jeudi 23 février 2012

Le plus petit transistor du monde créé sur un seul atome


Replica  of first transistor. revolweb via Flickr CC Licence by
C'est un pas de plus vers la fabrication d'ordinateurs quantiques. Des physiciens australiens et américains, des universités dePurdue et de New South Wales, ont construit un transistor à partir d'un seul atome de phosphore incorporé dans un cristal de silicium, explique le New York Times. Une prouesse de précision et de technologie.
Pour faire simple, un transistor est un composant électronique permettant de traiter des informations. Les ordinateurs sont ainsi constitués de milliers, voire de millions de transistors, réunis en micro-processeurs. Depuis l’apparition des microprocesseurs dans les années 1970, tout l’enjeu a été de les miniaturiser au maximum, explique l’auteur:
«Les fabricants n’ont cessé de se rapprocher du plus petit composant que l’on est capable de construire. Pour les scientifiques, la publication de cette recherche montre la limite fondamentale jusqu’à laquelle les composants pourront  rétrécir dans le futur. Actuellement, la plus petite dimension atteinte par le nec plus ultra des ordinateurs fabriqués par Intel est 22 nanomètres, soit moins de 100 atomes de diamètre».
L’équipe de scientifiques a réussi à créer un transistor sur un atome. Plus précisément: elle a ciblé un groupe de six atomes de silicium, matériau de base des puces électroniques, avant de remplacer l’un d’entre eux par un atome de phosphore. Si cette technique avait déjà été utilisée par le passé, explique la revue Nature Nanotechnology, qui a publié l’étude, elle n’avait jamais atteint une telle précision.
Depuis les années 1970, le nombre de transistors présents dans les microprocesseurs a doublé tous les deux ans en moyenne, vérifiant ainsi la loi de Moore. Si cette tendance se poursuit, les microprocesseurs pourront en compter 15 milliards aux alentours de 2015.
L’expérience réalisée par l’équipe de physiciens montre que cette miniaturisation «peut se poursuivre jusqu’à ce que les plus petites parties des microprocesseurs atteignent la taille d’un atome», écrit Wired. Il n’est bien sûr pas encore possible de construire un ordinateur entier avec cette nouvelle technologie, mais elle ouvre la possibilité d’un ordinateur quantique:
«Contrairement aux ordinateurs conventionnels basés sur des transistors avec des états "on/off" ou "1/0" distincts, les ordinateurs quantiques sont construits à partir d’appareils nommés qubits, qui exploitent les propriétés instables de la mécanique quantique: à la différence d’un transistor, un qubit peut représenter une multiplicité de valeurs simultanément.»
L’objectif reste le même: améliorer les performances des ordinateurs, leur vitesse et leur capacité de traitement. Une telle machine serait ainsi capable de résoudre les algorithmes les plus complexes et de traiter les nombres les plus grands bien plus rapidement que nos ordinateurs actuels.
Photo: Replica  of first transistor. revolweb via Flickr CC Licence by

Slate.fr

Science : Après 30.000 ans, ces plantes ont retrouvé la vie !


Des graines vieilles de 30.000 ans ont retrouvé la vie
Des scientifiques sont parvenus à régénérer des plantes vieilles de plusieurs milliers d'années. 
C'est un bond incroyable dans le domaine de la recherche scientifique. Des chercheurs sont parvenus à redonner vie à des plantes vieilles de 30.000 ans. 
Dans le sol gelé de Sibérie, des graines datant des hommes de Cro-magnon avaient été entreposées par des écureuils. Et, grâce à l'intervention des scientifiques, ces graines ont réussi à donner des plantes bourgeonnantes, révèle l'étude publiée dans la revue de l'Académie des Sciences Américaines relayée par le site internet Metro.
Le nom de cette fleur est la Silene Stenophylla. Les graines régénérées se trouvaient au milieu de plus d'une centaine d'autres. Les chercheurs ont mis la main dessus dans des terriers creusés entre 20 et 40 mètres de profondeur. Pour les plus sceptiques, sachez que Svetlana Yashina et David Gilichinsky ont vérifié l'authenticité de ces graines en les datant grâce à la technique de la datation carbone. 
C'est une nouvelle importante dans le sens où cela engendre de nombreuses perspectives dans le domaine des denrées alimentaires, de l'agriculture, etc. Ouvrant, ainsi, la perspective sur la culture des végétaux disparus. Peut-être qu'un jour, nous pourrons goûter aux saveurs de nourritures disparues depuis plusieurs milliers d'années ! Cependant, ce regain de vie n'est pas exclusif. En effet, des graines de palmier âgées de 2.000 ans ont connu le même sort. Découvertes près de la Mer morte, ces graines congelées constituaient un record. Ce dernier largement dépassé par les trouvailles en Sibérie.  


 Gentside

En Suisse, on peut abandonner son bébé dans une boite spéciale


 Certains trouvent peut-être dans cette initiative quelque chose d’inhumain et froid, moi je trouve cette initiative au contraire pleine de bon sens et de soucis pour résoudre un problème. Avec cette solution on épargne au moins la vie de ces pauvres bébés lesquels dans d’autres pays ils seront abandonnés devant des crèches, des portes, ou tout simplement jetés dans des poubelles !!! Alors Bravo la Suisse.
                                          M.Hermassi


Un nourrisson a été déposé lundi dans la boîte à bébé de l'Hôpital d'Einsiedeln (suisse alémanique), le septième depuis la mise en place de ce dispositif, en 2001, contournant la loi suisse qui interdit l'accouchement "sous X".
Le bébé, une petite fille née au mois de janvier, est en parfaite santé, apprend-on sur le site du Matin, bien qu'elle reste en observation. Elle a déjà trouvé un tuteur qui a repris les droits et devoirs cédés par les parents de l'enfant, informe le quotidien suisse.
L'Aide suisse pour la mère et l'enfant (ASME), en collaboration avec l'Hôpital régional d'Einsiedeln, est à l'origine de cette mesure qui permet d'abandonner son enfant en toute sécurité. La boîte est en effet chauffée à 37 degrés et se verrouille une fois qu'on a refermé la fenêtre.
Cette méthode qui peut sembler un peu barbare a pour but de contourner la loi Suisse qui interdit l'accouchement anonyme et de prévenir les infanticides. Grâce à un avis du Conseil Fédéral qui laisse aux cantons le soin de trancher, la boite est pour l'instant tolérée. Six enfants y avaient auparavant été déposés depuis 2001 : deux garçons et quatre filles. Au bout de deux ans, tous ont été adoptés par leur famille d'accueil sauf un que sa mère biologique a récupéré dans ce délai comme le prévoit le dispositif.
Toujours est-il que la boîte à bébé choque, même s'il vaut mieux se séparer de son enfant dans ces conditions si on ne sent pas prêt à l'assumer financièrement ou psychologiquement.
"Ce n'est pas un abandon, car le résultat n'est pas la mort de l'enfant, comme lorsqu'elle le laisse dans une poubelle", explique Nahum Frenck, pédiatre et thérapeute familial, au Matin. "Dans le cas de la boîte, la mère transfert la responsabilité de son enfant à des personnes qui vont pouvoir lui offrir une vie meilleure. Ce qui est une bonne solution."
Une autre boîte à bébé, toujours à l'initiative de l'ASME, devrait bientôt voir le jour à Davos.

Fluctuat 

Un nouveau type de planète essentiellement composée d'eau


Stock Photos
Hier, des astrophysiciens ont confirmé la découverte d'une exoplanète d'un nouveau genre. Celle-ci serait principalement composée d'eau et entourée d'une atmosphère épaisse et humide.
C'est en se basant sur des données récoltées par le télescope Hubble que des astrophysiciens ont annoncé hier avoir découvert un  nouveau type d'exoplanètes. Initialement repérée en 2009, GJ1214b, située à 40 années-lumière de la Terre, serait un monde aquatique enveloppé d'une atmosphère épaisse et chaude. Des caractéristiques qui empêchent ce nouveau type d'être classée dans les planètes dites telluriques (ou rocheuses) telles que la Terre, Vénus, Mercure ou Mars, dans les géantes gazeuses comme Jupiter et Saturne, ou encore dans les géantes glacées que sont Uranus et Neptune.
"GJ1214b ne ressemble à aucune planète que nous connaissons. Une importante fraction de sa masse est composée d'eau", explique ainsi un astronome du centre d'astrophysique Harvard-Smithsonian. D'après les observations, son diamètre équivaudrait à 2,7 fois celui de la Terre et son poids serait sept fois plus important. Quant à sa température, elle devrait avoisiner les 232 °C. Toutefois, sa densité est moitié moins importante que celle de la Terre, ce qui suggère qu'elle a plus d'eau que la Terre et moins de roche.
"Les hautes températures et les hautes pressions pourraient former des matières exotiques comme de la 'glace chaude', ou de 'l'eau superfluide', substances qui sont complètement étrangères à notre expérience quotidienne", a déclaré l'astronome cité par l'AFP. 


Maxisciences

Froid, faim, désydratation, les limites du corps humain

PHOTO THINKSTOCK
Un Suédois a survécu à deux mois passés dans sa voiture sans nourriture. Jusqu'à quel point le corps humain peut-il résister en cas de privations extrêmes?
En 1933, Le Mahatma Gandhi avait passé 21 jours de jeûne total. En 1972, lors d'un crash aérien dans la Cordillère des Andes, 16 Uruguayens ont survécu pendant 72 jours dans un froid pouvant atteindre les - 40°C. Plus récemment, un Suédois a été retrouvé vivant après être resté deux mois dans sa voiture coincée par la neige, sans nourriture. Le corps humain possède des ressources parfois insoupçonnées et peut faire preuve d'une grande capacité d'adaptation suivant l'état de santé physique et psychologique de la victime. Pour autant, la capacité de résistance d'un organisme soumis à rude épreuve connaît des limites.
• La déshydratation
Le corps humain est composé à 70% d'eau, un élément indispensable au bon fonctionnement des cellules. Si ces dernières ne sont plus hydratées, elles finissent par se détruire, endommageant le fonctionnement des organes vitaux.
Nous perdons près de deux litres d'eau chaque jour par la transpiration, la respiration et l'évacuation des urines. Si on arrête de boire, la déshydratation se manifeste d'abord par une soif intense, un dessèchement de la langue, de la bouche et de la peau. Ensuite, le taux de sel augmente dans le sang et provoque des maux de tête, des crampes, voire des troubles de la conscience. Le cerveau étant composé à 82% d'eau, le manque d'eau perturbe son fonctionnement. A ce stade, l'individu ne ressent plus la soif et son état s'aggrave. En principe, on ne peut pas tenir plus de trois jours sans boire.
• La dénutrition
Le corps humain s'adapte plus facilement à l'absence de nourriture qu'à l'absence d'eau. Néanmois, les nutriments restent indispensables à la production d'énergie nécessaire au métabolisme basal, c'est-à-dire aux fonctions vitales comme le simple fait de respirer.
Au cours des trois premiers jours du jeûne, l'organisme puise dans ses réserves de glucose, d'eau et de sel. Les jours qui suivent, les graisses et les muscles prennent le relais, conduisant à une fonte de la masse musculaire. Par réflexe, l'organisme se met en veille pour faire des économies d'énergie: le rythme cardiaque diminue, toutes les fonctions vitales se mettent au ralenti. Dans la dernière phase, les réserves en protéines, principal composant des cellules, sont utilisées. Quand 30 à 50% des protéines sont consommées, les limites de survie sont atteintes. En moyenne, un sujet peut rester 30 à 40 jours sans manger.
 L'insomnie
Combien de temps un être humain peut-il rester sans dormir? Quelques expériences ont tenté de répondre à cette question. Le Dr Max Fleury en présentent plusieurs dans son livre Le sommeil réparé. Il rappelle notamment le record jamais dépassé depuis 1965 de Randy Gardner, resté éveillé pendant onze jours consécutifs à l'âge de 17 ans. Depuis, les expériences ont montré que la moyenne se situe entre huit et dix jours. Les sujets présentent dans un premier temps « des signes classiques de la privation de sommeil, comme les troubles de l'humeur, de la concentration, de la perception». Au bout de plusieurs jours de veille, des hallucinations visuelles, olfactives, auditives et tactiles, accompagnées de douleurs aux extrémités des membres peuvent apparaître, avant de conduire à une issue fatale.
• L'hypothermie
Cet état correspond à l'abaissement de la température du corps au-dessous de 35°C, soit environ deux degrés en dessous de notre température moyenne, située à 37°C. La plupart du temps, l'hypothermie résulte d'une exposition prolongée au froid, menant à l'épuisement des défenses pour produire de la chaleur et maintenir la température du corps.
Trois types d'hypothermie sont recensées dans le Larousse médical (édition 2012): les hypothermies modérées (de 35 à 32°C) se caractérisent par des frissons, qui est un réflexe musculaire pour réchauffer l'organisme en brûlant du glycogène, chargé de libérer du glucose dans les cellules musculaires. Mais ce mécanisme ne dure que quelques heures. Vient ensuite le stade de l'hypothermie grave (de 32 à 26°C). Peu à peu, la température du corps diminue et entraîne des troubles de la conscience, un ralentissement de la fréquence cardiaque et une chute de la pression artérielle. La peau devient pâle et froide. La circulation sanguine se concentre autour des organes vitaux (coeur et cerveau) au détriment des extrêmités. Les pieds et les mains bleuissent, se raidissent, provoquant des engelures, des oedèmes, voire des gelures graves. Au-dessous de 26°C, la peau prend un aspect cadévérique. La victime ne montre pratiquement plus aucun signe de vie. La respiration est indétectable et le rythme cardiaque est extrêmement ralenti, jusqu'à ce que le coeur s'arrête, quand la température du corps chute à 23°C.

LeFigaro.fr