mardi 21 février 2012

Vous êtes sûrement nomophobe


Le nouveau Windows Phone, octobre 2010.REUTERS/Jessica Rinaldi
La nomophobie? C’est une nouvelle «maladie», ou au moins déviance, dont le diagnostic est le suivant: souffrir de ne pas avoir son téléphone portable à portée de main. Une enquête britannique très sérieuse,reprise par le Los Angeles Times, vient de révéler, en effet, que 66% des personnes interrogées reconnaissaient être nomophobes, c’est-à-dire craindre de perdre leur mobile ou de le voir trop loin d’eux. Il y a quatre ans, le même sondage avait enregistré un taux de seulement 53%.
Dans le détail, les femmes s’avéreraient plus nomophobes (70%) que les hommes (61%) sachant que les 18-24 ans seraient les plus sérieusement atteints avec un total de 77% devant les 25-34 ans (68%).
Selon le site allaboutconselling.com, la nomophobie peut se traduire par des attaques de panique, une respiration qui deviendrait courte, des nausées, des tremblements ou un rythme cardiaque accéléré. Elle peut être également auto-diagnostiquée si vous constatez que vous vérifiez sans cesse où se trouve votre téléphone ou que vous êtes angoissé en permanence à l’idée de l’égarer.
Comment en guérir? Le site indique que prendre conscience de son état de dépendance vis-à-vis de l’objet est un premier signe salvateur sachant que des séances personnalités avec un psychiatre peuvent être indiquées.  
Il y a quelques années, en 2006, Courrier International avait ainsi rappelé l’expérience et le témoignage avant-gardistes du professeur Sergio Chaparro qui, dans le cadre d'un cours sur les technologies de l'information à l'université Rutgers, dans le New Jersey, avait demandé à ses élèves de délaisser leur téléphone portable pendant trois jours. Résultat: seuls 3 étudiants sur 220 avaient réussi à aller jusqu'au bout de l'expérience à la grande frayeur de l'universitaire:
«Ils avaient réellement peur, ils s'attendaient à vivre une expérience douloureuse, et ils n'avaient pas tout à fait tort.»
Pour cet enseignant d'information et de communication, cette panique généralisée au sein du corps étudiant révélait «l'existence d'un phénomène à grande échelle de dépendance psychologique aux téléphones portables». Il est clair que le phénomène s’est intensifié avec les années. Il ne vous reste donc plus qu’à tenter cette (douloureuse) expérience. Vous éloigner de votre mobile et voir votre capacité de résistance à moins que vous préfériez ne pas connaître la gravité de votre mal. Bientôt tous nomophobes?
Photo: Le nouveau Windows Phone, octobre 2010.REUTERS/Jessica Rinaldi

Slate.fr

Une chute de 37 kilomètres depuis l'espace : un défi bientôt relevé ?


Felix Baumgartner, un amateur de sensations fortes qui s'apprête à relever un nouveau défi de haute altitude
A 41 ans, l’Autrichien Felix Baumgartner souhaite entrer dans le livre des records en franchissant le mur du son sans embarquement. Il compte effectuer en même temps, le plus haut vol en ballon habité à 36.500 mètres d’altitude et la chute libre la plus haute et la plus longue.
C'est un défi de taille qui va être relevé d'ici peu à Roswell, ville américaine située au Nouveau-Mexique. Felix Baumgartner, un Autrichien de 41 ans habitué des sauts dans le vide avec notamment à son actif un saut en parachute du haut du World Financial Center à Taïwan ou celui du Corcovado, va tenter un saut en chute libre tut à fait unique. Au courant de l’année 2012 suivant les conditions météorologiques, l'homme va s'envoler à bord d’un ballon gonflé à l'hélium jusqu'à une altitude de 36.500 kilomètres. Un voyage pour atteindre la stratosphère qui durera un peu moins de trois heures.
Ensuite, Felix Baumgartner s'élancera de sa capsule pressurisée pour se jeter dans le vide avec pour seul équipement une combinaison qui lui permettra de maintenir un taux d'oxygène et de pression nécessaires à sa survie. Alors le grand moment viendra : celui de franchir ou non le mur du son. D'après les spécialistes, l'amateur de sensations fortes pourrait dépasser les 1.224 kilomètres par heure en seulement quarante secondes, ce qui produira peut-être le tant attendu "bang". En atteignant la troposphère, la descente sera freinée par les molécules d'air qui agiront comme un frein sur le corps du recordman. Les températures descendront alors jusqu'à moins 70°C. 
A 1.500 mètres d'altitude et une vitesse d'environ 280 kilomètres par heure, il sera alors temps d'ouvrir le parachute avant de toucher la terre ferme 10 minutes plus tard. Mais ce n'est pas la première fois qu'une telle expérience est entreprise puisque le colonel américain Joe Kittinger est détenteur du record établi à 31,3 kilomètres. Un exploit qu'a d'ailleurs également tenté à trois reprises l'officier parachutiste français Michel Fournier sans pourtant y arriver.
Financée par la marque de boisson énergétique Red Bull, cette performance n'a toutefois pas pour seul objectif d’être inscrite dans le livre des records. "A la limite de l’espace, Felix et son équipe veulent apporter au monde les informations qui permettront aux gens d’évoluer en toute sécurité dans ces espaces hostiles, et rajeunir l’ancien esprit de la découverte spatiale", a expliqué Red Bull. De même, ce saut en chute libre de près de 37 kilomètres d’altitude va permettre dans le même temps, d’inventer de "nouveaux vêtements de protection spatiaux, ou de parachutes spéciaux conçus pour des vitesses dépassant les 1.120 km/h".

Maxisciences

France : il a 100 ans et c'est un champion de vélo !


100 ans et recordman de vélo !
Un centenaire français a établi en Suisse, vendredi dernier, un record du monde en vélo sur piste.
Robert Marchand a 100 ans et a établi vendredi dernier le premier record de l’heure sous sa catégorie d’âge sur la piste du vélodrome de l’Union cycliste internationale (UCI) à Aigle, en Suisse, en parcourant 24.250 kilomètres, selon Le Nouvel Observateur. Cité par la même source, il affirme même de ne pas être allé au bout de ses forces. "J'aurais pu aller plus vite mais je n'ai pas voulu", a-t-il-déclaré à l'arrivée après que son cardiologue lui ai donné le feu vert.
Robert Marchand est né en France, à Amiens (Somme), le 26 novembre 1911 et il est aujourd’hui le doyen hors-catégorie de tous les cyclotouristes. Mais cet ancien maraîcher est pourtant un novice en la matière puisqu’il n’a vraiment débuté le vélo qu’à l’âge de… 78 ans. Il a même fait un Paris-Roubaix en 1998, à 87 ans, et a accompli 23,2 kilomètres en home-trainer pour fêter son centième anniversaire. Il participe aussi à "L'Ardéchoise" depuis qu’il a 88 ans. Un col de cette course porte même désormais son nom depuis le mois de juin dernier.
Meilleure performance mondiale
Président de cette compétition, Gérard Misler, qui accompagnait et soutenait le champion, assurait à l’arrivée que le record de Robert Marchand, effectué en Suisse, serait validé. "C'est la première fois que l'UCI a créé cette catégorie pour les plus de 100 ans. Le record sera officiel, il y a un chronomètre et un commissaire de l’UCI", a-t-il affirmé, relayé par Le Nouvel Observateur. Il s’agit d’ailleurs de la meilleure performance mondiale de l’heure en "Masters des plus de 100 ans" selon la même source.
Mais d’où vient cette santé ? Le même Gérard Misler insiste sur les vertus de ce vénérable champion en matière d’hygiène de vie : "un modèle pour l'humanité, quelqu'un qui a toujours aimé travailler, qui est toujours de bonne humeur et qui a toujours fait du sport, qui s'entraîne tous les jours, n'a jamais fumé, boit parfois un peu d'alcool mais sans aucun excès."
Selon Ouest France
, l'UCI va homologuer le record puisque Robert Marchand a satisfait depuis au contrôle antidopage.

Gentside