dimanche 1 janvier 2012

Pourquoi nous nous trompons autant : les deux modes de fonctionnement de notre cerveau


Pour Daniel Kahneman, notre mode de réflexion est composé de deux systèmes.
Thinking, fast and slow », Penser, rapidement et lentement. C’est le dernier ouvrage de Daniel Kahneman, prix Nobel d’économie 2002 qui livre les secrets de notre mode de pensée conscient et inconscient. Selon ses recherches, nous prendrions souvent les mauvaises décisions.
Pour Daniel Kahneman, notre mode de réflexion est composé de deux systèmes. Le premier, la pensée rapide (le Thinking fast) est inconscient, intuitif et ne demande pas trop d’effort. Ce système simplifie les événements et utilise un système d’association d’idées pour produire un rapide croquis d’une situation donnée. Le système 1 reconnait instantanément des modèles de situation et permet "de produire des solutions adéquates". C’est ce qui permet aux médecins, ou aux pompiers par exemple, de répondre rapidement à des urgences complexes.
Le deuxième système qu’il appelle pensée lente (Thinking slow) utilise davantage la réflexion, le raisonnement et demande beaucoup plus d’efforts. Évidemment la plupart des gens s’imagine utiliser le système 2 bien plus rationnel. Erreur ! C’est en réalité le premier système, la pensée rapide, qui régit nos décisions. Il y a beaucoup trop de choses à analyser pour que le deuxième système puisse tout prendre en charge. Et le système est bien plus difficile à faire fonctionner.
Le livre de Daniel Kahneman insiste sur les défaillances du premier système qui donne l’impression d’une irrationalité généralisée chez les hommes. Daniel Kahneman n’aime pas beaucoup le terme "irrationalité", c’est pourquoi dans son livre il liste les points négatifs et positifs de nos intuitions. En résumé, le premier système (Thinking fast) est à l’origine de toutes nos erreurs, mais il est également responsable de ce que nous faisons de bien.
Évidemment, ce premier système nous pousse à faire des erreurs car il n’analyse pas correctement les probabilités. Nous réagissons donc tous différemment à certaines situations selon ce que nous avons en tête. Et le pire c’est que nous ne savons pas que nous ne savons pas.
En général, l’erreur de planification provient d’un optimisme excessif. Par exemple, la construction du Parlement écossais à Edimbourg  devait coûter 40 millions de livres, au final, il a couté 431 millions de livres. Généralement, nous n'envisageons pas la possibilité d’événements exceptionnels sauf si cela nous est arrivé récemment.
Suprématie du système 1
Et personne n’échapperait à la suprématie de ce système 1, pas même les experts qui parlent de ce sujet. Kahneman admet qu’il n’est lui-même pas à l’abri. Alors comment échapper à la dictature de l’intuition ?
Pour Kahneman, il faudrait que ces experts soient exposés régulièrement à des situations particulières afin d’avoir un schéma de réaction préparé. En d’autres termes, avoir un entrainement qui puisse provoquer une réponse adéquate de la part du système 1. Mais si cet entraînement peut aisément s’appliquer à un jeu d’échecs par exemple, il est plus difficile de pouvoir l’envisager pour prédire l’issue des conflits au Moyen-Orient.
Malheureusement, selon lui, les gens normaux ne pourraient pas échapper aux erreurs systématiques dans le mode de réflexion. Vous êtes donc condamnés à prendre des décisions découlant de votre intuition. Mais au moins, vous êtes maintenant au courant.

Atlantico.fr

Une vingtaine de lingots d'or découverts dans le RER


Une vingtaine de lingots d'or découverts dans le RER

Tout le monde n'a pas la même chance avec le RER. Pendant qu'un homme s'y faisait sectionner le pied samedi matin, des lingots d'or y ont été découverts vendredi soir, indique Le Parisien.
C'est à la suite d'une alerte au colis piégé que le précieux butin a été révélé, en gare de Massy-Palaiseau. Une valise avait été signalé abandonnée dans un coin du wagon.
Une unité de déminage a alors été dépêchée sur place, avant de trouver une vingtaine de lingots d'or dans un coffre. Le propriétaire est recherché depuis vendredi soir. Les enquêteurs vont tenter de savoir si leur étonnante découverte peut avoir un lien avec une récente affaire.

LePost.fr

Des jumeaux nés avec deux ans d'écart !


Photo Thinkstock

S'il existe des jumeaux nés à quelques jours d'intervalle, cela n'a pas été le cas pour Lexie et Ruaridh Dalgeish... Ces enfants se ressemblent comme deux gouttes d'eau mais leur particularité dépasse toutes les espérances : nés le même jour, ces drôles de jumeaux ont très exactement deux ans d'écart ! Le hasard fait bien les choses... Suite à un traitement in vitro, la petite Lexie est née prématurément le 27 décembre 2007. Les parents ont alors attendu six semaines avant que leur bout de chou sorte de l'hôpital.
Suite à cette première naissance, le reste des embryons a été congelé et deux ans plus tard, les parents décident de recommencer un traitement afin d'offrir un petit frère ou une petite sœur à leur enfant. Chose inattendue, alors que la fillette fêtait ses deux ans, Ruaridh voit le jour prématurément, trois semaines avant la date prévue... Le 27 décembre 2009 ! La maman déclare au Daily Mail : "il y a un lien très fort entre eux. C'était comme si Ruaridh avait décidé d'arriver exactement le même jour que sa soeur jumelle". Coïncidence, pur hasard ou phénomène naturel, cet évènement ne fait que contribuer au bonheur de toute la petite famille !
Source : 7sur7.be



Marie Claire: Magicmaman

L'Iran réplique aux sanctions par la menace


Vendredi, Téhéran a répliqué aux renforcements des sanctions américaines par un tir de missile de moyenne de portée .
Alors que la pression de l'Occident s'accentue, Téhéran a procédé dimanche à un tir de missile.
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Le bras de fer continue entre l'Occident et Téhéran sur le programme nucléaire iranien. Samedi, les États-Unis ont renforcé leurs sanctions. Vendredi, l'Iran a répliqué par un tir de missile de moyenne de portée et affirme avoir testé de nouvelles barres de combustible nucléaire «dans le cœur du réacteur de Téhéran pour vérifier leur bon fonctionnement», une étape supplémentaire dans le processus d'enrichissement d'uranium. Quant à l'Union européenne, qui a déjà accru ses sanctions, elle doit prendre une décision sur un éventuel embargo pétrolier avant la fin du mois.
La loi de financement du Pentagone, promulguée samedi par Barack Obama, prévoit de punir les banques commerçant avec la banque centrale iranienne. Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a tenté de minimiser la mesure, rétorquant que la banque centrale peut faire face «aux pressions de l'ennemi», mais l'effet se fait déjà sentir sur la monnaie iranienne, qui se trouvait dimanche en forte baisse. La mesure vise à réduire les revenus pétroliers de l'Iran, cinquième exportateur au monde. Elle accentue considérablement la pression sur le régime. Celui-ci compte sur ses échanges avec Pékin pour en atténuer les effets mais la première raffinerie chinoise, Sinopec Corp, a signalé qu'elle réduirait ses importations de moitié ce mois-ci afin de pousser son partenaire à réduire les prix. Le bras de fer est risqué pour tous. Les Occidentaux redoutent une envolée des prix du pétrole. La Maison-Blanche, sous pression du Congrès et d'Israël, veut éviter à tout prix de se laisser entraîner dans une spirale militaire. Et l'Iran a beaucoup à perdre d'une aggravation de la situation.
Nervosité palpable
Afin de prévenir une déstabilisation des prix du pétrole, l'Administration américaine a introduit des mesures d'exemption aux nouvelles sanctions. Il s'agit notamment de laisser une marge de manœuvre à des pays comme le Japon et la Corée du Sud, tous deux gros importateurs de brut iranien. Le président américain aura en outre le pouvoir de reporter les sanctions de six mois et celui de lever certaines pénalités, si un pays a entre-temps fortement réduit ses importations de pétrole. Il pourra aussi lever entièrement des sanctions pour des raisons de sécurité nationale. En pleine année électorale, cependant, Barack Obama aura sans doute à cœur de maintenir les sanctions pour ne pas paraître faible face au camp républicain.
En Iran, la nervosité est palpable. Téhéran souffle le chaud et le froid. Après avoir menacé de fermer le détroit d'Ormuz, par où transite 40 % du trafic maritime pétrolier mondial - une mesure potentiellement dévastatrice pour sa propre économie -, le régime a proposé de revenir à la table des négociations sur le dossier nucléaire, avant de durcir à nouveau sa posture. Lundi, Téhéran a prévu de mettre en scène une pseudo-fermeture du détroit d'Ormuz.

LeFigaro.fr

Aux Etats-Unis, la seconde des deux sondes américaines GRAIL en orbite lunaire


La seconde des deux sondes lunaires de la Nasa s'est placée en orbite de la lune comme prévu dimanche marquant ainsi le succès du début de la mission visant à dévoiler les secrets de l'intérieur du seul satellite naturel de la Terre, a indiqué l'agence spatiale. ( © AFP photo AFP)



WASHINGTON (AFP) - La seconde des deux sondes lunaires de la Nasa s'est placée en orbite de la lune comme prévu dimanche marquant ainsi le succès du début de la mission visant à dévoiler les secrets de l'intérieur du seul satellite naturel de la Terre, a indiqué l'agence spatiale.
GRAIL-B ("Gravity Recovery And Interior Laboratory") a pu s'insérer dans l'orbite lunaire à 22H43 GMT après avoir actionné son moteur principal durant 40 minutes au dessus du pôle sud de la lune pour freiner sa vitesse, ont confirmé les responsables de la mission au Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la Nasa à Pasadena (Californie, ouest).
La veille, suivant une procédure similaire, sa jumelle GRAIL-A, était parvenue à s'insérer en orbite de la lune à 22H00 GMT.
Les deux vaisseaux spatiaux sont parvenus à destination après un voyage de trois mois et demi.
Travaillant de concert, GRAIL-A et GRAIL-B étudieront la lune comme jamais auparavant, souligne le patron de la Nasa, Charles Bolden, dans un communiqué sur le site internet de l'agence.
"Les sondes spatiales jumelles GRAIL vont énormément étendre les connaissances de notre lune et l'évolution de nôtre propre planète", souligne-t-il.
"Cette mission va réécrire les livres de science sur l'évolution de la lune", s'était félicité auparavant Maria Zuber, du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et principale responsable scientifique de cette mission.
Les deux sondes se trouvent sur une orbite elliptique quasi-polaire qui leur fait faire le tour de la Lune en 11 heures et demi.
Au cours des prochaines semaines, l'équipe responsable de la mission, utilisant les petits moteurs orbitaux des deux vaisseaux, réduira la durée de cette orbite à un peu moins de deux heures.
Au moment où les sondes jumelles, qui se suivent à une distance de 200 km, commenceront leurs observations et mesures en mars 2012, elles orbiteront la lune à environ 55 kilomètres d'altitude.
La distance Terre-Lune est d'environ 402.336 kilomètres et les astronautes d'Apollo mettaient trois jours pour la parcourir.
Lancées de la base militaire de Cap Canaveral en Floride le 10 septembre 2011, les deux sondes GRAIL ont mis trente fois plus de temps et parcouru plus de quatre millions de km pour atteindre l'orbite de la lune.


Liberation