samedi 18 février 2012

Marcher lentement rend fou


Signalisation piéton / Peter Blanchard via FlickrCC License by
Des chercheurs américains du Centre médical de Boston ont montré que la vitesse à laquelle nous marchons ou la force de notre poignée de mainpourraient déterminer le risque d'une future démence ou d'un accident vasculaire-cérébrale (AVC) selon le site de la BBC:
«Scanner cérébral, vitesse de marche et force de préhension ont été enregistrés pour 2.410 personnes qui étaient âgées en moyenne de 62 ans. Les résultats présentés à la rencontre annuelle de l'Académie de neurologie disent que 11 ans plus tard, 34 personnes avaient développé une démence et 79 avaient eu un accident vasculaire cérébral.»
A partir de 65 ans, les personnes marchant lentement sont 1,5 fois plus susceptibles de devenir folles ou atteintes de la maladie d'Alzheimer que celles qui marchent plus rapidement, et les personnes ayant peu de force de préhension ont un risque supérieur à 42% de subir un AVC, explique le site de santé Health:
«Les chercheurs ont constaté qu'une vitesse de marche lente était associée à un moins grand volume total du cerveau et à une moins bonne performance dans les tests sur la mémoire, le langage et la prise de décision. Une poignée de main plus forte a été associée à un plus grand volume total du cerveau et à de meilleurs résultats sur les tests de pensée et de mémoire durant  lesquels les gens devaient identifier les similitudes entre les objets.»
Ces études démontrent les effets d'une faiblesse physique sur la santé de personnes d'âge moyen, ces effets n'ont pas été observés chez les personnes de moins de 65 ans et l'avaient déjà été chez des personnes âgées.
Les chercheurs reconnaissent que d'autres recherches doivent être effectuées pour déterminer si cette faiblesse est un symptôme pré-clinique de la démence ou de la propension à être victime d'un AVC, selon le Huffington Post:
«On ne sait pas vraiment si les gens dans cette étude avaient d'autres problèmes de santé qui pourraient avoir une incidence sur leur vitesse de marche, et qui pourraient également augmenter le risque de démence.»
Bien que ces résultats soient préliminaires, les chercheurs précisent que ces tests peuvent être facilement effectués par un médecin généraliste ou un neurologue dans le but de prévenir un risque.
Photo: Signalisation piéton / Peter Blanchard via FlickrCC License by

Slate.fr

A quoi ressemble le Soleil vu depuis Pluton


Impression d'artiste d'une journée ensoleillée à la surface de Pluton (Crédits : ESO)
En se basant sur des données recueillies par l’ESO (European Southern Observatory), les scientifiques ont réussi à donner une idée (et même une image) de ce à quoi ressemble une belle matinée ensoleillée sur Pluton.
Pluton est situé 40 fois plus loin duSoleil que la Terre. Du coup, depuis cette planète naine qui ne représente qu’un cinquième de la Terre, la lumière solaire paraît 1.000 fois plus faible. De plus, cette planète naine est couverte de plaques de méthane gelé et d’une atmosphère brumeuse dans laquelle flotte le méthane gazeux. Soit des conditions qui diffèrent largement de celles que l'on peut connaitre sur Terre.
Mais en tenant compte de ces différentes données, un ordinateur a généré une image donnant une petite idée de ce à quoi ressemble la surface ensoleillée de Pluton, composée essentiellement de pierres et de glace. Bien que la surface de la planète naine soit à -220 °C, certaines zones sont plus chaudes de 50°C, dans l’atmosphère. Un phénomène qui est dû au méthane, explique Emmanuel Lellouch, auteur principal de la publication qui vient de paraître.
Co-auteur, Hans-Ulrich Käufl indique ainsi, à propos des instruments de mesure utilisés, qu’il est "fascinant de penser qu’avec CRIRES nous sommes capables de mesurer précisément la quantité de gaz qui se trouve sur un objet cinq fois plus petit que notre propre planète et situé aux confins du système solaire".

Maxisciences

Et si votre coeur devenait un mot de passe ?


Battements de coeur
Une équipe de chercheurs tawainais a mis au point un système expérimental. Il s'agirait de transformer les battements de coeur en un code pour déverrouiller ou verrouiller des données personnelles.
Et si votre coeur devenait un mot de passe ? Après la révolution qu'avaient provoqué les systèmes de reconnaissance d'empreintes digitales, à l'époque, il est possible que ce soit au tour du coeur de devenir une nouvelle technologie.
Une équipe de chercheurs taiwanais de la National Chung Hsing University, menée par Chun-Liang Lin, a inventé un système de reconnaissance des battements du coeur. Selon Clubic, grâce à un électrocardiogramme les battements du coeur deviendraient une "clé chiffrée".
Les recherches, encore au stade expérimental, prévoient un socle qui pourrait déchiffrer les battements du coeur et enclencher un système de déverrouillage. Quand bien même le propriétaire reviendrait de son jogging ou aurait bu plusieurs tasses de café, cela ne fausserait pas le système de reconnaissance. Le système pourrait être enclenché par le seul contact de la paume de main.
NewScientist explique que la méthode suit la théorie du chaos, selon laquelle des paramètres légèrement différents aux initiaux provoquent que de légères différences dans les résultats. Il faut aussi rappeler que le rythme cardiaque est unique et propre à chaque individu, ce qui faciliterait la reconnaissance quel que soit l'état dans lequel se trouve l'individu. Ce projet est en priorité pensé pour protéger les bases de données. Il sera publié dans le magazine scientifique Information Sciences.


Gentside

Des plantes mortellement belles


Parfois utilisées pour leurs vertus médicinales, elles peuvent aussi être mortelles et doivent être manipulées avec précaution. Tour d’horizon de dix végétaux plus dangereux qu’on pourrait le croire.

Des plantes mortellement  …

Des plantes mortellement  …

Des plantes mortellement  …

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Des plantes mortellement  …

Les chiffres astronomiques de la justice américaine


2,9 millions de dollars pour un café renversé, 900 trillions de dollars pour violation de droits civiques... Dans l'histoire de la justice américaine, certaines plaintes de citoyens paraissent totalement invraisemblables. Et pourtant...

Le café bouillant, ça brûle ! Monsieur de La Palice n'aurait certes pas contredit cette affirmation. Poutant, pour ne pas avoir averti sa cliente Stella Liebeck qu'il était dangereux de conduire avec son gobelet de café bouillant coincé entre les cuisses, McDonalds fut ainsi condamné en 1994 par un jury du Nouveau-Mexique à verser 2,9 millions de dollars de dommages-intérêts à cette vieille dame, brûlée au troisième degré par son étourderie. Réduction du montant par le juge, appel de McDonald's, transaction à l'amiable... cette affaire s'est finalement conclue sur un montant sans doute très inférieur. Voilà qui illustre le fonctionnement de la justice américaine, où les avocats se régalent à manipuler les menaces de poursuites assorties de millions ou de milliards de dollars, afin de faire monter la sauce médiatique autour du cas qu'ils défendent et d'exercer ainsi une amicale pression sur la partie adverse.
Au pays du gigantisme, on ne s'étonnera donc pas que les plaintes prennent parfois des proportions démesurées, voire farfelues. Par exemple, une femme de 46 ans, Fausat Ogunbayo, vient-elle d'engager des poursuites à l'encontre de la ville de New-York, qu'elle accuse d'avoir violé ses droits civiques et ceux de ces deux enfants que les services sociaux lui avaient enlevé il y a trois ans au motif que son état mental l'empêchait de les élever. Et le montant des dommages réclamés aujourd'hui par cette mère de famille semble en effet attester d'un côté un rien délirant : 900 trillions de dollars (un "neuf" suivi de quatorze "zéros" !). Il y a peu de chance que sa plainte aboutisse au versement d'une telle somme, ne serait-ce que parce qu'elle représente environ 13.000 fois le budget annuel de la ville de New-York, et plus de 200 fois le budget fédéral américain !
Est-ce un effet de l'inflation si Fausat Ogunbayo fait plus fort que David Simpson Windsor II, qui n'avait réclamé "que" 400 trillions de dollars en 1984, lors d'une action en cour d'appel fédérale contre la compagnie aérienne Pan American Airways. Le procès faisait suite au crash du vol 759 sur un quartier résidentiel, le 9 juillet 1982, lors de son décollage de l'aéroport international de la Nouvelle-Orléans : une catastrophe qui avait causé la mort des 145 passagers et membres d'équipages ainsi que de 8 autres personnes au sol. Le plaignant fondait sa demande sur le chef d'accusation de "détournement, avec intention de commettre un sabotage nucléaire du vol 759" et, maniant la bonne vieille théorie du complot, accusait de complicité les présidents Carter, Ford et Reagan ! Comme si cela ne suffisait pas, Windsor mêlait aussi à l'affaire la veuve de Martin Luther King et... Saint-Pierre, accusé d'être le Diable et le père de Judas ! Inutile de préciser quel sort fut réservé à cette plainte.
Dans un autre style, la plainte de Terence Keith Johnson contre l'Etat de Hawaii laisse croire que celui-ci est une victime née : il incrimine pêle-mêle un shériff pour de supposées violences policières, un chauffeur de bus qui n'a de cesse de refermer sa porte sur lui ou encore un médecin qui lui a administré des radiations en direction de l'appareil uro-génital. L'addition réclamée pour ce véritable harcèlement : 999 sixtillions de trillions de dollars, soit en version longue...999.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000 dollars.
Emmanuel Schafroth 

   Yahoo! Finance France                                                              

EXCLUSIF LE POINT.FR. Le fils français caché d'Adolf Hitler


Hitler aurait eu un fils avec une Française ! Celui-ci a voulu faire reconnaître sa terrible ascendance. Avant d'y renoncer sur les conseils de son avocat et de ses enfants... Récit, photos et documents d'époque.
EXCLUSIF LE POINT.FR. Le fils français caché d'Adolf Hitler 

"Maître, je suis le fils d'Hitler ! Dites-moi ce que je dois faire." François Gibault, avocat parisien, n'en croit pas ses oreilles. L'homme qu'il a devant lui est plutôt grand, parle un français parfait sans accent, et n'a rien d'un hurluberlu. Son histoire édifiante n'en est pas moins vraie.
Engagé en 1914 dans l'armée allemande, le caporal Adolf Hitler combat contre les troupes françaises près de Seboncourt en Picardie. De temps à autre, les soldats sont envoyés à l'arrière pour récupérer, reprendre des forces et parfois... s'amuser. À Fournes-en-Weppe, petite ville située à l'ouest de Lille, Hitler fait la connaissance de Charlotte Lobjoie, une jeune femme d'à peine 16 ans.
"Un jour, je faisais les foins, avec d'autres femmes, lorsqu'on vit un soldat allemand, installé de l'autre côté de la rue, révèle celle-ci à son fils bien des années plus tard. Il avait une sorte de carton et semblait dessiner. Toutes les femmes trouvèrent intéressant ce soldat et se montrèrent curieuses de savoir ce qu'il dessinait. Je suis désignée pour essayer de l'approcher." L'inconnu se montre attentif, puis chaleureux, et même amical avec la jeune paysanne. Commence alors une relation qui durera plusieurs semaines.
"Lorsque ton père était là - très rarement -, il aimait m'emmener dans des promenades à la campagne. Mais ces promenades se terminaient en général plutôt mal. En effet, ton père, inspiré par la nature, entreprenait un discours auquel je ne comprenais pas grand-chose. Ne pouvant s'exprimer en français, il déclamait en allemand, s'adressant à un auditoire absent. Si je parlais l'allemand, je ne pouvais le suivre, d'autant plus que l'histoire de la Prusse, de l'Autriche ou de la Bavière ne m'était pas familière, loin de là. Ma réaction mettait ton père en colère en me voyant rester de marbre à ses effets oratoires !" Sous le petit caporal perçait déjà le tribun illuminé...

Un soir de juin 1917, revenant un peu éméché d'une soirée avec un ami, il se fait très entreprenant auprès de Charlotte. En mars de l'année suivante naît un fils. Aux yeux des enfants du village, le petit Jean-Marie est un "fils de Boche". Souvent, il fait le coup de poing avec ses camarades pour laver cette infamie. Les années passent, et Charlotte refuse de s'exprimer sur les mystérieuses circonstances de la naissance de son fils. Pire, miséreuse et vaguement honteuse, elle délaisse son fils et le confie à la garde d'un couple plus aisé chez qui l'une de ses soeurs est employée. Cette "nouvelle famille" finira par adopter l'enfant en 1934. Son "vrai père" de son côté ne le reconnaît pas, refuse de le voir, mais continue de loin en loin à prendre des nouvelles de sa mère. Chose extraordinaire, au début des années vingt, sa famille d'adoption se retrouve propriétaire d'un immeuble à Francfort qu'elle ne paye pas...
Quelques semaines avant de mourir, au début des années cinquante, Charlotte avoue à son fils la véritable identité de son père. Le choc est terrible. "Afin de ne pas tomber dans l'anxiété, je travaillais sans relâche, ne prenant jamais de vacances, jamais de distraction : 20 ans sans rentrer dans une salle de cinéma", raconta Jean-Marie Loret dans un livre (*) qu'il publia dans l'indifférence générale en 1981 aux éditions de l'Université et de l'Enseignement moderne.
Car au milieu des années soixante-dix, devenu adulte et père de famille, Loret souhaite faire officialiser sa triste ascendance. Il s'adjoint les services d'un historien, retourne sur les lieux de son enfance, interroge quelques rares témoins et diligente une série d'enquêtes : une expertise en méthode d'identification par la physionomie comparativeune autre de l'Institut d'anthropologie et de génétique de l'université de Heidelberg, qui montre notamment que père et fils ont le même groupe sanguin, une étude comparative psychographologique entre Adolf Hitler et Jean-Marie Loret ainsi qu'une comparaison graphologique des écritures des deux hommes. Toutes aboutissent à la même conclusion. Jean-Marie Loret est sans doute le fils d'Adolf Hitler. Des photos plaident également pour cette thèse, tant il y a un "air de famille" entre les deux hommes... 
Cette thèse a toujours fait l'objet d'une grande dispute entre historiens. En Allemagne et au Japon elle semble désormais acquise, tandis qu'en France, elle n'a jamais été sérieusement discutée. Pourtant d'autres éléments troublants émergent : il est établi que, pendant l'Occupation, des officiers de la Wehrmacht apportaient des enveloppes d'argent liquide à Charlotte. À la mort de sa mère, Jean-Marie Loret découvrira dans le grenier de la maison des toiles signées "Adolf Hitler" tandis qu'en Allemagne on mettra la main sur un portrait qui ressemblait trait pour trait à celui de sa mère...
"Lorsqu'il vient me voir en 1979, se souvient maître Gibault, j'ai devant moi un homme un peu paumé qui ne sait pas s'il doit se faire reconnaître comme le fils d'Adolf Hitler ou s'il doit effacer tout cela d'un trait de plume. Il éprouve ce que ressentent beaucoup d'enfants naturels : l'envie de retrouver un passé aussi lourd soit-il, mais la peur de retourner de vieilles boues. J'ai énormément parlé avec lui, jouant plus le rôle d'un psychologue que d'un avocat. Certes, il pouvait revendiquer une part des droits d'auteur de Mein Kampf et, pourquoi pas, des comptes en banque que le Führer avait peut-être ouverts en Suisse, mais à 60 ans passés était-ce raisonnable ? Après avoir conversé avec moi et avec ses enfants, il a de lui-même décidé de ne pas révéler son sulfureux état civil." Quelques mois plus tard, Jean-Marie Loret publie un livre qui passera inaperçu. Dans la France d'alors, Maurice Papon est ministre du Budget (de 1978 à 1981) tandis que François Mitterrand élu en mai 1981 reçoit René Bousquet à sa table. Au Japon, la télévision publique recevra dans ses studios ce curieux personnage qu'elle présentera comme le fils du dictateur nazi.
Ironie du sort, Jean-Marie Loret s'enrôle dès 1939 dans les corps francs qui se battirent en avant de la ligne Maginot. L'année suivante, son unité mène une bataille violente contre les troupes allemandes dans les Ardennes en 1940. Pendant l'Occupation, il est même contacté par le réseau de la Résistance OCM (Organisation civile et militaire) au sein duquel il porta le nom de "Clément". Ignorant alors ses origines, il devient naturellement un résistant aux armées hitlériennes. Bon sang saurait mentir...
(*) Ton Père s'appelait Hitler de J.-M. Loret et R. Mathot. Les Dossiers de l'Histoire, éditions de l'Université et de l'Enseignement moderne 


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