vendredi 17 février 2012

Quand la main gauche mime la main droite : une maladie génétique


Une pathologie rarissime empêche d'utiliser ses mains pour deux activités différentes. Son gène vient d'être identifié.


La situation pourrait prêter à sourire, et pourtant elle n'amuse absolument pas les personnes qui souffrent de cette affection particulière - fort heureusement rare - qui empêche de faire des choses différentes avec les deux mains. Ouvrir une porte et se recoiffer leur est aussi impossible que de manger en feuilletant un journal. 
En étudiant des familles dans lesquelles plusieurs personnes étaient atteintes de cette "maladie des mouvements en miroir congénitaux", une équipe coordonnée par Emmanuel Flamand-Roze (Inserm, CNRS, UPMC et Centre de recherche de l'Institut du cerveau et de la moelle de la Pitié-Salpêtrière à Paris) vient de découvrir le gène en cause. Il est impliqué dans le croisement des voies motrices, ce qui permet à la partie droite du cerveau de contrôler la partie gauche du corps, et inversement. Ces travaux, publiés dans The American Journal of Human Genetics, ouvrent un champ totalement nouveau d'investigation pour la connaissance du développement du système moteur. Ils devraient aussi permettre de mieux comprendre les mécanismes cérébraux qui contrôlent la motricité bi-manuelle.

LePoint.fr

Pourquoi «Someone Like You» d'Adele vous fait pleurer


Adele (Someone like you). AlexKormisPS (ALM) via Flickr CC Licence by
Dimanche 12 février, la chanteuse Adele a remporté les six Grammy pour lesquels elle avait été nominée, dont le Grammy de la meilleure chanteuse pop pour sa célèbre chanson Someone Like You. La semaine précédente, le Boston Globe suggérait que le morceau méritait une autre récompense, celle de «chanson qui fait pleurer de l’année», et demandait à des scientifiques d’expliquer pourquoi elle provoquait cet effet.
Pour certains d’entre eux, la chanson est émouvante car Adele affirme, dans ses paroles, qu’elle veut passer à autre chose (elle parle à son ex), alors que la musique «tourne autour des mêmes notes, sans jamais se conclure, sans jamais trouver la paix». D’autres estiment que l’effet dramatique est lié au clivage «entre une simple mélodie blues-folk et un accompagnement au piano très classique».
L’explication était vraisemblablement trop faible pour le Wall Street Journal, qui a publié un article similaire le même weekend, demandant l’avis, non de professeurs de musique, mais de neuroscientifiques et de psychologues. L’un de ces experts avait étudié «la formule pour une chanson larmoyante» quelques années plus tôt, en choisissant des extraits musicaux «qui provoquent à coup sûr des frissons» et en les faisant écouter à des personnes tout en mesurant leur tension cardiaque, leur transpiration et leur «chair de poule».
Il résulte de cette étude que tous les passages musicaux sélectionnés débutent calmement avant de monter en intensité. Le passage correspond généralement à «l’entrée abrupte d’une nouvelle voix»(instrument, mélodie), qui implique typiquement «une expansion du nombre de fréquences utilisées» et «contient des variations imprévues de la mélodie ou de l’harmonie». Selon l’article, le brusque changement d’octave au moment du refrain de Someone like you est «l’exemple parfait» de ce type de chanson.
Si l’écoute prolongée de musique était déjà suspectée d’être un facteur de dépression, celle d’Adele apparaît ainsi comme une véritable machine à pleurer. Mais comment expliquer qu’une telle tristesse soit aussi populaire? Le Wall Street Journal cite une étude réalisée l’année dernière par deux scientifiques:
 «Une musique intense en émotion provoque la libération de dopamine dans les parties du cerveau gérant le plaisir et la récompense, avec des effets similaires à ceux de la nourriture, du sexe ou de la drogue».

Slate.fr

Sony travaille sur l'électricité sans fil


Sony travaille sur l'électricité sans fil
Sony vise l'électricité sans fil et veut révolutionner les prises électriques pour 2030. A partir d'un smartphone, chacun pourrait facilement contrôler son utilisation en électricité et choisir sa source d'énergie en fonction de ses besoins.
Sony bascule les codes et imagine des prises électriques intelligentes. A n'en pas douter, pour le groupe japonnais, du futur nous permettront de contrôler facilement nos besoins en électricité  pour optimiser l'utilisation des diverses sources d'énergie. En effet, la vidéo, publiée la marque japonaise, permet de voir les évolutions futures que prépare le groupe et l'électricité est au centre de ses recherches. On pourrait relier un appareil à une prise simplement par le biais d'une capsule.Les prises des voitures électriques serviront aussi de carte de paiement si l'on en croit les projets des chercheurs.
Pour Sony, en 2030, l'idéal serait d'offrir des prises intelligentes sur lesquelles il serait possible de gérer l'utilisation d'énergie pour une consommation plus écologique et plus économique. L'utilisateur pourrait alors déterminer pour chaque appareil et à chaque instant la source d'énergie qu'il souhaite associer à un appareil donné. On pourrait donc choisir l'énergie solaire pour une télévision, les éoliennes pour un réfrigérateur ou encore l'électricité végétale pour d'autres produits.
Pour rendre toutes ces informations accessibles aux consommateurs à chaque instant, la marque a imaginé que ces données pourraient être contrôlées à partir d'un smartphone ou d'une tablette.

Gentside

Une maison de rêve en Italie, nomade et construite dans le respect de l'environnement, impressionne par sa beauté et sa simplicité. Cette maison, écologique et nomade, représente sûrement le concept d'habitation de demain, annonce TrendsNow. Située au beau milieu d'un paysage laissant rêveur, "The Fincube House" a été construite par l'architecte et designer Werner Aisslinger à Ritten, une petite commune italienne perchée à 1.200 mètres d'altitude. Elle permet ainsi à ses habitants de profiter d'une vue imprenable sur le massif des Dolomites. Tous les amoureux de la nature pourront ainsi résider dans cette surprenante maison en bois construite dans le respect de l'environnement. De plus, son concept de mobilité est impressionnant. Elle peut en effet être montée et démontée autant que de fois que l'on souhaite pour la transporter sur toutes sortes de terrains différents ! Découvrez "The Fincube House" en images en cliquant sur le lien ci-dessous : Une maison de rêve en Italie, nomade et construite dans le respect de l'environnement, impressionne par sa beauté et sa simplicité. Cette maison, écologique et nomade, représente sûrement le concept d'habitation de demain, annonce TrendsNow. Située au beau milieu d'un paysage laissant rêveur, "The Fincube House" a été construite par l'architecte et designer Werner Aisslinger à Ritten, une petite commune italienne perchée à 1.200 mètres d'altitude. Elle permet ainsi à ses habitants de profiter d'une vue imprenable sur le massif des Dolomites. Tous les amoureux de la nature pourront ainsi résider dans cette surprenante maison en bois construite dans le respect de l'environnement. De plus, son concept de mobilité est impressionnant. Elle peut en effet être montée et démontée autant que de fois que l'on souhaite pour la transporter sur toutes sortes de terrains différents ! Découvrez "The Fincube House" en images en cliquant sur le lien ci-dessous :


Une maison de rêve en Italie, nomade et construite dans le respect de l'environnement, impressionne par sa beauté et sa simplicité.
Cette maison, écologique et nomade, représente sûrement le concept d'habitation de demain, annonce TrendsNow. Située au beau milieu d'un paysage laissant rêveur, "The Fincube House" a été construite par l'architecte et designer Werner Aisslinger à Ritten, une petite commune italienne perchée à 1.200 mètres d'altitude. Elle permet ainsi à ses habitants de profiter d'une vue imprenable sur le massif des Dolomites. Tous les amoureux de la nature pourront ainsi résider dans cette surprenante maison en bois construite dans le respect de l'environnement. De plus, son concept de mobilité est impressionnant. Elle peut en effet être montée et démontée autant que de fois que l'on souhaite pour la transporter sur toutes sortes de terrains différents !

The Fincube par l'architecte Werner Aisslinger

The Fincube par l'architecte Werner Aisslinger 2

The Fincube par l'architecte Werner Aisslinger 3

The Fincube par l'architecte Werner Aisslinger 6


Gentside

Tunisie : Marzouki, Bourguiba et... les «microbes»


Moncef-Marzouki-160212-140
Le Président de la République Moncef Marzouki s'est excusé, hier, d'avoir employé le terme «microbes» pour qualifier ceux qui ont invité l'égyptien Wajdi Ghanim. En 1976, Bourguiba a utilisé le même mot, lui aussi, dans une interview à la télé. Une longue love story présidentielle avec les «microbes».
Les excuses de Marzouki ont été communiquées via la page Facebook de la Présidenceaujourd'hui à 13h38. «Étant militant des Droits de l'Homme, je ne peux pas empêcher une association légale d'organiser des meetings et d'inviter des conférenciers» a déclaré le Président en réponse à une question sur la polémique suscitée par les conférences données, dans différentes villes tunisiennes, par le prédicateur wahhabite égyptien Wajdi Ghanim. «La Tunisie, pays de Tahar Ben Achour et de Tahar Haddad, ne sera jamais influencée par des idées dépassées et obscures comme celles de ce prédicateur (...) Cet homme est anormal et ceux qui l'on invité constituent une minorité bruyante (...) Cette terre sunnite, malékite et modérée, ne laissera jamais ces microbes germer» a-t-il martelé lors de l'entretien qu'il a accordé, le soir du mercredi 15 février, à la Télé Nationale, Hannibal Tv et Attounissya.
Mais il se trouve que Moncef Marzouki n'est pas le premier président tunisien à traiter une frange de son peuple de «microbes». Flash Back ! Il y a quelques décennies, exactement en 1976, Bourguiba a utilisé le même terme. «M. le Président, depuis 20 ans, toute la vie politique tunisienne s'articule autour de votre personne. Lorsque vous ne serez plus en mesure de conduire votre pays, ne craignez-vous pas que l'opposition, actuellement inefficace, ne tente de se réveiller ?», telle est la question posée par un journaliste de la télévision française à Habib Bourguiba. «Petits microbes, une espèce qui n'a pas d'importance», c'est par ses mots que le premier président de la République Tunisienne a qualifié l'opposition tout en la traitant d'«enfantine».
Un dérapage verbal qui méritait bien des excuses, mais évidemment, c'était une autre époque, une ère où les opposants de la gauche à l'instar de ceux du Mouvement Perspectives et autres du «Travailleur Tunisien» étaient emprisonnés et torturés dans les asiles politiques.


Sarah Ben Hamadi