lundi 9 janvier 2012

Pays arabes : la répression devrait continuer en 2012


Manifestation antigouvernementale à Banias, en Syrie, le 29 avril.

Le recours à la violence en 2011 pour réprimer la contestation dans les pays arabes risque de rester de mise en 2012, certains régimes étant déterminés àrester au pouvoir coûte que coûte, a prévenu Amnesty International dans un rapport publié lundi 9 janvier. "Les mouvements de protestation dans la région, menés dans de nombreux cas par des jeunes, les femmes y tenant un rôle central, ont montré une résistance étonnante face à une répression parfois stupéfiante", a indiqué Philip Luther, directeur par intérim d'Amnesty pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord.
"Mais la persistance de certains Etats à vouloir tenter d'offrir des changements cosmétiques […] ou de tout simplement brutaliser leur population pour la soumettreprouve que pour beaucoup de gouvernements la survie du régime reste leur objectif", a-t-il ajouté. Les révoltes qui ont éclaté en 2011 dans le monde arabe après le suicide d'un jeune vendeur de légumes tunisien ont conduit à la chute des présidents tunisien Ben Ali, égyptien Hosni Moubarak et libyen Mouammar Kadhafi.

VIOLATIONS DES DROITS DE L'HOMME
La vague de contestation a également touché la Syrie, en proie à une révolte contre le régime de Bachar Al-Assad depuis mars, et a conduit au départ prochain du président yéménite Ali Abdallah Saleh. Mais dans son rapport de 80 pages Amnesty dénonce aussi les violations des droits de l'homme commises en Egypte par lepouvoir militaire en place pour assurer l'intérim depuis le départ de M. Moubarak, estimant qu'elles sont pires par certains aspects que sous le régime de l'ex-président et mettant en garde contre des restrictions à la liberté d'expression."L'armée et les forces de sécurité ont réprimé violemment des manifestations, faisant au moins 84 morts entre octobre et décembre 2011. La torture en détention s'est poursuivie, et le nombre de civils traduits devant la justice militaire a été plus élevé en un an qu'en trente ans de régime Moubarak", affirme Amnesty.
Le rapport critique également les autorités par intérim en Libye pour le manque de contrôle exercé sur les brigades armées qui ont participé à la chute de Kadhafi ou pour l'absence de procès de quelque 7 000 personnes détenues dans des centres de fortune tenus par des brigades.
"MEURTRES ET TORTURES"
L'organisation basée à Londres a par ailleurs souligné l'attitude d'autres gouvernements de la région, notamment en Syrie, qui restent "fermement déterminés" à s'accrocher au pouvoir"parfois quel qu'en soit le prix en vies humaines et en dignité". Amnesty a accusé l'armée et les services de renseignement syriens de commettre "des meurtres et des tortures s'apparentant à des crimes contre l'humanité, dans une vaine tentative de terrifier les protestataires et opposants [pour les réduire] au silence et à la soumission". Selon l'organisation, à la fin 2011, il a été fait état de plus de 200 cas de personnes mortes en garde à vue, un chiffre quarante fois supérieur à la moyenne annuelle des dernières années dans ce pays.
Mais, pour Philip Luther, "ce qui a été frappant [dans le Proche-Orient] l'année dernière c'est que – hormis quelques exceptions – les changements ont eu lieu largement grâce aux efforts des habitants de ces pays qui sont descendus dans la rue""Le refus de gens ordinaires d'être privés de leur lutte pour la dignité et la justice est le point qui donne de l'espoir pour 2012", a-t-il ajouté.

LeMonde.fr

Comment ne plus avoir peur de la vie en 2012


Dans son "Manuel de lâcher prise", Paul-Henri Pion propose des exercices pour venir en aide à tous les paralysés de l’existence. Cette année c'est décidé, plus question de paniquer ! (Extraits)
 
Économiste de formation, Paul-Henri Pion pratique les thérapies brèves structurées autour de la lecture des interactions humaines et de la rhétorique du changement.



Qui n’a jamais eu peur ? L’insouciant qui jamais n’a connu ce sentiment s’est fait emporter par un danger ignoré et n’est plus là pour en parler. Car la peur appartient à notre équipement de survie et se réveille pour nous prévenir que nous risquons de perdre notre intégrité ou notre autonomie.
Elle nous signale que quelque chose ou quelqu’un est en passe d’empiéter sur notre territoire, de s’ingérer dans notre pré carré, de compromettre notre liberté de mouvements ou, pire, d’attenter à notre vie. Cependant, la peur peut devenir un frein à nos initiatives les plus banales, allant même jusqu’à nous handicaper au quotidien. Comment procéder alors ? Nous allons voir qu’il est possible de transformer sa peur en courage …
Le remède : l’exploration des risques
Préférer ne pas voir les conséquences de ce qui est redouté permet de se soulager dans l’instant pour se retrouver handicapé à terme. Imaginer ce qui pourrait arriver pour mieux chercher à ne pas y penser conduit à redouter l’action et à refuser de voir les conséquences dommageables potentielles. Cette attitude conduit à se laisser prendre par surprise par les circonstances de la vie, nous laissant désemparés au milieu des dégâts, faute de nous y être préparé.
L’attitude salvatrice dans une telle situation ressemble à celle d’un gestionnaire de risques qui, sachant que des obstacles s’opposeront forcément au déroulement des activités dont il doit favoriser le bon fonctionnement, recense toutes les catastrophes qui pourraient s’enchaîner et compromettre ses projets, de façon à anticiper sur leurs conséquences. D’expérience, il sait que les catastrophes n’arrivent jamais seules et que de la bonne gestion de leurs facteurs d’aggravation dépendra la possibilité ou non de poursuivre ou reprendre l’activité perturbée.
Plutôt que de décrire la conséquence immédiate à ce qui survient et que l’on ne veut pas voir arriver, il convient de décrire l’enchaînement des catastrophes et désagréments, des obstacles et difficultés qui ne manqueront pas de se succéder si rien n’est prêt pour gérer les conséquences immédiates ou si ce qui est prêt est défaillant. Il sera temps après, et seulement après, de se pencher sur les mesures à prendre. Explorons et anticipons d’abord plutôt que d’appliquer une solution a priori.
En procédant de la sorte, celui qui explore les risques possibles découvre qu’ils ne sont finalement pas si insurmontables que ça et, pour peu qu’il le fasse de façon systématique et focalisée, il découvre que son esprit s’envole vers des sujets moins désastreux, voire ébauche des réponses à ce qui paraissait insurmontable et devait être évité absolument.
La peur entretenue par le cercle vicieux peur-évitement-peur, devenu évitement-peur-évitement, ouvre la porte à la peur d’avoir peur en sus de la « simple » peur. Celui qui a peur, s’il arrête d’éviter, a peur d’être envahi par la peur même s'il constate qu’il en est déjà envahi et tributaire dans son quotidien ; d’autre part, s’il va à la rencontre de ses peurs, ce qui est l’autre mouvement qui s’offre à lui en plus de l’arrêt de l’évitement, il a peur de succomber à leur rencontre. La mise en œuvre du traitement de l’évitement – ce n’est plus la peur qui pose problème mais l’évitement – devra donc offrir un contexte sécurisé dans lequel, si la peur survient, elle s’arrêtera au terme du « soin ». Par ailleurs, la peur est une émotion guidée par la préservation de la vie. Il ne saura donc être question de faire encourir un quelconque risque à celui qui a pris l’habitude d’éviter. Enfin, l’évitement, de réflexe originel, s’est répandu à des contextes variés du quotidien de façon bien incontrôlable et involontaire. Il y a lieu d’en tenir compte.

Atlantico.fr

L'Antarctique pourra-t-il rester ce continent réservé à la science ?


Ce n’est pas l’ONU qui gère l’Antarctique. Ce sont les scientifiques eux-mêmes...

Depuis 1961 et l'entrée en vigueur du Traité de l'Antarctique, le pôle Sud reste la chasse gardée des scientifiques du monde entier. Pourtant bien des pays, dont la France, gardent un oeil sur certains territoires du continent. Jusqu'à quand l'Antarctique restera le continent de la "science et de la paix" ?
  Ce n’est pas l’ONU qui gère l’Antarctique. Ce sont les scientifiques eux-mêmes... Crédit Reuters
Atlantico : Le pôle Sud est un réservoir incroyable de ressources et d’informations convoité par les pays les plus puissants, mais aussi, de plus en plus, par les pays émergents. Comment une nouvelle nation s’y prend-elle pour initier des recherches en Antarctique ?
Christian de Marliave : Ce n’est pas l’ONU qui gère l’Antarctique. Ce sont les scientifiques eux-mêmes au sein d’un comité : le Scientific Committee on Antarctic Research (SCAR). Ce pays doit signer le Traité de l’Antarctique s’il veut commencer à faire des recherches. S’il installe une base il devient en plus un membre actif. Il a le droit entre autres de siéger aux commissions.
Il y a beaucoup de pays qui font des recherches en Antarctique, qui ont des bases soit à la bordure du continent, soit même à l’intérieur. Ils y font leurs propres recherches et invitent même d’autres scientifiques étrangers qui n’ont pas de bases à participer à des programmes conjoints. Les Français ont l’habitude d’accueillir beaucoup de spécialistes étrangers sur des programmes spécifiques.

Quels types de recherches sont menés en Antarctique ?
Il y a beaucoup de recherches sur la physique pure. Que cela soit dans le domaine de l’atmosphère, de l’océanologie, des glaces, des micrométéorites ou de l’astrophysique.
Il y a un énorme programme, Ice Cube, mis en place par plusieurs universités et piloté par les Américains. C’est je pense le plus gros projet développé, en terme de coût, en Antarctique. Au pôle Sud même, ils ont installé un énorme capteur de neutrinos (détecter les flux de neutrinos peut nous permettre de révéler les sources des rayons cosmiquesainsi que la nature des particules de matière noire)
Il y a eu aussi beaucoup de choses développées autour de la paléoclimatologie avec tous les carottages (prélèvements d’échantillons dans la glace) effectués conjointement sur la base française de Concordia et la base russe de VostokLes Français viennent d’ailleurs de réaliser une liaison entre les deux bases.

Tous les pays coopèrent-ils vraiment ?
D’après le traité Antarctique, toutes les données sont ouvertes. Nous devons rendre public tous nos résultats. Pour l’instant le pacte est relativement respecté. Il y a quelques pays réticents. On pourrait parler de la Chine qui a tendance à moins coopérer. Mais dans l’ensemble, tout le monde joue le jeu.
Mais il y a aussi le Protocole de Madrid (relatif à la protection de l’environnement sur le continent), qui a été signé pour 50 (en 1991 et entré en vigueur en 1998), et sur lequel il y a quelques petites ouvertures qui sont effectivement un peu bizarre en ce moment. Les Russes ont demandé à recommencer à explorer les ressources minières, ce qui est totalement contraire au traité. On se demande où cela peut conduire.

La Chine est donc installée en Antarctique. Jusqu’où va son implication dans le continent ?
Les Chinois ont une base depuis longtemps en péninsule AntarctiqueL’intérêt d’avoir une station à l’intérieur du continent est très récent. Ils ont ouvert une base extrêmement moderne, Zhongshan, à côté de la base russe de Progress. Ils essayent aussi d’ouvrir une base à l’intérieur du continent, vers le coin le plus haut du plateau Antarctique. Ils mettent effectivement beaucoup de moyens pour développer de l’activité scientifique en Antarctique. Il est difficile de dire si c’est purement pour des raisons scientifiques.

Atlantico.fr

Trompé par sa femme, il distribue des tracts au supermarché pour se venger


Jean-Luc, qui habite dans le Médoc a acheté, il y a quelques années, une cabane ostréicole à Brouage (Charente-Maritime). Depuis, il y passe ses vacances en compagnie de sa femme.
En 2011, le couple fait la connaissance d'un homme et Jean-Luc affirme que celui-ci est devenu l'amant de sa femme.
Pour se venger, Jean-Luc est allé, samedi, distribuer des tracts dans la grande surface de centre-ville de Marennes.
"Je me suis rendu ici car c'est la commune de résidence de son amant. Je veux que tout le monde sache ce qu'il m'a fait", explique-t-il au quotidien Sud-Ouest.
Sur le document, figure une photo de sa femme et de son amant, les visages floutés. Conscient des poursuites judiciaires qu'il pourrait encourir, Jean-Luc a tout de même indiqué le prénom du monsieur ainsi que diverses informations sur sa vie : âge, situation familiale, profession.
À la fin du billet, Jean-Luc a inscrit cette phrase : "il m'a pris ma femme, amour de ma vie" et laisse même une adresse dans l'espoir d'avoir un comité de soutien.
Acte teinté d'humour ou de désespoir, Jean-Luc aborde les clients en leur disant :  "Bonjour madame, c'est moi le cocu" ou "Bonjour monsieur, je suis le mari trompé. Eh oui !".
L'homme se dit sûr de ce qu'il avance. Il a trouvé des textos compromettants dans le téléphone portable de sa femme comme celui-ci : "Je t'aime, bises", et d'autres "que la décence nous oblige à ne pas divulguer, écrit Sud-Ouest.
Le cocu a donc engagé un détective privé et compte distribuer ses tracts dans les boites aux lettres de la ville.
Jean-Luc précise encore qu'il est marié depuis 28 ans, que sa femme habite toujours avec lui, mais que le divorce est envisagé.
Pour lui remonter le moral, on lui propose d'écouter Le cocu de Brassens. Voir la vidéo ci-dessous :
(Images : Le cocu de Georges Brassens) 

LePost.fr

Ils l'ont dit sur Le Post : l'infidélité des hommes est inévitable, voire bénéfique


Il s'appelle Eric Anderson, il est sociologue et pense que l'infidélité des hommes, en plus d'être inévitable, peut apporter un plus aux couples. Forcément, sur Le Post, ça vous a fait réagir.
Ils l'ont dit sur Le Post : l'infidélité des hommes est inévitable, voire bénéfique 
Un couple faisant l'amour, relation sexuelle, sexe. Illustration. | MAXPPP
1libre-arbitre : "Je crois que les femmes devraient revendiquer la parité dans ce domaine également, car lorsque je lis de tels propos j'ai plutôt la sensation qu'ils sont là pour dédouaner la conduite 'cavalière' de certains."
2dame alzheimer : "Je crois au partage des valeurs, à la gestion d'une communauté (la famille ) mais la fidélité conjugale m'a toujours semblé saugrenue: dans un couple je crois en la liberté de chacun."
3cequoica : "Je ne crois pas qu'il existe des couples fidèles 'pour la vie'. Je placerais la fidélité sur un autre plan, qui n'a rien à voir avec la sexualité : le respect des engagements, le sens des responsabilités et la solidité des liens familiaux."
4supercalife : "Si tromper son conjoint était soumis à une taxe... Le gouvernement encouragerait l'adultère... Je suis même sûr que les banques ouvriraient des comptes adultère d'épargne."
5cesse51 : "Et les femmes dans tout cela? Moi j'aimerais bien qu'on fasse aussi une recherche sur elles et je suis sûre qu'elles aussi pour beaucoup trompent leurs maris à 60%."

LePost.fr

Nouvelle-Zélande: un cargo échoué brisé en deux par la tempête, risque de pollution


Le cargo Rena coupé en deux au large de Tauranga, en Nouvelle-Zélande le 8 janvier 2012
Un porte-conteneurs échoué depuis trois mois sur un récif néo-zélandais s'est brisé en deux sous l'effet de la tempête, ravivant les craintes d'une pollution au fioul lourd, a-t-on appris dimanche auprès des autorités maritimes.
Des experts de lutte contre la pollution pétrolière et des spécilaistes de la protection de la nature ont été mobilisés, du fioul lourd ayant recommencé à s'échapper des soutes du navire naufragé sur le récif de l'Astrolabe depuis le 5 octobre, proche de la localité touristique de Tauranga (cote est de l'île du Nord).
Les deux parties du Rena se sont éloignées de 20 à 30 mètres l'une de l'autre après avoir été heurtées par des vagues de sept mètres de haut, a indiqué le responsable des opérations des services maritimes néo-zélandais, Alex van Wijngaarden.
Il a précisé que les services compétents avaient été activés pour récupérer le reste de fioul contenu dans le navire et réparer tout dommage pouvant affecter l'environnement et le rivage, connu pour ses plages paradisiaques.
"On ne connaît pas exactement la quantité de fioul qui pourrait s'échapper, mais les équipes ont été mobilisées", a souligné Alex van Wijngaarden.
A la mi-octobre le ministre de l'Environnement Nick Smith avait estimé qu'il s'agissait de "la pire catastrophe écologique maritime" du pays.
Dimanche Nick Smith a dit que les écoulements de fioul ne seraient dans tous les cas pas aussi importants que lors de l'échouage du Rena.
"Au pire, des dizaines de tonnes de fioul lourd au lieu des centaines de tonnes qui étaient (alors) susceptibles de fuir", a-t-il dit.
Jusqu'à 300 conteneurs, sur les quelque 880 qui sont toujours à bord, ont été précipités à la mer et les autorités ont élargi la zone interdite à la navigation autour du Rena pour éviter toute collision.
Le Rena qui bat pavillon libérien appartient à l'armement grec Costamare Shipping Company.
Environ 350 tonnes de fioul s'étaient alors répandues en mer, polluant les plages environnantes et entrainant la mort de quelque 1.300 oiseaux. De nombreux bénévoles avaient été mobilisés pour nettoyer les plages des galettes de fioul lourd.
Plus d'un millier de tonnes de fioul avaient été pompées depuis l'accident, mais il en reste encore à bord, selon les autorités.
Le commandant philippin du Rena et son second sont soupçonnés d'avoir conduit le navire trop près de la côte pour gagner du temps. Ils ont été inculpés pour conduite dangereuse et déversement de substances dangereuses. Ils encourent jusqu'à deux ans de prison.

AFP