jeudi 5 janvier 2012

La vie d'un bébé suspendue à des impayés


La vie d'un bébé suspendue à des impayés
SANTE - Un Strasbourgeois se bat pour faire opérer un bébé algérien en attente de greffe...



«On ne peut pas monnayer la vie d'un bébé, ni prendre en otage une famille pour un conflit qui ne les concerne pas», déplore Farid Slimani, président du Conseil des résidents étrangers de Strasbourg. Manil, un enfant algérien de 8 mois atteint d'une maladie orpheline, a besoin d'une greffe de moelle osseuse.
588.000 euros de factures impayées
En novembre, ses parents contactent les hôpitaux français pour qu'ils le prennent en charge, l'opération ne pouvant pas être pratiquée en Algérie sur des enfants en bas âge, «faute de matériels et de plateau technique», selon Farid. Un médecin du CHU de Hautepierre est prêt à l'opérer. Sauf que les hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS) ont refusé l'intervention, en raison de «contentieux» avec la Caisse nationale d'Assurance-maladie algérienne.
«Les factures impayées s'élèvent à 588.000 euros, précise la directrice des admissions aux HUS. Avant d'ajouter que l'enfant ne bénéficie d'«aucune prise en charge». Selon elle, d'autres établissements auraient aussi invoqué ces ardoises. Seul recours pour les parents, le paiement des 500.000 euros de l'opération. Quelque 35.000 euros ont déjà été récoltés en France et en Algérie. 


20minutes.fr

L’incroyable aplomb du père des prothèses PIP


Jean-Claude Mas n'a montré aucun regret lors de ses déclarations aux gendarmes.
 
Alors que l’affaire des prothèses mammaires PIP connaît chaque jour son lot de rebondissements, de nouveaux éléments sur la personnalité du fondateur de la société sont mis en lumière. Lors de son audition par les gendarmes en novembre 2010, Jean-Claude Mas fait preuve d’un grand cynisme en affirmant n’avoir « rien à dire » aux victimes et en revendiquant avoir « utilisé sciemment un gel non homologué ». 
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Réentendu en octobre 2011 par les enquêteurs, il maintient d’ailleurs cette ligne : « Les victimes ne déposent plainte que pour recevoir du fric. » A la même date, il précise comment TUV, l’organsime certificateur, a été trompé : « C’était de la routine. Je donne l’ordre de dissimuler tout document ayant trait au gel PIP non homologué et, concernant les conteneurs, les employés se débrouillaient pour les faire disparaitre. » Avant d’ajouter : « On l’a fait pendant 13 ans sans aucun problême. »

Les 18 et 19 novembre 2010, le dirigeant de PIP, Jean-Claude Mas, a été entendu par les gendarmes de la section de recherche de Marseille, et placé en garde à vue. L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé avait alors, à la suite d’une dénonciation, découvert que le gel utilisé dans les prothèses était non conforme, et avait transmis le dossier à la justice, qui avait missionné les gendarmes pour enqueter sur une infraction de « tromperie, faux et usage de faux ».

Il nie avoir eu des motivations d’origine financière

Interrogé sur la composition chimique de la formulation incorporée dans les prothèses mammaires PIP, il indique : « J’ai sciemment utililisé un gel non homologué ». Interrogé sur ce motif, il répond : « Ce produit je le connais, il me donnait une parfaite satisfaction ». Les enquêteurs lui disent que « le gel ainsi fabriqué par PIP est un risque pour la santé, qu’avez-vous à dire ? » Il répond : « Pas à ma connaissance ». Relancé par les enquêteurs, qui lui disent que de nombreuses personnes vont devoir être explantées et sont victimes de nombreuses blessures physiques et morales, et qui lui demandent ce qu’il en a à dire, il répond par : « Je n’ai rien à leur dire ». A la relance de la question, Jean-Claude Mas fait preuve d’un certain manque d’empathie en déclarant à nouveau « rien »

Puis le fondateur de PIP est interrogé sur ses voyages d’affaire à l’étranger. Il indique qu’il était « au Costa Rica jusqu’au 22 octobre 2010, ainsi qu’au Nicaragua. il y a quinze jours j’étais au Venezuela. J’y étais pour savoir si je pouvais compter sur des prothèses mammaires. Jean-Claude mas fait toujours preuve d’autant de cynisme. « Nous avons recueilli à ce jour des milliers de plaintes de victimes. Que pensez-vous de tout ça ? » lui demandent les enqueteurs. « Depuis trente ans je me sens bien » répond il avec aplomb. Il nie avoir eu des motivations d’origine financière. Sollicité pour avoir un commentaire sur le sujet, l’avocat Laurent Gaudon, qui défend quatre femmes victimes de prothèses défectueuses, dénonce « le cynisme effarant et l’avarice de Jean Claude mas ».

Le Parisien.fr


Tunisie : un quadragénaire s'immole par le feu


Manifestant tunisien désabusé à Gafsa
Un chômeur s'est immolé par le feu jeudi devant le gouvernorat de Gafsa, une région défavorisée du centre-ouest de la Tunisie. Le père de famille venait d'apprendre qu'il ne pourrait pas rencontrer les ministres présents en ville.
Âgé de 48 ans, l'homme s'est immolé en plein après-midi sur une place publique. Il souffre de brûlures au troisième degré et se trouve dans un état jugé « très critique », selon des sources médicales. D'abord transporté à l'hôpital de Gafsa, il a dû être transféré à bord d'un hélicoptère militaire au centre des grands brûlés Ben Arous, près de Tunis.
Avant de s'immoler, ce père de trois enfants participait à un sit-in organisé depuis plusieurs jours par un groupe de chômeurs devant le siège du gouvernorat. « Il a demandé à rencontrer la délégation de ministres en visite à Gafsa et n'a pas eu de réponse », affirme le syndicaliste et militant politique Attia Athmouni. « Il s'est arrosé d'essence et s'est enflammé, sans rien dire », a déclaré un autre témoin de la scène.
Les ministres des Affaires sociales, Khalil Zaouia, de l'Industrie, Mohamed Lamine Chakhari, et de l'Emploi, Abdelwahab Maatar, étaient en visite jeudi à Gafsa. Ils sont venus se rendre compte de la situation dans le bassin minier de Gafsa, l'une des régions les plus défavorisées de la Tunisie qui fut l'an dernier le berceau de la révolution et qui est depuis secouée par des violences et ravagée par le chômage.
« La situation est très inquiétante et risque de dégénérer », témoigne Amar Amroussia, un autre syndicaliste local qui fait état d'affrontements entre des groupes d'habitants de la ville et les forces de l'ordre.
Ce fait divers survient un an après les débuts de la révolution tunisienne, commencée le 17 décembre 2010 par l'immolation de Mohamed Bouazizi, un marchand ambulant à Sidi Bouzid, une autre ville défavorisée du centre de la Tunisie. Le jeune homme étaitmort de ses blessures.
Radio-Canada.ca avecAgence France Presse et Presse canadienne

Radio-canada.ca

PIP fournissait les centres anticancéreux français


INFO LE FIGARO - L'entreprise accusée d'avoir commercialisé des prothèses mammaires non-conformes vendait certains de ses produits à des établissements de référence.
L'entreprise Poly Implant Prothèse IP a été le fournisseur référent de prothèses mammaires pour les centres anticancéreux français jusqu'en 2010, selon les informations du Figaro . La grande majorité de ces centres (16 sur 18), dont les prestigieux Institut Gustave Roussy et l'Institut Curie, utilisaient des prothèses PIP pour les reconstructions mammaires de femmes ayant été atteintes d'un cancer.
«En général, l'AP-HP préfère ne pas multiplier les fournisseurs et demandent donc aux médecins d'en choisir un nombre restreint. PIP a, pendant plusieurs années, été retenu pour approvisionner les trois centres anticancéreux publics de Paris et sa banlieue», indique un chirurgien plasticien. «Les prix bas pratiqués par PIP ont sans doute joué dans ce choix», indique un autre praticien.
L'une des prothèses proposées par PIP, dite asymétrique, était particulièrement appréciée en chirurgie reconstructrice. Pour ne pas augmenter le nombre de références, les médecins commandaient aussi les autres types de prothèses à PIP. Ces mêmes prothèses étaient aussi souvent utilisées dans les cours de chirurgie ou dans les démonstrations de congrès.
LIRE AUSSI:  
» Prothèses: la loi de la jungle  
» Prothèses PIP: les couacs des contrôles 

 LeFigaro.fr

PIP aurait aussi produit des prothèses pour hommes


Selon Le Parisien, l'entreprise fabriquait des prothèses de testicules, pectoraux et implants fessiers. Le Figaro révèle lui que les implants mammaires non-conformes PIP alimentaient des centres de traitement du cancer jusqu'en 2010. 
L'affaire des prothèses PIP rebondit dans la presse ce jeudi, à quelques heures d'une réunion du comité de suivi ministériel des victimes des implants mammaires défectueux. 
Les femmes ne seraient, en effet, pas les seules victimes des malfaçons de l'entreprise PIP. Selon Le Parisien, qui s'appuie sur des témoignages d'anciens salariés, l'entreprise poursuivie en justice fabriquait aussi des prothèses pour hommes, faux-pectoraux, testicules en silicone et implants fessiers notamment, alors qu'elle ne déclarait que la production d'implants mammaires en France. Rien n'indique toutefois que le gel utilisé était le même que celui des prothèses mammaires. 
PIP fournissait des centres anti-cancéreux?
PIP aurait aussi travaillé avec des centres de référence de traitement du cancer. Le Figaro affirme ce jeudi que l'entreprise a été le fournisseur attitré de centres anticancéreux français jusqu'en 2010. Seize établissements français sur dix-huit seraient concernés. 
Selon le quotidien, la grande majorité de ces centres, dont les prestigieux Institut Gustave Roussy et l'Institut Curie, utilisaient des prothèses PIP pour les reconstructions mammaires. Un chirurgien, cité par Le Figaro, explique que "les prix bas pratiqués par PIP ont sans doute joué dans ce choix". 
Dans une enquête plus large sur la mise sur le marché des prothèses et autres pacemakers ou respirateurs artificiels, Le Figaro pointe aussi des "contrôles quasi inexistants" et une "pression de l'industrie très forte". En tout "environ 20% des dispositifs médicaux implantables actuellement en circulation n'ont pas bénéficié d'essais cliniques prouvant leur innocuité à trois, quatre ou cinq ans", selon le chef du service de pharmacie à l'hôpital Saint-Louis. 
Ces information interviennent après la visite mercredi de l'ancienne usine de la société PIP à La Seyne-sur-Mer (Var) par la juge d'instruction marseillaise en charge du dossier.

  L'Express.fr

L’homme de demain est en culture dans un laboratoire


L’homme de demain est en culture dans un laboratoire
De la peau, du sang, des spermatozoïdes… Bientôt un cœur ou un cerveau reconstruits entièrement à partir de nos cellules souches... Que reste-t-il encore à inventer avant la création d’un homme entièrement bio-artificiel ?
 
Ces découvertes apparaissent régulièrement dans les rubriques "Sciences" ou "Santé" des médias : "des scientifiques ont réussi à synthétiser du sang à partir de cellules souches", "le pentagone fait repousser des muscles"... Serait-il possible de faire pousser un corps humain en laboratoire, de la tête aux pieds ? Au-delà de la science-fiction et des images de Frankenstein qui viennent immédiatement à l'esprit, faisons le point sur les organes bio-artificiels qui, grâce aux cellules souches, existent ou sont en passe de devenir réalité.

La peau
L'I-Stem, (l'institut des cellules souches pour le traitement et l'étude des maladies monogéniques), emmené par le neurophysiologiste Marc Peschanski, est parvenu àrecréer l'ensemble d'un épiderme à partir de cellules souches embryonnaires. Le résultat de ces recherches, publié dans la revue The Lancet en novembre 2009, laisse entrevoir la possibilité de disposer de ressources de peau illimitées, permettant de traiter les grands brûlés et les patients atteints de maladies génétiques.
La technique de culture cellulaire permettant de produire une petite surface de peau existe déjà, mais elle demande au moins trois semaines d'attente pour le patients, et n'élimine pas les risques de rejet immunitaire et de transmission de maladies. D'après le site de l'Inserm, "l’accès rapide à un nombre illimité de cellules capables de donner un épiderme bien constitué, parfaitement contrôlé en laboratoire avant utilisation, serait donc une réponse aux problèmes posés par les techniques existantes".
Le sang
Deux chercheurs français ont réussi, en 2011, la première auto-transfusion humaine de globules rouges. Ces dernières ont été produites à partir de cellules souches hématopoïétiques humaines, capables de fabriquer tous les types de cellules sanguines. Elles ont permis aux chercheurs de cultiver des milliards de globules rouges, ensuite réinjectées chez le donneur. Ils ont constaté que ces cellules avaient la même durée de vie que les "classiques". Conclusion : appliquée à grande échelle, cette méthode peut devenir une source de transfusion, et permettre de palier au manque de donneurs de sang.

Atlantico.fr

Humour allemand : Nicolas Sarkozy en majordome de Angela Merkel



Le remake du film culte Le 90e Anniversaire ou le dîner en solo met en scène le président français au service de la chancelière allemande. Ce qui donne pour le pastiche : Le 90ème Sommet de sauvetage ou aucun euro pour personne.

On y découvre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel trinquer à la santé de responsables européens qui ont fait les frais de la crise : Papandréou, Zapatero, Berlusconi et Cameron.

Des phrases croustillantes, comme "La même, mon kiki ! Sinon votre triple A ne vaudra plus que pour votre champagne tout pourri !", ou encore "Santé à Papa Andreou le Grec !".

Le film, réalisé par le satiriste Uda Eling pour la chaîne publique allemande ARD,tourne sur Internet depuis quelques jours déjà, la version sous-titré a été mise en ligne sur le blog bilingue L'Alsace.fr.

Voir la vidéo ci-dessous :

L'original des années 60, Der 90. Gerbustag oder Dinner for One (d'après une idée du britannique Lauri Wylie), est un petit plaisir que s'offrent les Allemands pendant la fête de la Saint-Sylvestre, nous apprend Rue89.

Le correspondant des Échos à Berlin, cité par Rue89, explique l'histoire originale : "Une certaine miss Sophie, qui veut fêter ses 90 ans avec ses amis, hélas décédés. C'est son majordome qui est censé les incarner tous – et porter un toast, pour les quatre absents, à chaque plat, ce qui va bien entendu le conduire à une certaine ébriété."


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LePost.fr

Voici comment récupérer d'un seul coup trois bouteilles dans un distributeur


Voici comment récupérer d'un seul coup trois bouteilles dans un distributeur
Découvrez comment ces jeunes ont réussi à récupérer trois bouteilles dans un distributeur en achetant qu'un seul produit.
C'est l'une des vidéos buzz de ce début d'année. Postée le 31 décembre dernier, elle approche aujourd'hui le million de vues. Sur celle-ci, on découvre trois jeunes amis discuter devant un distributeur où deux bouteilles sont coincées. Réfléchissant au moyen de les récupérer sans les payer, ils décident alors de tenter leur chance en achetant une bouteille d'eau située au-dessus, espérant qu'elle touchera les deux autres.
"Est-ce que ça va marcher?", se demande l'un d'entre eux. Quelques instant plus tard, la bouteille d'eau tombe du haut du distributeur... et ricoche sur les deux bouteilles, les faisant tomber jusqu'en bas. Fêtant leur victoire, les trois jeunes repartent ensuite avec les trois bouteilles à la main, surement très fier d'eux !

Gentside

Suicide d'une ado: la mère dénonce un harcèlement au collège


Suicide d'une ado: la mère dénonce un harcèlement au collège

La mère de l'adolescente de 12 ans qui s'est tuée lundi près de Lens aurait l'intention de porter plainte contre le collège de sa fille. Selon elle, l'encadrement avait été alerté des brimades subies par la jeune fille. 
La mère de la jeune fille de 12 ans qui s'est donné la mort lundi soir avec un fusil de chasse près de Lens, dans le Pas-de-Calais, a affirmé mercredi que sa fille avait commis ce geste car elle était "harcelée" par des camarades au collège. Jointe au téléphone par l'AFP, la mère de la collégienne a dit attendre de la justice "qu'on reconnaisse que c'est à cause de ça que ma fille s'est donné la mort et que ça ne se reproduise plus. Qu'une gamine soit tellement harcelée, tellement mise à bout qu'elle en vienne à mettre fin à ses jours". 
La mère de famille a affirmé avoir porté plainte contre le principal du collège Jean-Jaurès. Celui-ci avait informé la famille le 1er décembre que l'adolescente présentait un risque suicidaire, a dit le rectorat à l'AFP, soulignant "l'excellent travail de prévention" effectué par le chef d'établissement. Brigitte Lamy, procureur de la République à Béthune, a quant à elle déclaré que la mère de famille, entendue mercredi par les enquêteurs de la brigade des mineurs, avait fait part de son désir de porter plainte, mais ne l'avait pas encore fait formellement. 
La mère de famille a affirmé que l'encadrement du collège avait été alerté à "cinq ou six" reprises par la famille. Les responsables de l'établissement n'ont pas souhaité s'exprimer mercredi. Le principal Pascal Decaix avait affirmé mardi que la jeune fille ne s'était jamais plainte de faits de cette nature auprès des adultes de l'établissement. 
"Ils lui ont craché au visage"
"Il y a des gamins qui l'ont traînée par terre, ils lui ont craché au visage, ils la bousculaient dans les escaliers, lui tiraient sa chaise à la cantine. Il y a eu énormément de choses", a affirmé la mère de la collégienne, affirmant avoir produit un certificat médical daté du 8 novembre mettant en évidence des traces dans le dos. 
La mère de famille a déclaré vouloir lancer un "appel pour que les enfants qui ont eu ce problème-là en parlent, n'aient pas peur d'en parler". Lors de sa deuxième visite au collège, en novembre, l'encadrement aurait déclaré à la mère de la victime qu'un "briefing" avait eu lieu dans la classe et "que les enfants avaient dit qu'ils allaient arrêter de l'agresser", a-t-elle ajouté. 

L'Express.fr

Une souris, ça se dissout dans de la limonade


Une souris. - DR
Ronald Ball, un habitant de Madison County dans l'Illinois aux Etats-Unis, affirmait avoir découvert le cadavre d'une souris dans la canette de limonade qu'il était en train de boire.

Cela c'était passé en 2009, et l'homme avait porté plainte contre la compagnie Pepsi qui distribuait le soda en question, le "Mountain Dew".
Il réclamait 50.000 dollars à titre de dommages, et bien que Pepsi ait fait traîner l'affaire, M. Ball continuait à tout faire pour obtenir gain de cause.

Aujourd'hui, l'affaire rebondit car Pepsi vient de rendre public le témoignage d'un expert en pathologie vétérinaire pour se disculper.

Une expertise pleine de surprises... Selon le rapport, la souris ne pouvait pas être dans la canette lorsqu'elle a été scellée et livrée en avril 2008 rapporte le site canadien Canoe.

CBCNews s'est procuré le rapport où l'on peut lire : "Si une souris est immergée dans un fluide avec l'acidité du Mountain Dew, après 4 à 7 jours dans le liquide, la souris n'a plus de calcium dans les os, la structure abdominale de la souris est rompue, et sa boîte crânienne aussi. En 30 jours d'exposition au liquide, l'ensemble des structures de la souris va se désintégrer au point où l'animal ne sera pas reconnaissable (sauf éventuellement une partie de la queue). Après 30 jours dans le liquide, la souris aura été transformée en une 'substance gélatineuse'".

M. Ball n'a donc pas pu trouver une souris dans sa canette, au pire cela aurait été une "bonbon gélatineux" ! Evidemment, notre homme a affirmé avoir envoyé la carcasse de l'animal à Pepsi mais elle aurait disparu...

Voilà qui disculperait la firme de mettre des souris dans ses canettes, mais qui laisse planer un doute sur la composition du breuvage, non ?
LePost.fr

Contre le risque d'infection du sida, un traitement préventif à l'essai


Prendre un traitement avant et après des rapports sexuels pour prévenir une éventuelle contamination par le virus du sida, c'est tout l'enjeu d'un nouvel essai français destiné aux hommes homosexuels séronégatifs.
«Tout doit être fait pour diminuer le nombre de nouvelles contaminations par le VIH dans les populations les plus exposées», explique le professeur Jean-Michel Molina, responsable scientifique de l'essai présenté mercredi.
Le premier essai de prévention médicamenteuse ou «prophylaxie pré-exposition» (PrEP) au VIH pour les gays séronégatifs vivant en France, lancé par l'Agence nationale de recherche sur le sida (ANRS) regroupera 300 volontaires.
La moitié recevra un placebo et l'autre un antirétroviral oral le Truvada, une combinaison de deux produits (Ténofovir + FTC): deux comprimés avant et pendant la période d'activité sexuelle (week-end par exemple) et un comprimé après.
La seule autre étude d'efficacité du traitement pré-exposition chez des gays séronégatifs (essai Iprex) a été menée principalement en Amérique du Sud et en Thaïlande.
Contrairement à ce premier Iprex, dans Ipergay les médicaments seront distribués «à la demande» du volontaire pour une période d'activité sexuelle, ce qui rendra peut-être le respect du traitement plus aisé.
L'essai ANRS Ipergay se déroulera dans trois centres (Paris et Lyon) et sera conduit ultérieurement par Montréal.
Si la phase pilote réussit, une deuxième phase sera lancée avec 1.900 participants (incluant les 300 premiers).
«Prévention combinée»
Mais les comprimés ne remplacent pas la prévention : dépistage régulier des infections sexuellement transmissibles (IST/MST), conseils et préservatifs, ainsi que vaccinations anti-hépatites A et B seront offerts à tous.
Cette «prévention combinée» n'est pas propre au VIH. Pour le paludisme, diverses précautions (moustiquaire imprégnée, protection vestimentaire, répulsifs...) s'ajoutent à la prophylaxie médicamenteuse.
L'association AIDES est partenaire de l'essai. Les médicaments sont fournis par le laboratoire Gilead.
Les traitements antirétroviraux (ARV) ont démontré depuis 1996 leur capacité à réduire la mortalité et à traiter les séropositifs, même s'ils n'apportent pas la guérison.
Depuis 1994, ils permettent de limiter la contamination de la mère à l'enfant au moment de la grossesse et de l'accouchement. Ces médicaments sont aussi utilisés comme traitement d'urgence après un rapport non protégé à risque.
Les ARV, correctement pris ont également un intérêt pour les couples sérodiscordants (l'un est séropositif, l'autre pas).
Des essais («Partners/Prep» et «TDF2») ont ainsi montré, chez des couples hétérosexuels sérodiscordants, des protections de 67 et 78% contre le VIH avec un comprimé quotidien de Ténofovir, avec ou sans FTC.
En revanche d'autres essais (comprimés ARV ou gel microbicide vaginal) dans des pays du sud (FEM-Prep et VOICE) ont été interrompus, n'ayant pas réussi à protéger les femmes de l'infection. Une moins bonne efficacité des comprimés chez les femmes et une moins bonne observance du traitement ont été évoqués.
Avec l'essai Iprex mené principalement en Amérique du Sud et en Thaïlande, le risque de contamination diminuait en moyenne de 44% sous Truvada quotidien, mais avec de meilleurs résultats quand ce traitement était pris bien régulièrement.
En 2010, selon l'INVS (Veille sanitaire), parmi les 6.300 nouveaux cas de VIH diagnostiqués dans l'année, 40 % sont des homosexuels.

Liberation.fr

Les injections contre les rides inquiètent les Anglais


Les contrôles sanitaires prévus pour ces produits par la réglementation européenne sont moins exigeants que ceux appliqués aux médicaments.
Les injections à des fins cosmétiques fourniront-elles le scénario du prochain désastre sanitaire? C'est en tout cas l'avis du quotidien britannique,The Timesde mardi. Les Anglais découvrent avec angoisse que plus de 160 produits de comblement des rides du visage (type collagène, acide hyaluronique… à l'exception des médicaments type Botox) sont approuvés à la vente sur leur territoire avec des exigences médicales moins fortes que celles des médicaments.
Considérés comme des dispositifs médicaux, ces produits sont en effet soumis à une réglementation qui fait la part belle au marquage CE. Or ce dernier porte plus sur des normes de fabrication que sur une balance bénéfice-risque sanitaire évaluée de façon approfondie. D'ailleurs, aux États-Unis, où l'autorité de régulation (FDA) considère qu'un produit de comblement doit répondre aux mêmes exigences qu'un médicament, six spécialités seulement sont autorisées!
Un marché de 600.000 seringues par an
En France, la situation est quasi similaire à celle des Anglais puisque ces produits injectables utilisés en esthétisme ont aussi le statut de dispositif médical et non de médicament. On en compte environ 110 sur le marché hexagonal.
Un marché en constant développement et qui atteint déjà des proportions considérables. Lors d'un point presse, il y a quelques mois, Jean-Claude Ghislain, directeur de l'évaluation des dispositifs médicaux à l'Afssaps (Agence du médicament) estimait le volume des ventes à 600.000 seringues par an.
Mais l'Afssaps, particulièrement en alerte sur ce sujet, n'a jamais caché ses réticences, invitant praticiens et patients à la plus grande prudence. Elle a même conduit, en 2009 et 2010, une campagne d'inspections, sur les sites des fabricants, distributeurs et sous-traitants.
Car le dossier (tests en laboratoire et chez l'animal) que les fabricants doivent produire pour obtenir le sésame du marquage CE répond à des exigences européennes (une directive de 1993 modifiée en 2007) qui ne suffisent pas à rassurer l'agence française. Il y a quelques mois, l'Afssaps estimait ainsi que «les données cliniques relatives aux produits injectables de comblement des rides réalisées chez l'homme ne sont pas suffisantes pour garantir la sécurité d'utilisation du produit».
Des essais de courtes durée
Le problème avec les dispositifs médicaux vient du fait que les études sont généralement réalisées sur des petits effectifs: 150 personnes en général, là où un médicament doit en rassembler plusieurs milliers pour pouvoir bénéficier d'une autorisation de mise sur le marché (AMM). Par ailleurs, les essais durent à peine quelques mois alors que certains effets indésirables peuvent apparaître après plusieurs années.
Avec les produits non résorbables ou lentement résorbables, on a ainsi pu observer l'apparition de granulomes (induration définitive) jusqu'à dix ou quinze ans après l'injection. D'ailleurs, le Pr Patrice Morel, chef du service de dermatologie de l'hôpital Saint-Louis invitait l'année dernière dans Le Figaro (nos éditions du 17 mai 2010) à la plus extrême prudence.
Finalement, les problèmes sont assez rares en France lorsque le geste est effectué par des mains expertes avec des produits résorbables. En outre, une nouvelle circulaire de la Direction générale de la santé précisant qui peut réaliser ce type d'injection devrait bientôt achever de rassurer les consommateurs. Une première version mal conçue avait été retoquée par le Conseil d'État l'an dernier.
Du côté de l'Afssaps, on ne recense que quelques cas d'interdiction de produits au cours des deux dernières années et l'agence assure mener une investigation dès lors qu'un problème lui est signalé «quelle que soit la source». Reste le problème des falsifications frauduleuses avérées ou suspectées. L'année dernière, l'Afssaps a repéré des faux produits de comblement de ride vendus sur Internet avec un faux marquage CE.

LeFigaro.fr

Des physiciens conçoivent une cape d'"invisibilité temporelle"


L'affiche de la première partie de l'adaptation au cinéma de "Harry Potter et les reliques de la mort".

La nouvelle devrait laisser rêveurs les millions de fans de Harry Potter... La "cape d'invisibilité" de l'apprenti sorcier pourrait bien un jour sortir des murs de l'école de sorcellerie Poudlard et se voir transposée dans notre réalité. Des physiciens financés par le Pentagone, le ministère de la défense américain, ont en effet annoncé mercredi 4 janvier avoir conçu un système d'"invisibilité temporelle"capable de rendre un événement totalement indétectable pendant une infime fraction de seconde.
Inspiré de recherches sur la fameuse "cape d'invisibilité" popularisée par Harry Potter, ce dispositif expérimental en diffère quelque peu : au lieu de chercher àmasquer un objet dans l'espace, elle le dissimule à la vue dans le temps, selon l'étude publiée par la revue britannique Nature"Nos résultats représentent un pas significatif vers la réalisation d'une cape spatio-temporelle complète", estime Moti Fridman, de l'Université Cornell de l'Etat de New York, qui a dirigé ces recherches.
"DÉCALAGE TEMPOREL"
L'exploit des physiciens utilise les propriétés du spectre lumineux visible et le fait que les différentes couleurs qui le composent se déplacent à des vitesses très légèrement différentes. Cette cape d'invisibilité "temporelle" commence par diffuserun rayon de lumière verte dans un câble en fibre optique. Ce rayon traverse ensuite une lentille qui le divise en deux fréquences distinctes : une lumière bleue qui se propage un petit peu plus rapidement que le rayon vert d'origine, et une lumière rouge légèrement plus lente.
La différence de vitesse entre les deux rayons ainsi obtenus est encore accentuée en interposant un obstacle transparent.
Au bout du compte, il se crée une sorte de "décalage temporel" entre les rayons rouge et bleu qui voyagent dans la fibre optique. Une faille minuscule, de seulement 50 picosecondes (50 millionièmes de millionième de seconde), mais suffisante pour y intercaler une décharge de laser d'une fréquence différente de la lumière passant dans la fibre optique.
Après cette brève décharge de laser, les rayons rouges et bleus subissent un traitement inverse : un nouvel obstacle accélère cette fois-ci le rouge et ralentit le bleu, et une lentille reconstitue les deux faisceaux pour produire un unique rayon vert. La décharge de laser, d'une durée de 40 picosecondes, est toujours bien présente, mais comme elle ne fait pas partie du flux de photons de la lumière reconstituée, elle reste totalement indétectable ! Le procédé s'apparente à un passage à niveau coupant une route encombrée, expliquent dans un commentaire séparé Robert Boyd et Zhimin Shi, de l'Université de Rochester, dans l'Etat de New York.
SÉCURISER LES COMMUNICATIONS
La prochaine étape pour les chercheurs est de parvenir à accroître suffisamment la"faille temporelle" masquant un événement, soulignent MM. Boyd et Shi. Mais ils estiment que cette invisibilité temporelle pourrait déjà avoir des applications immédiates pour sécuriser les communications. Car ce procédé permet defractionner les signaux optiques et de les faire voyager à des vitesses différentes avant de les réassembler, ce qui rend les données particulièrement difficiles àintercepter.
Les travaux de l'équipe de Moti Fridman sont financés en partie par la Darpa, une agence du ministère de la défense américain destinée à mettre au point des technologies futuristes dignes de la science-fiction et qui peuvent aboutir à des usages militaires. Cette agence avait notamment mis au point à la fin des années 1960 un système de transmission de données entre ordinateurs, jetant les bases de ce qui allait ensuite devenir le réseau Internet.

LeMonde.fr