jeudi 16 février 2012

Une école belge punit ses élèves qui parlent français


Thinkstock
Au collège Saint-Pierre, une école flamande de la banlieue de Bruxelles, les enfants sont collés s'ils osent parler français.
La guerre linguistique entre Flamands et Wallons s'insinue jusque dans les cours de récréation. Une école primaire néerlandophone de Jette, dans la banlieue de Bruxelles, a décidé de punir ses élèves s'ils parlaient français.
La langue de Molière est donc désormais bannie du collège Sint-Pieters (Saint-Pierre) de Jette. Si un enfant est surpris à trois reprises en train de parler français, il sera collé. La sanction? Un cours de néerlandais!
Une sanction injuste Une «méchanceté linguistique, déplore un papa francophone interrogé par Sudpresse , qui ne touche que les enfants parlant français, c'est écrit noir sur blanc». Les parents dénoncent une sanction «injuste», dans une école où 40% des élèves n'ont pas le néerlandais comme langue maternelle, mais parfois seulement comme troisième ou quatrième langue.
De son côté, la direction de l'école se défend de toute injustice. «Nous ne le voyons pas comme une punition», mais plutôt comme une façon d'encourager les élèves à parler le néerlandais, assure Véronique Vanhercke, la directrice de l'établissement.
Les professeurs auraient constaté qu'en dehors de la classe, les élèves parlaient majoritairement le français entre eux. «Cela ne les aide pas à mieux maîtriser le néerlandais», déplore la direction. «Quand nous en discutions avec les enfants, ils nous répondaient qu'ils ne faisaient pas l'effort, car le système n'était pas assez sévère», a expliqué Véronique Vanhercke à la télévision néerlandophone VTM .
La Belgique est empêtrée depuis des années dans une querelle linguistique entre ses communautés wallonne (francophone) et flamande (néerlandophone). Une querelle à l'origine d'une grave crise politique, que le nouveau premier ministre, Elio di Rupo, un francophone, s'efforce de résoudre depuis son entrée en fonction en décembre dernier.

LeFigaro.fr

Seniors : trop manger nuit à la mémoire


    •   Seniors : trop manger nuit à la mémoire
Chez les plus de 70 ans, une alimentation trop riche favoriserait des troubles cognitifs comme la perte de la mémoire, prévient une étude américaine.
Trop d’excès alimentaires nuisent à la santé mentale. Des chercheurs de l’Arizona aux Etats-Unis ont découvert qu’une personne âgée de plus de 70 ans qui mange trop double le risque de voir sa mémoire décliner. Dans le collimateur des scientifiques, les "gros mangeurs", comprenez ceux qui consomment plus de 2 100 calories par jour. Ces gourmands seraient davantage exposés au risque de déficience cognitive légère, ce stade intermédiaire entre une perte de mémoire normale liée à l’âge et l’apparition de lamaladie d’Alzheimer. A l’inverse, les personnes qui maintiennent une alimentation pauvre en calories à un âge avancé auraient tout bon en prévenant le risque de développer la maladie d’Alzheimer. >> Plus d’infos sur la maladie d’Alzheimer.
Plus de 2 100 calories par jour, seuil de risques
Les habitudes alimentaires et la consommation d ‘alcool de 1 200 seniors âgés de 70 à 89 ans ont été décortiquées par les scientifiques. Ce panel de volontaires qui ne souffrait pas de la maladie d’Alzheimer a ensuite été soumis à des tests demémoire. L’ensemble des participants à cette étude avait été dissocié en trois catégories : les gros mangeurs, qui consommaient de 2 100 à 6 000 calories par jour, les appétits "moyens", avec 1 500 à 2 100 calories quotidiennes et enfin le troisième groupe, celui des petits appétits avec 600 à 1 500 calories par jour.
Au total, 163 patients ont présenté des troubles de la mémoire au cours de l’expérience. Les chercheurs ont constaté que le risque était deux fois plus élevé chez les personnes qui ingurgitaient le plus de calories.
Une alimentation pauvre en calories
"Plus on consomme de calories quotidiennement, plus on court de risque d’avoir des troubles cognitifs", conclut le Dr Yonas Geda, le principal auteur de l’étude, interrogé par le Daily Mail. La solution ? “Réduire le nombre de calories et manger des aliments bons pour la santé reste le moyen le plus simple de prévenir la perte de mémoire liée à l’âge."
Sans surprise, une alimentation équilibrée et de l’exercice régulier constitue l’association idéale pour retarder l’apparition de maladies chroniques et les démences.
Pour vieillir en bonne santé, il est conseillé aux plus âgés de suivre ces recommandations alimentaires : faire quatre repas dans la journée (petit déjeuner, déjeuner, goûter, dîner), consommer des protéines à chaque repas, en mettant l’accent sur les poissons, les laitages et les œufs, davantage que la viande.
Importants aussi, les aliments riches en calcium pour prévenir l’ostéoporose, ainsi que les fibres et les vitamines, présentes dans les céréales, les fruits et les légumes. Enfin, on n’oublie pas de boire au minimum 1 litre voire 1,5 litres d’eau par jour, pour éviter la déshydratation, la sensation de soif ayant tendance à diminuer avec l’âge.
Bien sûr, on évite l’excès de sucres et d’alcool, les aliments trop riches en graisse, dangereux pour lecholestérol>> A lire aussi : Alimentation et recettes anti-cholestérol

Auteur : Emilie Cailleau
Mondadori - Topsante