des lampes. Pour le citoyen soucieux du "bien-être animal", l'enfer aviaire, pour le consommateur lambda, un mal nécessaire.
Le sol des cages, entièrement grillagé, est incliné de sorte que les œufs (elles en pondent deux tous les trois jours) tombent sur le tapis mécanique qui les emmène, via une rampe extérieure, jusqu'à un troisième bâtiment d'où ils seront expédiés pour le conditionnement. Tout, de la lumière à l'expulsion des fientes en passant par le contrôle de l'humidité, est automatisé.
"BIEN-ÊTRE ANIMAL"
"Vous entendez quand elles chantent, c'est qu'elles sont heureuses. Ça, c'est le bonheur pour un éleveur." Claude Dumoulin est conscient de la mauvaise image dont souffrent les élevages industriels auprès d'une opinion de plus en plus sensible au sort des animaux de rente. "J'aime mes poules, insiste-t-il. Vous savez, un animal stressé produit moins. J'ai tout intérêt à ce que mes poules se sentent bien."
Toutefois s'il a consacré 3,2 millions d'euros – "25 euros par poule" – à la mise aux normes de son élevage l'an dernier, ce n'est pas par excès d'empathie pour son troupeau, mais en raison d'une nouvelle directive européenne entrée en application au 1er janvier. Claude, qui est "dans l'œuf depuis 1978", en est à sa troisième directive en moins de trente ans. Au gré des textes pondus par la Commission européenne, l'espace vital de ses gallinacées est ainsi passé de 450 cm2 à 550 cm2 (un peu moins que l'équivalent d'une feuille A4) puis à 750 cm2 cette année.
La nouvelle directive "bien-être animal" prévoit en outre quelques aménagements censés répondre aux besoins comportementaux des animaux : les poules peuvent désormais se mouvoir dans des cages de 20 à 60 individus (contre six dans des cages fermées jusqu'ici), de petits perchoirs métalliques ont été posés (les volatiles se perchent instinctivement pour dormir afin de fuir les prédateurs), un grattoir leur propose de se faire les griffes et un "nid", sorte d'isoloir entouré d'une jupe en plastique orange, leur permet de pondre à l'abri des regards.
LIME À ONGLE
Claude Dumoulin a beau juger qu'on y va parfois un peu fort en terme de bien-être animal – "la lime à ongle, elles ne s'en servent pas. On a oublié de leur donner le mode d'emploi" – il constate tout de même que les poules y sont plus à leur aise."Pour nous, ça change rien, à part le prix de revient. C'est la poule qui a tout gagné en confort", résume-t-il.
L'association L214, qui milite pour le bien-être animal, n'est pas de cet avis. Elle constate qu'en tenant compte des nouveaux aménagements (nid, grattoir, etc.), l'espace vital des poules n'a pas été augmenté de 200 cm2, mais de l'équivalent de deux tickets de métro. Les volailles sont toujours entassées, dénonce-t-elle, les sols grillagés en pente leur abîment les pattes, bref, on est loin de conditions d'élevage acceptables. L214 milite d'ailleurs pour l'interdiction pure et simple des poules en cage au profit des modes d'élevage dits alternatifs : au sol (en intérieur mais sans cage), en plein air ou bio.
En France, 1er producteur européen d'œufs, 80 % des 46 millions de poules pondeuses sont élevées en cage. 60 % de la production est vendue en "œufs coquille" dans le commerce, les 40 % restant étant transformés en œufs liquides à destination de la restauration rapide, des pâtes alimentaires et de la pâtisserie. Signe que la question des conditions de vie des animaux de rente imprègne peu à peu la société, la part des "œufs coquille" issue de l'alternatif augmente régulièrement et atteint aujourd'hui 35 %. 
"FAIRE PLAISIR À LA POULE"
L'élevage en plein air ? "C'est un peu faire plaisir à la poule", résume Claude Dumoulin. "Moi, je n'ai rien contre, la seule différence c'est le coup de revient : 10 centimes à l'achat pour un œuf en batterie, 20 % de plus pour le plein air, et 40 % pour un œuf bio. L'œuf est la protéine animale la plus abordable, et celle dont la consommation augmente le plus (+ 3 % par an). Notre objectif, c'est que la ménagère achète moins cher !", argumente-t-il.
A cette approche mercantile, L214 oppose le respect des conditions de vie des animaux. Pour sensibiliser l'opinion, l'association a publié sur son site Internet des vidéos tournées dans des élevages aux normes 2012 :
Deux traditions philosophiques s'affrontent. D'un côté, les défenseurs des droits des animaux et les antispécistes – nourris par les travaux de Jacques Derrida,Boris Cyrulnik ou encore Claude Lévy-Strauss – considèrent avec Aristote que la différence entre l'homme et l'animal n'est "pas de nature, mais de degré" et que l'humain ne peut donc chosifier la bête (dans le code civil, l'animal est un "bien meuble", c'est-à-dire qu'il n'est considéré que dans la mesure où il appartient à l'homme). De l'autre, les cartésiens, convaincus que l'homme, "maître et possesseur de la nature", a le droit d'exploiter à sa guise le vivant (le fameux"animal-machine") pour assurer sa subsistance et de son développement.
L'exploitation du potentiel économique des poules ne s'arrête pas à la seule ponte. Une année loin du soleil et quelques 300 œufs plus tard, elles partent pour l'abattoir, avant d'être exportées pour moitié vers l'Afrique, grande consommatrice de poules. L'autre moitié est recyclée dans les plats cuisinés (couscous, paella, etc.) et la nourriture pour animaux domestiques…
Soren Seelow

LeMonde.fr

Canada : cacher le sexe du bébé pour éviter l'avortement des filles ?


Canada : cacher le sexe du bébé pour éviter l'avortement des filles ?
Lundi, le Journal de l'Association médicale canadienne a proposé d'interdire aux médecins de révéler le sexe du futur enfant avant la 30e semaine de grossesse. Une mesure qui permettrait d'éviter l'avortement des foetus féminins fréquent dans certaines communautés.
Si l'avortement suscite encore aujourd'hui de nombreux débats, c'est une pratique particulière que leCanada met aujourd'hui en évidence : le foeticide en fonction du sexe. De récentes recherches ont en effet révélé que certaines communautés d'origine indienne, chinoise, coréenne, vietnamienne ou encore philippine pratiquaient une sorte de "sélection" à la naissance. Autrement dit, des femmes se font régulièrement avortées parce qu'elles attendent une fille et qu'elles auraient souhaité un garçon.
Ce genre de foeticide "touche des millions d'individus en Inde et en Chine", mais le fait qu'il soit beaucoup plus rare en Amérique du Nord, "n'est pas une raison pour l'ignorer", écrit le rédacteur en chef du Journal de l'Association médicale canadienne (CMAJ), le Dr Rajendra Kale. Après une échographie, "de nombreux couples qui ont deux filles et pas de fils se débarrassent sélectivement de foetus féminins jusqu'à ce qu'ils soient sûrs que leur troisième enfant est un garçon", ajoute le médecin né à Bombay.
Selon une recherche portant sur 65 femmes d'origine indienne aux Etats-Unis, 40% d'entre elles avaient interrompu des grossesses alors qu'elles portaient un foetus féminin. Interrogé par l'AFP, le Dr Kale a ainsi estimé le nombre d'avortements motivés par le sexe du foetus à "quelques centaines par an" au Canada. "Si le Canada est incapable de contrôler cette pratique répugnante, quel espoir peut-on avoir en Inde et en Chine ?", a ajouté le médecin, insistant sur le fait que l'information sur le sexe du foetus est "médicalement sans importance". D'où la proposition qu'il a faite.
Rajendra Kale suggère d'interdire de révéler le sexe du foetus avant la 30e semaine de grossesse, date à laquelle un avortement légal est pratiquement impossible dans la plupart des pays. C'est "un prix modeste à payer pour sauver des milliers de filles au Canada", souligne le médecin, qui ne réclame pas une loi mais une décision de tous les "collèges" provinciaux, organismes professionnels des praticiens.
Des réactions partagées
Au Canada et aux Etats-Unis, de organisations de femme ont réagi avec prudence à cette proposition. Elles estiment ainsi qu'il faudrait plutôt trouver un autre moyen de combattre le phénomène, soulignant que des forces conservatrices dans les deux pays utilisent cette question pour limiter le droit à l'avortement. Ainsi, Alexia Conradi, présidente de la Fédération des Femmes du Québec, a jugé inacceptable la sélection selon le sexe. Mais selon elle, "il faut se demander si le fait de ne pas donner l'information est une bonne chose quand ce genre de question est posé par les conservateurs aux Etats-Unis et au Canada dans le but de faire tranquillement reculer le droit à l'avortement". 
Du côté des anti-avortement, la vice-présidente de REAL Women of Canada, Gwendolyn Landolt, s'est dite quant à elle favorable à une telle interdiction, demandant : "connaître le sexe d'un enfant est-ce un droit, si cette information est utilisée pour le tuer ?"

Maxisciences

Ces tatouages sont complètement loufoques


La pratique du tatouage se démocratise, pour le bonheur des yeux... ou pas. Certains n'hésitent pas à se faire dessiner sur le corps des graphismes surprenants et parfois saugrenus. 
Le regard de la société sur le tatouage a évolué. L'opinion publique semble devenir ouverte quant à cette pratique. Mais certains tatoués n'en abusent-ils pas ? À l'origine, les tatouages représentaient des signes d'appartenance à un groupe : tribal, religieux, de pirates, d'anciens prisonniers ou de légionnaires. En outre, ils permettaient de marquer de manière permanente certaines catégories de gens comme les esclaves ou les prisonniers. Aujourd'hui, les tatoués choisissent d'ancrer des dessins sur leur peau pour des raisons principalement d'ordre esthétique.
Néanmoins, ces marques indélébiles ne peuvent pas être effacées, si bien que les tatouages extravagants et loufoques de certaines personnes surprennent, comme ceux qu'il est possible de découvrir sur The Ellen Degeneres Show. Les dessins ridicules d'animaux sont notamment récurrents... mais l'art est subjectif, alors on vous laisse juger par vous-mêmes en cliquant sur le lien ci-dessous : 

tatouage 4

tatouage 5

tatouage 6

tatouage 3

tatouage 8

tatouage 9

Gentside

Son contrat de mariage stipulera la fréquence de leurs rapports sexuels


couple
Une Anglaise sur le point de se marier hésite à accepter la demande surprenante de son compagnon : inscrire sur leur contrat de mariage l'obligation de faire l'amour deux fois par semaine minimum. 
Lorsque l’on souhaite s’unir légalement avec son conjoint, il est assez embarrassant de devoir aborder la question du contrat de mariage. Cela peut paraître aux antipodes du romantisme… Un Anglais a cependant abordé la question sans complexe avec sa fiancée, mais il lui a proposé un contrat très inhabituel. Il veut que soit stipulé sur le document officiel le fait que sa future épouse et lui-même feront l’amour au moins deux fois par semaine, avec une exception si l’un des deux est malade ou absent. Désemparée, la femme a écrit au Daily Mail pour recevoir les conseils d’un expert en relations.
D’un côté, la future épouse comprend son homme : "Ses dernières relations se sont terminées parce que les femmes avaient perdu tout intérêt pour le sexe", explique t-elle. Néanmoins, elle se demande: "L’amour ne devrait t-il pas être sans condition ?". Rowan Pelling, le conseiller interrogé, a d’abord relativisé la demande particulière de son compagnon en lui répondant qu’elle devrait être flattée : "Votre partenaire est obsédé par votre corps, pas par vos finances. Mais j'en conviens : un calendrier des relations sexuelles n'a rien de romantique. Il est effectivement intimidant de se dire qu'il faudra faire l'amour deux fois par semaine, quoi qu'il arrive, même si vous vous sentez déprimée, si vous êtes ménopausée, enceinte ou épuisée".
Selon lui, la solution est de confronter son futur mari face à ses propres limites."Demandez-lui comment il se sentirait si son drapeau était en berne et que vous le laissiez rapidement tomber". En outre, il explique que cette demande doit venir d’une souffrance encore douloureuse liée à ses relations précédentes. Si ses anciennes partenaires ne voulaient plus coucher avec lui, cela vient d’un manque d’amour qui a créé un sentiment de réjection chez l’homme délaissé. Mais malgré cette explication touchante, la demande en semble pas moins inélégante et déplacée au sein d'une relation amoureuse où devrait régner la confiance...

Gentside

Football : le président d'un club anglais licencie tous ses joueurs !


Un club anglais en grande difficulté
Le club de Darlington, qui joue en Division 5 anglaise, a décidé de licencier tout son personnel, joueurs y compris, en raison de difficultés financières.
Les administrateurs du club defootball de Darlington ont pris une décision drastique lundi soir en limogeant tous les joueurs de l'équipe. Des entrepreneurs et des supporters essayent encore de mettre sur pied un plan de sauvetage pour éviter que 128 ans d'histoire ne partent en fumée. Mais l'espoir d'un accord avant le match de championnat samedi à domicile face à Fleetwood semble s'estomper.
"Compte tenu de la situation financière actuelle du club et, comme une conséquence de mes obligations légales, je n'ai pas eu d'autre choix que de résilier les contrats de tous les employés ", a annoncé l'un des administrateurs, Harvey Madden, dans un communiqué relayé parThe Guardian. "Tous les efforts sont faits pour progresser cela pour tenter de sauver Darlington. Toutefois, à ce stade je n'ai toujours pas reçu aucune offre formelle et sauf si un accord est conclu de toute urgence, le Darlington Football Club va déposer le bilan ".
L'entraîneur continuera d'encadrer bénévolement les jeunes
Mais l'entraîneur Craig Liddle a beau avoir été licencié, il souhaite toujours rester à Darlington pour encadrer bénévolement les jeunes joueurs, dont l'avenir est sécurisé pour l'instant par un fonds de garantie de la Fédération anglaise. L'un des scénarios envisagés est d'ailleurs de faire table rase et de repartir avec une équipe de juniors. "Reste à trouver des jeunes disponibles", a précisé Madden.
A noter que Darlington, actuellement 16e du championnat de Division 5 anglaise, est un monument du ballon rond outre-Manche. Fondé en 1883 , il fait partie des clubs les plus anciens et son stade de 27 500 places est l'un des plus gros du football anglais amateur. Une enceinte sportive qui a même une capacité supérieure à celles de certains clubs de Ligue 1 comme Lorient, Nice ou Auxerre.

Gentside

Elle prend des bains partout où elle se trouve !


Crédits Photos: Mariko Sakaguchi
L'artiste japonaise Mariko Sakaguchi nous fait découvrir à travers une très belle galerie de photographies le Japon d'aujourd'hui en se baladant dans différents lieux. À la différence toutefois que celle-ci se trouve à chaque fois plongée... dans son bain!
On doit cette très intéressante série de photographies à Mariko Sakaguchi, une jeune artiste japonaise qui sur le mode de la photographie sociologique nous amène à faire connaissance avec le japon traditionnel et moderne d’aujourd’hui, à la différence que Mariko nous apparaît toujours en train de prendre son bain! Une série de clichés aussi burlesques, drôles que décalés.
 Photo N°1/©Mariko Sakaguchi

Photo N°4/©Mariko Sakaguchi

Photo N°3/©Mariko Sakaguchi

Photo N°5/©Mariko Sakaguchi


Gentside

Elle vit avec un kangourou et ne veut pas s'en séparer


Elle vit avec un kangourou et ne veut pas s'en séparer
Cette femme a un animal de compagnie pas comme les autres et ne compte pas s'en séparer !
C'est une histoire inattendue qui se passe dans l'Oklahoma, dans le village de Broken Arrow. Christie Carr est une personne handicapée qui a adopté un kangourou et qui veut à tout prix le protéger des responsables locaux.
En effet, Christie a recueilli Irwin, un kangourou rouge d'Australie après que celui-ci a foncé dans une clôture. Il s'est fracturé la nuque et a souffert de dégâts neurologiques. Christie a pris soin de lui et l'a remis sur pied. Aujourd'hui, ils vivent tous les deux grâce au thérapeute de Mme Carr qui a déclaré Irwin comme animal thérapeutique d'après la loi américaine de 1990 en faveur des personnes handicapées. Bien qu'il ne puisse plus marcher et se dresser tout seul, l'animal peut sauter avec de l'aide.
Un travail à temps plein
S'occuper de lui, est un travail à temps plein. Il faut lui changer sa couche plusieurs fois par jour, le nourrir de salade, de légumes crus et de maïs soufflé, sans compter qu'il doit être habillé pour sortir. Christie lui enfile soit un t-shirt ajusté à son cou, ou parfois une cravate ou un jean avec un trou pour la queue. Tout cela pour des raisons thérapeutiques et pour le protéger des microbes, selon elle.
Ce kangourou partiellement paralysé a bien failli ne jamais pouvoir vivre avec sa nouvelle maîtresse, puisque la détention d'un animal exotique doit répondre à de nombreuses règles telles que l'assurance de l'animal doit atteindre 50 000 dollars – soit environ 40 000 euros -, un certificat prouvant que l'animal a un habitacle adapté et sain, et les propriétaires doivent également répondre aux différentes directives fédérales pour obtenir les licences et autres demandes... C'est grâce à un donateur anonyme que Christie a pu payer l'assurance et lui permettre de rester avec Irwin.
Une querelle avec la municipalité pourrait tout changer
Christie souffre de dépression depuis le décès de sa grand-mère et ne peut pas travailler à cause de ses problèmes de santé, c'est donc un grand réconfort pour elle que de pouvoir garder Irwin. Chose qui semble compromise par une querelle entre lafemme et les responsables municipaux de Broken Arrow. A tel point, que Christie envisage de quitter son village pour rejoindre ses parents à McAlester situé à deux heures de route.
Il s'agirait d'un désaccord sur la signature de documents officiels nécessaire à la garde d'Irwin. La porte-parole de la municipalité soutient que Christie Carr n'a pas renvoyé les documents: "On lui a envoyé les papiers l'année dernière mais elle soutient qu'elle n'a rien reçu. Or, nous avons la preuve que nous lui avons envoyé les papiers", assure Stephanie Higgins. Elle a également ajouté que mercredi, Christie a reçu les documents en main propre et qu'elle a jusqu'à la fin du mois pour les renvoyer. Bien qu'ils ne l'ait pas menacé de saisir l'animal ou dit de partir, l'habitante de Broken Arrow assure qu'elle n'a pas reçu les documents et qu'elle n'est plus en sécurité.
De façon exagérée, elle a ainsi contacté les employés du contrôle animalier de McAlester qui lui ont confirmé qu'aucune ordonnance interdit sa cohabitation avec le kangourou et qu'au contraire ils sont les bienvenus." Je dois le protéger. Je dois l'emmener loin d'ici pour qu'ils ne le prennent pas. Je n'ai pas adopté ce kangourou paralysé et lui ai appris à sauter de nouveau pour l'abandonner".
"Irwin ne peut être considéré comme un kangourou normal"
La première peur des responsables locaux a été la sécurité publique, notamment parce qu'un kangourou mâle peut atteindre 2 mètres de haut, 90 kilos et franchir 7 mètres en un seul bond ! Mais le vétérinaire d'Irwin, Docteur Lesleigh Cash Warren, a réussi à rassurer les autorités, l'an passé, en expliquant qu'en raison de ses blessures et de sa castration, l'animal ne dépasserait pas 22 kilos. "Irwin ne peut être considéré comme un kangourou normal. C'est un animal unique en raison de sonhandicap, qui nécessitera des soins et de l'attention pour son bien-être toute sa vie".
Mais Christie semble décidée à quitter la ville et les ennuis: "Je ne sais pas si je reviendrai à Broken Arrow. Je ne sais même pas si je peux aller là-bas et me sentir en sécurité".

Gentside

"Ça faisait longtemps que je n'avais pas vu mon visage d'avant"


"Ça faisait longtemps que je n'avais pas vu mon visage d'avant"
Le professeur Laurent Lantieri, ici en blouse, a redonné un visage à Pascal.
AFP/ PATRICK KOVARIK


Pascal a été l'un des greffés du visage opéré par le Dr Lantieri. Il commente le documentaire présenté par Michel Cymes, "Aventures de médecine", diffusé ce soir sur France 3. 
Il aura fallu 15 heures au professeur Lantieri et à son équipe pour redonner à Pascal un visage sinon "normal", du moinsacceptable pour lui comme pour ceux qu'il croise dans la rue. C'était en 2007 et depuis, Pascal, atteint de neurofibromateuse, une maladie qui provoque une déformation du visage progressive et irrémédiable qui donne peu à peu l'allure d'Elephant Man, a effectivement retrouvé du travail et une vie presque ordinaire. Participant au documentaire diffusé le 16 janvier sur France 3, il a été invité à sa projection en avant-première. Pour L'EXPRESS.fr, il commente ce programme. 
Qu'avez-vous pensé du documentaire?
Il est très différent de ce qu'on voit à la télévision d'ordinaire. La partie scientifique (notamment l'intervention chirurgicale elle-même filmée en direct) est remarquablement bien faite, bien construite et très pédagogique. Pour ce qui me concerne, ça faisait longtemps que je n'avais pas vu mon visage "d'avant"... Ça fait un choc ! 
Avez-vous rencontré d'autres personnes qui ont pu, comme vous, bénéficier d'une greffe de visage?
Ce documentaire m'a permis de parler avec Didier, celui dont on reconstruit le nez "en direct" et avec une autre patiente, la femme qui a été littéralement scalpée. J'ai été impressionné par l'un et l'autre. Didier par son courage, notamment, à se montrer face à la caméra avant l'intervention; et cette jeune femme, dont on ne voit aujourd'hui aucune trace de ce qu'elle a vécu, en dehors de quelques cicatrices, pour sa détermination. 
En quoi votre vie a-t-elle été changée depuis l'intervention?
Le regard des autres, surtout, a changé. Il n'y a plus de moqueries, de regards insistants quand je sors dans la rue. Quant à moi, j'ai retrouvé une vie sociale, une vie professionnelle également puisque j'ai retrouvé un travail. 
On présente souvent le Pr Lantieri comme un chirurgien assez froid, peu communicatif. C'est aussi votre impression?
Pas du tout! Je connais le Pr Lantieri depuis 1997 et j'en suis convaincu, il faut un vrai côté humain pour faire le métier qu'il a choisi. Des liens se sont progressivement tissés entre nous deux, j'ai appris à le connaitre et je vous assure qu'il est bien plus humain qu'on ne le dépeint généralement.

L'Express.fr

Prédictions: A quoi ressemblera le monde dans 100 ans?


Robots. ricardodiaz11 via Flickr CC Licence by
Que ceux qui hésitent à changer leur forfait téléphonique se rassurent : ils n’auront peut-être bientôt plus à le faire. Dans 100 ans nous pourrions en effet bien être capables de communiquer directement par le biais de nos cerveaux. C’est en tout cas qu'imagine la BBC dans une série de prédictions publiées sur son site, comme John Elfreth Watkins, un ingénieur américain, l'avait fait en 1900 dans The Ladies' Home Journal. Avec ce texte, il tentait de deviner ce que serait le monde en 2000 et  anticipait notamment des évolutions techniques comme le téléphone portable ou la télévision.
En demandant à ses lecteurs à quoi ressemblera la vie dans 100 ans,  laBBC participe au grand jeu des pronostics, sorte de tradition du mois de janvier des médias qui s’amusent souvent à deviner les grandes tendances de l’année qui débute (On prévoit ainsi les changements technologiques, les mouvements politiques, ou même l’évolution des médias) mais voit un peu plus loin.
Les propositions des lecteurs ont ensuite été estimées en fonction de leur degré de probabilité par deux «futurologues». L’exercice, s’il ne peut pas être qualifié de scientifique, nous prédit un avenir radicalement différent du nôtre.
Nous serons ainsi télépathes, reliés en permanence à des ordinateurs et génétiquement modifiés pour être plus intelligents. De petits robots resteront à nos côtés pour nous soigner en cas de besoin. Nous travaillerons sur l’Antarctique et ne parleront plus que trois langues dans le monde (Anglais, Espagnol et Mandarin).
A l’inverse, certaines propositions se sont heurtées au scepticisme des futurologues. Il y a par exemple peu de chance que l’Etat-nation disparaisse d’ici là. De même que les guerres ne seront vraisemblablement pas entièrement menées avec des appareils téléguidés, même si l’usage de drones est déjà largement répandu. Avec un humour très british, les deux «experts» estiment enfin que les chances pour le Royaume-Uni de connaître une révolution sont plutôt basses.
Nous l’affirmions déjà sur Slate.fr, bon nombre d’innovations technologiques développées dans la science-fiction sont devenues réelles par la suite. Mais l’histoire ne dit pas combien de prédictions se sont avérées complètement fausses.
Photo: Robots. ricardodiaz11 via Flickr CC Licence by

Slate.fr

Une pilule téléguidée pour explorer l'intestin de l'intérieur


Une pilule téléguidée pour explorer l'intestin de l'intérieur
Des chercheurs américains et israéliens ont mis au point le prototype d'une petite capsule bourrée d'électronique et télécommandée de l'extérieur qui, avalée par un patient, pourrait permettre aux médecins d'explorer son tube digestif à la recherche de tumeurs.
Dur à avaler ? Peut-être. Mais quel progrès, en termes d'exploration médicale. Des médecins du Brigham and Women's Hospital de Boston (États-Unis) et des chercheurs de l'Université de Tel-Aviv (Israël) ont conçu un micro-robot particulièrement innovant. Équipé d'une caméra, celui-ci est contenu dans une capsule à avaler et pilotable de l'extérieur par des médecins grâce au champ magnétique issu d'un appareil à Imagerie à résonance magnétique (IRM).
Une alternative aux pilules 'filmeuses' déjà existantes qui elles, étaient totalement tributaires des mouvements aléatoires des muscles du tube digestif. Le nouveau dispositif présenté dans la revue Biomedical Microdevices est dotée d'une 'queue' en cuivre, seul métal n'interférant pas avec le procédé IRM en termes de qualité d'image, de 20 millimètres sur 5. Celle-ci vibre sous l'effet du champ magnétique émis par un appareil d'IRM qui propulse à volonté le mini-robot à la vitesse de quelques millimètres par seconde à l'intérieur de l'intestin.
Ainsi, ce petit dispositif pourrait s'introduire sans dommage dans l'organisme afin de détecter d'éventuelles tumeurs. Toutefois, le micro-robot n'a pour l'heure été testé que dans un réservoir d'eau. La capsule doit donc maintenant être essayée sur l'être humain. 


Maxisciences

Des arbres sur la mer comme Arche de Noé


Un arbre à la végétation luxuriante

En-dessous de l'eau

Un architecte néerlandais a imaginé des arbres sur la mer pour servir d'Arche de Noé
L'imagination de cet architecte originaire des Pays-Bas est débordante. Ce dernier a imaginé des arbres qui poussent du fond de la mer pour servir d'Arche de Noé. Gigantesques, ils sont dotés d'une végétation luxuriante et côtoient  le milieu urbain pour un résultat graphique saisissant. L'artiste prévoit même des parcs urbains où l'être humain n'est pas admis et dont les troncs d'arbres immergés servent de réserve flottante aux animaux.
Mais le site web Fast Compagny relativise la possibilité d'aboutir un jour à un tel résultat pour d'évidentes raisons budgétaires. Seul l'argent des compagnies pétrolières peut financer un tel projet selon la même source. Le but de cette galerie photo est de sensibiliser la population contre la surpopulation humaine mettant en péril la faune et contre le réchauffement climatique.
Pour découvrir cette galerie surréaliste, cliquez ci-dessous : 

Gentside