samedi 21 janvier 2012

PCB : n'abusez pas des poissons de rivière


L'Agence nationale de sécurité sanitaire recommande de limiter la consommation des poissons d'eau douce qui peuvent contenir des composants chimiques dangereux pour les populations fragiles.
L'anguille, le barbeau ou la carpe font partie des poissons d'eau douce visés par la recommandation de l'Anses jeudi. Selon l'Agence de sécurité sanitaire, il faut limiter leur consommation à «une fois tous les deux mois» pour les femmes enceintes ou allaitantes, les adolescentes et les enfants en raison de la capacité de ces poissons à accumuler le PCB. Pour le reste de la population, la recommandation est de «deux fois par mois».
Cet avis s'appuie sur les conclusions d'une étude nationale conduite auprès de consommateurs de poissons d'eau douce pour évaluer leur «imprégnation» en polychlorobiphényles (ou PCB), des substances chimiques également connues sous le nom de pyralènes pouvant avoir des conséquences pour la santé (fertilité, croissance, cancers). Ils sont interdits à la vente depuis 1987.
L'étude a porté sur 606 pêcheurs amateurs ou membres de leur foyer et 16 pêcheurs professionnels dans différentes zones, quatre contaminées (Seine, Somme, Rhône et Rhin) et deux non contaminées (Loire et Garonne), a précisé la Fédération nationale de la pêche en France (FNPF), qui a collaboré à l'étude.
«Pour chaque participant, les habitudes alimentaires, ainsi que les pratiques de pêche et de consommation des poissons d'eau douce ont été recueillies. En parallèle, un prélèvement sanguin a été réalisé afin de déterminer le niveau d'imprégnation aux PCB», détaille l'Anses.
L'étude a mis en évidence que la consommation des espèces concentrant les PCB - anguilles, barbeaux, brèmes, carpes, silures - provoquait une «augmentation de l'imprégnation en PCB» des sujets. Cependant, «très peu de participants dépassent le seuil d'imprégnation critique», note l'Anses, soulignant que les taux constatés sont «inférieurs à ceux de la population française des années 80 lorsque les PCB ont été interdits».
En outre, ces espèces sont assez peu consommées par comparaison avec les poissons d'eau de mer. Les principaux concernés sont les pêcheurs amateurs et leurs proches, qui en mangent en moyenne une fois par mois.

LeFigaro.fr

La vitesse de la lumière figée par une série de photos


Le photographe Aaron Durand résidant à San Francisco aux États-Unis a eu l’idée de photographier des trains en marchent et de nuit. Le résultat est renversant. 
Découvrez la série de clichés de ces trains luminescents qui nous font oublier leur côté urbain.  Photographiés de nuit, ils nous transportent dans un monde presque intergalactique. La vitesse à laquelle ils roulent permet de laisser apparaître des faisceaux de lumière colorés. Le rendu nous fait penser aux photographies résultant du light painting, cette technique qui consiste, dans un environnement sombre, à déplacer des sources lumineuses devant l’objectif de l’appareil photo. 

 photo 1 de Aaron Durand

photo 3 de Aaron Durand

photo 4 de Aaron Durand

photo 7 de Aaron Durand

photo 10 de Aaron Durand

Gentside

Soigner une paralysie en stimulant notre cerveau


Notre cerveau pourrait guérir une paralysie
D'après l'étude d'une équipe de l'Université de Zurich, il serait possible de soigner une paralysie liée à une attaque cérébrale.
L'équipe de Lutz Jäncke de l'Université de Zurich a peut-être découvert la possibilité de "guérir" les paralysies causées par des attaques cérébrales, relaie le site internetMinute Buzz.
La plupart des personnes qui ont eu un bras dans le plâtre vous le diront, il est difficile d'effectuer des tâches quotidiennes aussi simples soient-elles. Mais la science nous l'a prouvé, notre cerveau, lui, s'habitue à la "perte" d'un de nos membres.
Une expérience sur dix invalides
L'étude menée par l'équipe de Lutz Jäncke part d'une expérience faîte sur dix "cobayes". Ces dix personnes ont toutes un point commun : elles sont droitières et se sont cassées le bras droit. Ce membre invalide, les dix témoins devaient devenir gauchers le temps de leur infirmité. En étudiant leurs IRM à différentes étapes de leur rétablissement, les chercheurs ont aperçu des changements. En effet, les substances grises et blanches se sont altérées. 
Le résultat est assez stupéfiant : le cerveau a tout simplement commencé à mettre de côté leur bras droit. Il faut savoir que la partie gauche du cortex cérébral contrôle la partie droite de notre corps et inversement pour la partie droite de notre cortex. Lors de l'expérience, la matière blanche (contenant les fibres nerveuses) et la matière grise (contenant les neurones) de la partie gauche du cortex ont diminué alors que celles de la partie droite ont augmenté de volume. En sachant que cette dernière partie contrôle le côté droit de notre corps (soit le bras encore valide dans le cas de cette expérience). 
Le cerveau oublie le membre invalide
Cela signifie que notre machine cérébrale a commencé à oublier le bras invalide au profit de celui encore valide. D'après ces résultats, les chercheurs ont émis une hypothétique possibilité de guérir les paralysies liées aux attaques cérébrales. Il suffirait alors de stimuler la partie contrôlant le membre figé en immobilisant le membre encore valide.  
Cependant, cette manipulation exige un temps nécessaire et Lutz Jäncke est quelque peu pessimiste à ce sujet : "Notre étude montre aussi qu'il y a des aspects négatifs. [...] Il est important qu'un membre blessé ne soit pas immobilisé plus longtemps que nécessaire".
Le développement du système sensoriel
A noter que cette expérience n'est pas singulière dans le domaine de la neurobiologie car il y a quelques années, on découvrait qu'un aveugle était beaucoup plus sensible au toucher ou à l'ouïe. C'est comme s'il devait obligatoirement y avoir un pourcentage de distribution du système sensoriel. Ainsi, la partie cérébrale contrôlant la vue a diminué au profit de la partie contrôlant le sens du toucher et de l'ouïe.

Gentside

CES 2012 : la fenêtre connectée du futur !


Avec son écran transparent, Samsung expose ce que pourraient devenir nos prochaines baies vitrées : connectées, tactiles, capables d’afficher films et informations et bien sûr de cacher la lumière ou révéler une vue.
 

Oubliez les fantasmes sur les films de science-fiction, d’Avatar à Total Recall en passant par Minority Report, la fenêtre du futur est toute proche ! Si Samsung a profité du CES pour renouveler tous ses téléviseurs LCD LED, Plasma et présenter un modèle OLED baptisé Super OLED, la marque a également fait rêver le chaland américain et la presse mondiale en exposant un prototype d’écran transparent, tactile et connecté , le « Transparent Smart Windows« .
Pour simuler votre vie de demain, Samsung a disposé derrière l’écran une fausse vue d’une ville lambda… et la magie de la technologie fait le reste, en vidéo ci-dessous :

Simulant une fenêtre ou baie vitrée d’un appartement du futur (proche ?), l’écran peut afficher des milliers d’informations à la carte (trajet en avion de la famille, météo, bourse, web, chat vidéo avec un ami…), mais aussi occulter la lumière extérieure en fermant tous les pixels comme on le ferait avec un store. L’interaction est totale puisque le dispositif est connecté et tactile.
On peut même, écran oblige, lancer une vidéo géante sans que l’extérieur n’interfère. Pour l’instant, les premiers modèles n’atteignent pas la définition Full HD de 1920 x 1080 pixels et se cantonnent au 1 366 x 768 pixels (HD Ready). Mais ce n’es tqu’une question de temps pour que cet écran transparent deviennent un monstre de définition.
La commercialisation d’une telle technologie, à des tarifs abordables, prendra encore quelques années, tout du moins pour le grand public. Car le secteur professionnel, lui, trépigne déjà de pouvoir utiliser ce genre d’écran-vitre dans des magasins ou panneaux publicitaires interactifs dès cette année.

Tech' You!

Comment recadrer un collègue casse-pied



Il vous exaspère avec ses réflexions déplacées et ses blagues qui ne font rire que lui… Voici comment lui faire entendre raison sans sortir de vos gonds.

Un commercial qui ponctue toutes ses phrases d’un « ma poule » dès qu’il s’adresse à une femme, un collègue dont les blagues tombent à plat… Ce genre de situations, très classiques en entreprise, sont la plupart du temps traitées à la légère. A tort. Si vous ne voulez plus vous laisser pourrir la vie, c’est à vous de réagir. Voici la marche à suivre.
Ne tombez pas dans la surenchère
Pour remettre un "lourdaud" à sa place, il ne suffit pas d’une réplique bien sentie etd’une dose d’humour. Tout d’abord, parce qu’une bonne répartie est souvent difficile à trouver spontanément. Ensuite, parce que, contrairement aux a priori, ce type de riposte ne convient pas à la situation. En rabrouant votre collègue, vous rentrez dans son jeu. Attendez que votre agacement retombe et allez lui parler : si nécessaire, laissez passer quelques minutes ou même quelques heures, mais pas plusieurs jours. Car l’erreur, en tardant, serait de lui laisser l’occasion d’agir à nouveau de façon déplacée.
Tenez-vous en aux faits
Lorsque vous l’aborderez, ne le mettez pas en accusation, ne le poussez pas non plus à se justifier. Cela induirait un jugement de valeur, qui risquerait de le mettre en porte-à-faux. Peu importe d’ailleurs pourquoi il a tenu de tels propos et de quelle manière il l’a fait. L’essentiel est qu’il s’excuse et qu’il ne recommence pas. Si vous craignez de ne pas trouver la distance et le ton justes, mettez vos arguments par écrit avant de l’affronter.
Exprimez clairement vos attentes
Après avoir relaté les faits,expliquez clairement ce que vous souhaitez : "Je voudrais être pris en considération" ; "Je tiens à travailler dans une ambiance sereine". Puis adressez-lui une, et une seule, demande, qui soit précise. Pour cela, identifiez vos priorités. Souhaitez-vous qu’il soigne son langage uniquement en présence de clients ou en permanence ? Dernière étape, sollicitez son accord : il s’engagera ainsi plus facilement à modifier son attitude. Eventuellement, prévenez-le de la riposte que vous adopterez, s’il ne respecte pas ses engagements. Et si cela se produit, surtout réagissez. Car si vous l’autorisez à franchir à nouveau la limite, c’est toute votre crédibilité qui volera en éclat.
Sollicitez un tiers si nécessaire
Une discussion en face-à-facesuffit, en général, à remettre les pendules à l’heure et à faire évoluer certains comportements. Mais si vous vous rendez compte qu’il est volontairement malveillant, mieux vaut alors vous adresser à une tierce personne qui, en appuyant le trait, lui fera entendre raison. Selon la taille de votre entreprise, il peut s’agir d’un collègue, du chef d’équipe, du N+2... A force d’être confronté aux mêmes critiques, l’indélicat finira par se dire que, s’il ne veut pas d’ennuis, il doit changer de comportement.

Nos enfants ne souffrent pas assez


Pour la psychanalyste et psychologue Diane Drory, "si tous ses désirs sont satisfaits tout de suite, l'enfant n'acquiert pas le sens d'un projet pour sa propre vie".
Selon Diane Drory, psychologue et psychanalyste, les enfants souffrent d'une terrible solitude, alors que l'on fait tout pour eux. À force de penser et d'agir à la place des enfants, l'adulte les confronte à un surplus d'offres qui n'est pas bénéfique pour eux. Dans Au secours ! Je manque de manque ! (De Boeck, 15 euros), l'ancienne présidente de la Fédération belge des psychologues, spécialiste de la petite enfance, dénonce l'effacement du "connais-toi toi-même" au profit du "deviens toi-même".
Le Point.fr : Comment peut-on "manquer de manque" ?
Diane Drory : Le "manque de manque", c'est un "trop-plein". Pour les enfants - comme pour les adultes, d'ailleurs -, le manque est nécessaire pour relancer le désir. Il faut dissocier le "besoin" (comme manger par exemple), qui donne du bien-être, du "plaisir", qui ne peut surgir que s'il nous manque quelque chose. Il est indispensable de prendre le temps d'espérer ce que l'on souhaite. Imaginons un enfant qui demande une petite voiture : le jouet ne lui procure aucun bien-être. Si on satisfait à sa demande immédiatement, il n'aura pas eu le temps d'avoir un projet, d'imaginer pourquoi il en a envie, de l'espérer. D'ailleurs, souvent, si on lui donne tout de suite, il laissera le jouet de côté après deux petites minutes.
N'est-ce pas un peu sadique de ne pas satisfaire tout de suite un désir qui est facilement réalisable ?
Pas du tout ! Au contraire, cela va permettre de discuter avec l'enfant, de vérifier avec lui qu'il s'agit d'une réelle envie, de définir ensemble à quelle occasion on pourrait lui offrir ce jouet... Un peu comme un adulte qui réfléchirait bien avant de s'offrir un vêtement. Si tous ses désirs sont satisfaits tout de suite, l'enfant n'acquiert pas le sens d'un projet pour sa propre vie. Il faut l'amener à construire un cheminement de réflexion. C'est l'un des gros problèmes de notre société : on n'aide plus les enfants à penser. Non seulement on leur donne tout, mais on fait également tout à leur place. Lorsqu'un enfant a perché son ballon dans un arbre, plutôt que de l'inciter à réfléchir à la manière dont il pourrait le récupérer, le parent va se lever dans l'instant pour aller chercher le jouet. 
Ne faut-il pas l'aider ?
On vit avec le faux idéal que l'enfant doit toujours être heureux pour que l'on soit un bon parent. Mais le mieux est l'ennemi du bien : en réalité, on leur coupe les bras et les jambes. Les enfants en souffrent beaucoup : pléthore d'enfants se sentent nuls, usent à répétition des expressions "bof", "j'sais pas". Certains disent même avoir envie de mourir ! En réalité, ils ont la culture "jeu vidéo" : ils veulent une "autre vie", où ils prendraient des risques.
Est-ce un phénomène nouveau ?
Il y a en effet eu une évolution du rapport parent-enfant, surtout depuis Mai 1968. Avant, les parents avaient tout pouvoir de décision sur la trajectoire de vie de l'enfant. Désormais, on considère que l'enfant détient toute la vérité sur lui-même, et on lui demande son avis pour tout. Il ne doit pourtant pas avoir son mot à dire sur tout ! On a assisté à une passation d'autoritarisme d'une génération à l'autre. Même si l'enfant peut choisir un vêtement ou comment il organise sa chambre par exemple, les parents doivent faire respecter les règles qu'ils ont fixées, sans demander leur avis aux petits.
Comment en est-on arrivé là ?
Aujourd'hui, rien n'est moins sûr que le lien du couple, alors on s'accroche d'autant plus à l'enfant qu'il existe avec lui - et avec lui seul ! - un lien indissoluble. C'est pour cela qu'il faut qu'il n'arrive rien à l'enfant, qu'il ne coure aucun risque. Combien de parents disent à leur progéniture : "Tu peux aller jouer dans le jardin, mais reste bien là où je te vois !", alors que le plaisir est justement derrière le bosquet, là où ils seront seuls ! Les enfants n'ont plus d'expérience sensorielle.
Comment les parents doivent-ils donc se comporter avec leurs enfants ?
Il faut dire "non" à un enfant, qu'il puisse désirer, faire des bêtises d'enfants pour expérimenter la vie et savoir ce qui se fait ou pas. La société actuelle prône le "j'ai de bons parents quand j'ai tout ce que je veux, quand je veux", mais il faut entrer en résistance active contre cela ! Aujourd'hui, on donne tout, tout de suite, de manière à éviter le conflit. Mais le conflit n'est pas le "non-amour" ! Dans l'opposition, on se rencontre vraiment : le face-à-face permet l'explication, la discussion, la rencontre. On leurre les enfants sur la réalité du quotidien : dans la vie, on n'est pas tout le temps heureux, on n'a pas toujours ce que l'on veut, on a le droit à l'échec et à l'erreur. Les enfants souffrent d'une terrible solitude, alors que l'on fait tout pour eux. On les responsabilise trop tôt, en considérant qu'ils savent ce qui est bon pour eux. On leur demande d'être parfaits : quelle pression !

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