mercredi 8 février 2012

Syrie : nouvelle nuit meurtrière à Homs


Pauvre con !!Certains  dictateurs n’ont pas encore compris qu’ils sont le jouet des pays occidentaux, et des  grandes puissances.  Ils les utilisent pour d’abord tuer leurs compatriotes, ensuite ils les livrent au lynchage. Il arrivera à Bachar al Assad exactement ce qui est arrivé à Kadhafi.  Une fois qu il a joué son rôle, il n’aura plus de soutien, surtout des Russes, et des chinois. Le pays continuera de s’autodétruire, pendant que les fouteurs de merde regardent, quand il ne reste que des invalides, et des cul de jatte, ils réapparaitront pour le balayage, et la soit disant reconstruction du pays, mais qui profite de tout ça ? Regardez la Lybie, les Libyens  croient que l’intervention occidentale est un élan de solidarité pour les débarrasser d’un dictateur, en réalité ils ont mis le rouleau compresseur en marche qui leur préparera le terrain. Vous verrez bientôt des délégations occidentales se presser aux portes de La Lybie  pour avoir des contrats par ici par là. Ce qui fait mal au cœur, est que ces pays naïfs n’ont jamais su tirer les conclusions qu’il faut.  

                                                         M.Hermassi 

Sur cette image en date du 4 février, un véhicule de l'armée syrienne gît incendié dans le centre de Homs. L'une des rares images disponibles de la ville.
VIDÉO - Au moins 47 civils ont été tués dans les bombardements, selon l'opposition. Devant la poursuite de la répression, la France a rappelé son ambassadeur.
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• Au moins 47 morts dans la nuit de mardi à mercredi
Alors que les violences ont fait 121 morts depuis lundi dans le pays, au moins 47 civils ont encore été tués durant la nuit dans les bombardements menés par l'armée syrienne dans la ville de Homs, l'un des principaux foyers de contestation contre le régime du président Bachar el-Assad, ont rapporté mercredi des militants et des sources proches de l'opposition, cités par l'agence Reuters.
«L'électricité est revenue brièvement et nous avons été en mesure de contacter plusieurs quartiers, les activistes ayant réussi à recharger leur batterie de téléphone. Nous avons recensé 47 personnes tuées depuis minuit», a indiqué Mohammad Hassan un militant d'opposition, joint par téléphone satellitaire. Trois familles entières figurent parmi les victimes, tuées dans la nuit par des miliciens du régime, a précisé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.
 
Le Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l'opposition, a exhorté la communauté internationale à «agir vite» pour «empêcher un nouveau massacre» à Homs, où un pilonnage avait fait plus de 230 morts samedi selon les militants. La répression des manifestations a fait plus de 6000 morts depuis 11 mois, selon des ONG.
• La France rappelle son ambassadeur
La France a rappelé mardi pour consultations son ambassadeur en Syrie, une décision qui fait suite à une mesure similaire prise par plusieurs pays européens. «Face à l'aggravation de la répression menée par le régime de Damas contre sa population, les autorités françaises ont décidé le rappel en consultations de l'ambassadeur de France en Syrie», a déclaré le ministère des Affaires étrangères. L'Italie, l'Espagne et les Pays-Bas ont fait de même mardi.
Les monarchies arabes du Golfe ont quant à elles annoncé avoir décidé d'expulser les ambassadeurs syriens dans leurs pays et de retirer les leurs en poste à Damas, dénonçant «le massacre collectif» commis par le régime.
• Bachar el-Assad promet la fin des violences
Bachar el-Assad s'est entretenu mardi avec le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, dont le pays a opposé samedi, avec la Chine, son veto à une résolution de l'ONU condamnant la répression en Syrie. «Nous avons eu une rencontre très utile. Le président syrien nous a notamment assuré qu'il s'était entièrement engagé à faire cesser les violences d'où qu'elles viennent», a -t-il déclaré à l'issue de la rencontre.
«Nous avons confirmé notre bonne volonté de contribuer à une sortie de crise sur la base de l'initiative proposée par la Ligue arabe», a déclaré Lavrov. «La Syrie informe la Ligue arabe qu'elle a intérêt à ce que la mission de la Ligue continue son travail et soit élargie», a -t-il aussi dit. La Ligue arabe a suspendu la semaine dernière sa mission d'observation en Syrie en dénonçant une recrudescence des violences. Une réunion au niveau ministériel est prévue le 11 février pour examiner les suites éventuelles de cette mission, qui était destinée à surveiller l'application d'un plan de sortie de crise prévoyant en premier lieu la fin des violences.
Les États-Unis ont fait part de leur scepticisme envers ces promesses faites à la Russie et réitéré son appel à Damas à mettre immédiatement fin à la violence. Le sénateur républicain John McCain a de son côté appelé à «envisager toutes les options, y compris celle consistant à armer l'opposition» syrienne. Mais, l'ambassadrice américaine à l'ONU, Susan Rice a rejeté cette alternative. «Nous sommes résolument partisans de ne pas alimenter ce qui a le potentiel de se transformer en une véritable guerre civile. Notre but est de résoudre cela par des moyens pacifiques», a-t-elle dit sur CNN.
• Le projet de constitution serait prêt
Par ailleurs, Assad va bientôt annoncer la date du référendum sur une nouvelle Constitution, selon Lavrov. «Le travail est terminé, et désormais le calendrier pour le référendum sur ce document très important pour la Syrie doit être annoncé», a-t-il dit. Assad avait annoncé le 10 janvier pour le début du mois de mars l'organisation d'un référendum sur une nouvelle Constitution syrienne. La commission chargée d'élaborer le texte a prévu de limiter le mandat présidentiel à deux septennats, a écrit fin janvier le quotidien al-Watan, sans pour autant préciser si cette réforme s'appliquera à Assad dont le second mandat s'achève en 2014.
• La Turquie lancera une initiative internationale
Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé mardi que la Turquie lancerait une «nouvelle initiative» internationale pour la Syrie, sans préciser qu'elle serait cette démarche. Soulignant au Parlement que son gouvernement «usait de toutes les voies diplomatiques pour attirer l'attention de la communauté internationale» sur la crise syrienne, il a condamné fermement le double veto russe et chinois et affirmé que ce blocage «est un permis de tuer aux mains du tyran» syrien, en référence au président Bachar el-Assad.