mardi 3 janvier 2012

Les premiers requins hybrides découverts au large de l'Australie


Les premiers requins hybrides découverts au large de l'Australie
SYDNEY - Des scientifiques ont annoncé mardi avoir découvert les premiers requins hybrides au monde dans les eaux australiennes, signe probable, selon eux, que ces prédateurs s'adaptent au changement climatique.
La reproduction croisée du requin australien à pointe noire, qu'on trouve près des côtes de ce pays, avec celle du requin à pointe noire trouvé ailleurs dans le monde, a des implications pour l'ensemble de ces animaux, a estimé le chercheur Jess Morgan, de l'université du Queensland.
"C'était très surprenant car personne n'a encore vu de requin hybride auparavant. Ce n'est pas quelque chose qu'on peut imaginer facilement", a-t-il dit à l'AFP. "C'est l'évolution en direct".
Les premiers résultats de l'étude suggèrent que les hybrides sont robustes et parviennent à se reproduire, a ajouté Colin Simpfendorfer, de l'université James Cook, qui a participé aux travaux de recherches.
Les scientifiques ont étudié 57 specimens de ces requins hybrides.
Les chercheurs effectuaient des travaux au large de la côte est de l'Australie, pour répertorier la faune, lorsque des tests génétiques ont montré que certains requins appartenaient à une espèce donnée alors qu'ils avaient les caractéristiques physiques d'une autre espèce.
Le requin à pointe noire australien est plus petit que son cousin plus commun et ne peut vivre que dans des eaux tropicales. Ses descendants hybrides ont en revanche été retrouvés à 2.000 km vers le sud, dans des eaux beaucoup plus froides.
En se reproduisant avec l'espèce commune, le requin australien accroit son habitat naturel, a expliqué Jess Morgan. "Cela permet à des espèces limitées aux eaux tropicales de vivre dans des eaux plus tempérées", a-t-il ajouté.
Si les specimens hybrides se révèlent plus robustes que leurs parents "de pure race", ils pourraient les remplacer petit à petit, a ajouté Colin Simpfendorfer.
"Je ne sais pas si c'est le cas ici, mais nous savons qu'ils sont viables, qu'ils se reproduisent et qu'il y a plusieurs générations d'hybrides", a-t-il déclaré. "Ils semblent être des animaux tout à fait sains".
Ces requins hybrides étaient nombreux, représentant dans certains endroits jusqu'à 20% de la population totale de requins à pointe noire évoluant près des côtes australiennes. Mais ils ne semblent pas pour le moment provoquer une baisse de la population de leurs parents de pure race, a noté Jess Morgan.

lexpress.fr

L'Iran menace d'attaquer un navire américain dans le détroit d'Ormuz


Téhéran a menacé hier d'attaquer un porte-avions américain, si ce dernier retournait dans le golfe Persique via le détroit d'Ormuz, par où transite le tiers du commerce mondial d'or noir. Une posture qui a provoqué une brusque hausse, de 4 %, du cours du pétrole, à 111 dollars le baril.
Cette menace sans précédent survient après dix jours de manoeuvres navales et des tests, lundi, de missiles iraniens dans le détroit, qui s'inscrivent dans le bras de fer entre Téhéran et les Occidentaux. Les sanctions financières de ces derniers pour pousser l'Iran à abandonner son programme nucléaire clandestin ont fait chuter sa devise, le rial, de 40 % en un mois, alimentant une inflation déjà élevée. Hier, des queues se formaient devant les banques en Iran. L'Union européenne doit prendre de nouvelles sanctions dans trois semaines.
Téhéran, selon qui le groupe naval du porte-avions « USS John C. Stennis » s'est replié dans la mer d'Arabie en raison de ses manoeuvres, a prévenu les Etats-Unis en un « ultime avertissement »que ce navire ne devait pas retourner dans le golfe Persique. Washington a répliqué qu'il déployait ses navires où bon lui semblait, dans le respect des conventions internationales, depuis des décennies, afin de sécuriser les détroits cruciaux pour le commerce mondial. Téhéran se fait fort de pouvoir bloquer le détroit d'Ormuz à tout moment, ce qui semble toutefois douteux. Le trafic des pétroliers passe essentiellement par les eaux du sultanat d'Oman et un incident en 1988 avec la flotte américaine avait conduit à la perte de deux frégates iraniennes en quelques heures.
YVES BOURDILLON, Les Echos
 Les Echos

GRIPPE: LES REMÈDES POUR LA SOIGNER AU PLUS VITE


Grippe: les remèdes pour la soigner au plus vite

Les symptômes de la grippe sont là ? Les traitements qui vont vous aider à vite retrouver la forme et à démarrer l'année du bon pied.
1. GRIPPE: TRAITEMENT AU NATUREL DÈS LES PREMIERS SYMPTÔMES
La grippe est un virus, les antibiotiques sont donc totalement inutiles pour la soigner. Ce n'est qu'en cas de surinfection (bronchite, otite…) qu'une cure d'antibiotiques peut être prescrite en plus du traitement de base de la grippe.
Traitement au naturel dès les premiers symptômes
- Cuivre en oligo-élément, seul ou combiné à l’argent et à l'or, trois prises par jour les deux premiers jours, puis deux par jour pendant toute la durée de l'épisode infectieux.
- Pyrogenium 5CH, une fois par jour en une seule prise pendant quelques jours.
- Vitamine C : 500mg par jour chez l'adulte, 250mg chez l'enfant, à poursuivre pendant une quinzaine de jours.
- Aidez-vous avec 2 plantes, l’échinacée (anti-infectieuse) et le ginseng (stimulante). Vous pouvez les utiliser en teinture-mère (50 gouttes d'échinacée 2 fois par jour et 50 gouttes de ginseng le matin) ou en extraits (1 gélule d'échinacée matin et midi, et 1 gélule de ginseng le matin).
A lire aussi:

Topsante.com

La trousse à pharmacie de l’hiver


Voici revenir la saison des gastro-entérites et des affections respiratoires, comme des petits coups de fatigue. A l’approche des vacances d’hiver, il est temps de bien préparer la trousse de pharmacie de votre maisonnée. Suivez le guide…
Avant de constituer votre trousse à pharmacie, ayez le réflexe générique pour épargner votre porte-monnaie. Vous trouverez d’ailleurs tous les équivalents génériques des médicaments sur le moteur de recherche Kelmed surwww.biogaran.fr ou via l’application Kelmed sur iPhone et iPad. S’il y a une saison pour les gastro-entérites, c’est bien celle-ci ! Chez les plus jeunes, leur prise en charge repose essentiellement sur l’administration de sels de réhydratation orale (SRO) que vous trouvez en pharmacie. Ne vous en séparez jamais. Bien entendu, vous aurez également besoin d’un antispasmodique comme la Trimébutine pour soulager les intestins du malade, et d’un anti-diarrhéique (Nifuroxazide) pour tarir les diarrhées. Contre le rhume, pas de médicaments. Il guérira spontanément en une semaine. En revanche vous rechercherez certainement des traitements pour soulager ses symptômes les plus gênants. Souvenez-vous que chez les jeunes enfants, il est indispensable d’éviter tout médicament contenant du camphre ou du menthol. Ces substances en effet, exposent au risque de convulsions. La règle, c’est de respecter une hygiène scrupuleuse pour autant que possible, prévenir la contagion : lavez-vous fréquemment le visage et les mains à l’eau et au savon, et assurez-vous d’étendre cette bonne habitude à toute la famille.
Pensez à la crème solaire pour la montagne
Incontournable dans une trousse à pharmacie familiale, il y a bien sûr le paracetamol. « Il permet tout à la fois de faire chuter la température et de soulager la douleur, » nous explique un pharmacien de Nantes, en Loire atlantique. Simplement, prévoyez d’en emporter aussi bien pour les enfants que pour les adultes : dosage et présentation (sirop pour les uns, gélules ou comprimés pour les autres) ne sont évidemment pas les mêmes.
Vous partez à la montagne ou vous allez rendre visite à votre famille ? Pensez à emporter des produits contre le mal des transports. « Bien souvent, il touche les enfants de 3 à 12 ans. Mais les adultes aussi peuvent en souffrir, par exemple lorsqu’ils lisent en voiture. Dans ces conditions, ils peuvent eux aussi éprouver des nausées très gênantes  ».
Et pour toutes celles et ceux qui ont la chance de partir défier les pentes enneigées, il est indispensable de prévoir une crème solaire. Elle devra porter un indice de protection d’au moins 50. Et en cas de coup de soleil, ou plus précisément de brûlures provoquées par le rayonnement solaire, utilisez une crème à base de Trolamine. Elle soulagera toute la famille. Enfin si après les sports d’hiver vous souffrez de tendinite et si votre état ne justifie pas une consultation médicale, une pommade à base de Diclofénac pourra vous soulager. A une condition, de ne pas vous exposer au soleil. Votre pharmacien vous donnera les conseils utiles, n’hésitez pas à lui demander son avis.
Source : Interview d’un pharmacien de Loire-Atlantique, 3 décembre 2011

Destination Santé

Une nouvelle espèce de vipère à cornes découverte en Tanzanie


Un spécimen de vipère à cornes Matilda auprès d'une rivière en Tanzanie (Crédits : Michele Menegon, Science Museum of Trento/WCS)
Une espèce de vipère à cornes d'une couleur unique a été découverte en Tanzanie par une équipe de scientifiques. Hélas, cette nouvelle espèce baptisée Matilda (Atheris matildae), vit dans un petit habitat dégradé et pourrait être en danger critique d'extinction.
Dans un lieu gardé secret deTanzanie, des scientifiques ont découvert une espèce de vipère à cornes d'une couleur unique longue d'une soixantaine de centimètres. Mais cette nouvelle espèce venimeuse comme ses congénères et baptisée Matilda, vit dans un habitat très restreint qui ne dépasserait pas 100 kilomètres carrés, et qui serait sérieusement dégradé, rapporte The Citizen.
Inquiets pour ce serpent qui pourrait être classé en danger critique d'extinction sur la liste rouge de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), les chercheurs refusent pour le moment de révéler l'endroit exact où les spécimens ont été découverts, afin d'éviter de les soumettre à une nouvelle menace, celle du braconnage. Nombre d'espèces de reptiles et d'amphibiens ont été décimées après l'annonce de leur découverte. 
"Le commerce mondial des espèces sauvages est très important, et est en grande partie alimenté par la vente illégale d'amphibiens et de reptiles. Les serpents sont particulièrement populaires, et la découverte d'une nouvelle serpent suscite un intérêt considérable" explique Tim Davenport, de la Wildlife Conservation Society (WCS). Le nom donné au serpent est celui de sa fille, qui fut fascinée par le premier spécimen de la nouvelle espèce rapporté par son père.
Les chercheurs ont en outre d'ores et déjà mis en place un plan d'urgence de conservation de la vipère à cornes Matilda remarquable par ses rayures en zigzag jaune et noire et ses yeux olives. Onze serpents, quatre mâles, cinq femelles, et deux jeunes serpents, font ainsi partie d'un programme de reproduction en captivité. Leur progéniture devrait sauver l'espèce de l'extinction.
Matilda, la vipère à cornes est reconnaissable à sa couleur jaune et noire, ses motifs en zig-zag et ses yeux couleur olive (Crédits : Michele Menegon, Science Museum of Trento/WCS )
Des chercheurs ont découvert dans un coin reculé de Tanzanie une toute nouvelle espèce de vipère à cornes. Baptisée Matilda (Atheris matildae), celle-ci présente une couleur unique mais pourrait, d'après l'équipe, déjà être en danger d'extinction. La vipère vit en effet dans un périmètre très restreint et qui apparait très dégradé. Ne voulant pas ajouter la menace du braconnage à celle de la dégradation de leur habitat, les chercheurs ont décidé de garder secret le lieu de la découverte de l'animal.
 

ICertains spécimens passent une grande partie de leur temps collés à des branches (comme ici, une femelle) mais les plus gros spécimens passent davantage de temps dans des refges au sol (Crédits : Michele Menegon, Science Museum of Trento/WCS )
Des chercheurs ont découvert dans un coin reculé de Tanzanie une toute nouvelle espèce de vipère à cornes. Baptisée Matilda (Atheris matildae), celle-ci présente une couleur unique mais pourrait, d'après l'équipe, déjà être en danger d'extinction. La vipère vit en effet dans un périmètre très restreint et qui apparait très dégradé. Ne voulant pas ajouter la menace du braconnage à celle de la dégradation de leur habitat, les chercheurs ont décidé de garder secret le lieu de la découverte de l'animal.
 
Les mâles de vipères à cornes Matilda sont généralement plus foncés que leurs congénères femelles (Crédits : Michele Menegon, Science Museum of Trento/WCS)

Des chercheurs ont découvert dans un coin reculé de Tanzanie une toute nouvelle espèce de vipère à cornes. Baptisée Matilda (Atheris matildae), celle-ci présente une couleur unique mais pourrait, d'après l'équipe, déjà être en danger d'extinction. La vipère vit en effet dans un périmètre très restreint et qui apparait très dégradé. Ne voulant pas ajouter la menace du braconnage à celle de la dégradation de leur habitat, les chercheurs ont décidé de garder secret le lieu de la découverte de l'animal.
 Maxisciences

Une nouvelle thérapie pour soigner les personnes gravement irradiées


Un employé inspecté à la centrale de Fukushima
Des chercheurs américains ont mis au point un nouveau traitement qui a permis de sauver des souris mortellement irradiées. Cette bithérapie présenterait au moins trois avantages parmi lesquels celui de pouvoir être administrée jusque 24 heures après l'irradiation.
Survenu en mars dernier, l'accident nucléaire de la centrale de Fukushima a remis sur le devant de la scène les risques pour la santé du nucléaire et de la radioactivité. Combiné à la commémoration des 15 ans de la catastrophe de Tchernobyl, l'évènement a également rappelé la dangerosité que pouvaient avoir pour l'organisme une exposition à de fortes doses de radioactivité. Face à cela, c'est une découverte plus qu'encourageante qu'ont faite des chercheurs américains de l'Institut contre le cancer Dana Farber et de l'université de Harvard à Boston.
Ceux-ci ont mis au point une bithérapie qui a pu sauver des souris pourtant mortellement irradiées. Pour conduire leur expérience, les scientifiques ont exposé les rongeurs à une irradiation considérable de 7 grays avant d'administrer à une partie d'entre eux un antibiotique de la classe courante des fluoroquinolones et une petite protéine antibactérienne appelée BPI et ce, pendant deux semaines. Déjà connus, ces deux produits sont à l'origine destinés à neutraliser les effets toxiques des bactéries qui traversent la muqueuse intestinale après exposition à de très fortes doses de rayonnements. Mais chez les rongeurs, ils ont également montré leur efficacité pour protéger la moelle osseuse, le premier tissu endommagé par les irradiations, rappelle le Figaro.fr.
Des substances déjà prouvées comme non-toxiques
A la fin de l'expérience, l'équipe a ainsi observé que 80% des souris irradiées et traitées étaient encore en vie comparé à leurs congénères non-traitées qui elles, étaient toutes mortes. Or, si ces deux produits avaient déjà été testés, la combinaison fournit plusieurs avantages uniques. D'après les chercheurs, celle-ci serait la seule à pouvoir agir jusqu'à 24 heures après l'exposition aux radiations, ce qui permettrait d'envisager son utilisation chez l'homme à la suite d'une attaque ou d'un accident nucléaire. Autre point positif : les deux substances ont déjà fait leurs preuves quant à leur innocuité chez l'humain, dispensant ainsi des tests de toxicité. Ceci rend également possible un usage à titre préventif, lorsque les personnes ignorent leur degré d'irradiation.
De plus, le BPI et l'antibiotique peuvent être facilement stockés, un avantage non-négligeable en cas d'irradiations massives. Malgré ses avantages, il semblerait que, pour l'heure, la bithérapie ne puisse être utile en cas de scénarios catastrophes. Marc Benderitter, chercheur à l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) à Fontenay-aux-Roses a expliqué au Figaro : "nous traitons déjà des personnes fortement irradiées en leur injectant dès que possible trois facteurs de croissance des cellules souches de la moelle osseuse. L'IRSN l'a encore fait dernièrement pour huit patients adressés par l'AIEA après leur irradiation accidentelle par des doses supérieures à 1 gray, seuil de la nocivité certaine des rayonnements ionisants. Ce type de traitement aurait probablement été très utile aux liquidateurs les plus irradiés qui sont intervenus dans la centrale nucléaire de Tchernobyl après son explosion en 1986".
Un autre traitement prometteur en développement 
En cas d'échec, une greffe de moelle osseuse nécessaire à la restauration des cellules sanguines reste toujours possible "mais le plus souvent, une irradiation accidentelle ne touche qu'une partie du corps et les cellules souches de la moelle osseuse épargnées peuvent alors être stimulées avec simplement les facteurs de croissance", a ajouté le spécialiste.
Par ailleurs, un autre produit, le CLBL502, a déjà montré des résultats spectaculaires aux Etats-Unis et ce, même une heure après l'exposition et pour des irradiations allant jusqu'à 9 grays. Stockable à température ambiante et administré en une seule injection, le produit présenterait une toxicité réduite chez l'homme. "C'est le produit qui me semble à ce jour parmi les plus prometteurs pour protéger des effets des rayonnements mais aussi des complications des radiothérapies", confirme Marc Benderitter.
Alors qu'il n'existe encore aucun traitement valable à l'heure actuelle, la recherche dans ce domaine semble donc prometteuse pour trouver un moyen de contrer les effets secondaires à long terme de la radiothérapie.

Maxisciences

Un piège à soleil pour révolutionner l’énergie renouvelable


Pour produire de l’énergie à partir de la lumière du soleil, la lumière peut-être convertie directement via une cellule photovoltaïque, ou bien la chaleur du soleil peut être utilisée pour faire bouillir de l’eau, afin d’actionner des turbines produisant l’énergie.
Mais un troisième moyen pourrait se développer. Il s’agirait d’un processus plus direct. Il éviterait les contraintes de la première méthode, avec laquelle la conversion ne peut se faire qu’avec certaines fréquences de lumière. Il éviterait aussi un processus compliqué qui découle de la technique utilisant l’eau bouillante.
Des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (M.I.T) ont ainsi mis au point une sorte de piège direct à soleil : le dispositif consiste en une fine couche de tungstène(un métal très résistant). Une surface de cette couche fait face au soleil, et est recouverte par des trappes microscopiques. L’autre surface fait face à un type spécial de cellule solaire, est sculptée dans un structure appelé cristal photonique. Ce cristal permet à la structure d’émettre des radiations infra-rouge à la fréquence à laquelle elles sont le mieux absorbées par la cellule solaire. Ces deux surfaces seraient crées par photolithographie, processus qui permet de fabriquer des puces informatiques.
Les minuscules trappes sur la première couche captent les rayons du soleil, d’autant plus quand elles sont alignées avec eux. Le tungstène chauffé devient bien plus chaud qu’il ne pourrait l’être autrement. Pour être transformée en énergie, la chaleur est dirigée vers la cellule solaire via le cristal photonique, dont la propriété est de modifier la propagation des ondes électromagnétiques. L’idée est alors de régler le cristal de façon à ce qu’autant d’énergie que possible soit capturée.
Selon Bermel, cette technologie permettrait de convertir 37% des rayons solaires en électricité, quand les technologies actuelles n’en convertissent que 28% à 31% au mieux. Reste à essayer l’expérience dans la réalité, mais le MIT se veut assez confiant. 

Atlantico.fr

Kanzi, le singe bonobo qui sait faire du feu et se cuire un steak


Bonobovia Ltshears / Wikimedia Commons

Kanzi, le célèbre bonobo qui sait déjà communiquer avec un clavier, est désormais capable de faire du feu, de cuire un steak et de faire fondre un marshmallow au bout d’un bâton, rapporte The Daily Mail.
Agé de 31 ans et élevé par Sue Savage-Rumbaugh –primatologue experte dans la science du langage chez les singes– au Great Ape Trust de la ville de Des Moines (Iowa), le singe a développé un sens primitif de l’art culinaire. Sue Savage-Rumbaugh assure que cela montre la profonde intelligence du singe, notamment par l’effet d’un mimétisme. En effet, Kanzi a «longtemps été fasciné par la manière dont les gardiens de son camp faisaient cuire les aliments, puis on l’a encouragé à interagir avec les humains et à les copier», ajoute-t-elle.
Sur une vidéo, on peut le voir faire du feu, en ramassant du bois et des feuilles mortes, tout en tenant compte de la position du vent. Puis saisir une poêle, la mettre sur une grille et laisser le tout mijoter.
Bien que les singes bonobos et les chimpanzés utilisent de grandes brindilles et des feuilles comme des outils, aucun n'avait jamais montré une telle habileté pour la cuisson des aliments. Aussi, quand Kanzi a terminé avec le feu, le Docteur Savage-Rumbaugh lui demande de l’éteindre à l'aide d'une bouteille d'eau. Le singe va ainsi verser délicatement le liquide sur le feu jusqu'à ce qu'il s'éteigne.
Mais ce n'est pas tout. Par exemple, Kanzi prend une guimauve, la colle au bout d'une brindille et la maintient soigneusement sur les flammes, en s’assurant qu'il ne brûle pas, comme le montre ces photos.
Sue Savage-Rumbaugh ajoute que cela ne résulte pas du hasard et que «Kanzi fait du feu parce qu’il le souhaite. Très jeune, il a regardé le film La guerre du Feu qui met en scène le premier homme qui lutte pour faire du feu. Il était fasciné par ce film, il l'a regardé des centaines de fois». Et Kanzi s’en est probablement inspiré.
Son apprentissage est d’autant plus important qu’il serait à même de le transmettre, comme il l’a montré avec son fils Téco, dans le même centre de recherche que lui. De plus, son intelligence ne se borne pas à ses capacités culinaires, Kanzi est aussi capable de comprendre la signification de 3.000 mots, selon Smithsonian et peut en «lire/dire»environ 500 via un clavier.
«Qu'arriverait-il s’il était libéré dans la nature, où les autres bonobos pourraient copier son comportement? Est-ce que les bonobos sauvages pourraient apprendre à maîtriser le feu de façon indépendante tout comme nos propres ancêtres?» s’interroge le Daily Mail. Avant de s’inquiéter de ces avancées fulgurantes, mentionnant le film La Planète des Singes où ces derniers menacent la suprématie de l’humanité sur Terre.
Photo: Bonobovia Ltshears / Wikimedia Commons
Slate.fr

Il se donne 700 jours pour faire le tour du monde en courant


Il se donne 700 jours pour faire le tour du monde en courant
Après le Français Serge Girard qui a parcouru, en 2006, 19 110 kilomètres entre Paris-Tokyo en 260 jours, et les 365 marathons en 365 jours de Stefaan Engels en février 2011, voici un défi un peu plus large lancé par un australien de 50 ans, Tom Denniss.
700 jours, c'est le temps que se donne l'australien Tom Denniss pour accomplir le tour du monde en courant. Soit 29 000 kilomètres en un peu moins de deux ans. Via son site internet et Twitter, les fans pourront le suivre et interagir avec cet homme qui va parcourir pas moins de 25 pays, tous continents réunis, excepté l'Antarctique, car courir sur de la glace n'est pas vraiment ce qu'il y a de mieux...
L'homme a commencé son périple en parcourant 16,77 kilomètres entre l'Opera House de Sydney et Bondi Beach, selon 20minutes: "Je ne peux pas imaginer une meilleure manière de passer les deux années à venir. Je vais courir essentiellement vers l'est jusqu'à ce que je revienne vers Sydney". Pour sa première étape samedi, l'homme s'est déclaré dans une "forme fantastique" sur Twitter.
Au total, son objectif lui fera courir 700 marathons, ce qui lui permettra de figurer dans le livre des records Guiness, pour la "course à pied la plus rapide autour du monde". Habitué à ce genre de défi, puisqu'il a déjà parcouru 1 500 kilomètres l'année dernière de Melbourne à Sydney.

Gentside

Record de ventes d'armes à feu aux Etats-Unis pour Noël


Plus d'1,5 million d'armes à feu ont été vendues au mois de décembre aux Etats-Unis, selon les données du FBI, dont 500 000 dans les six jours précédents Noël. Un nouveau record qui s'expliquerait par la crainte d'un durcissement de la législation et un avenir sombre et dangereux.
 
Ces chiffres impressionnants sont basés sur les "background checks", les demandes de vérifications des antécédents des acquéreurs que les vendeurs d'armes doivent envoyer au FBI. Cet indicateur ne permet toutefois pas de savoir si les acheteurs ont fait l'acquisition d'une ou plusieurs armes, le nombre d'unités vendues dépasse donc très certainement les 1,5 million.
Le FBI a annoncé dès le 28 décembre que le précédent record du mois de novembre (1 534 414 demandes de vérification) avait été battu. 500 000 demandes ont été effectuées dans les six jours précédents Noël, avec un pic enregistré le 23 décembre, où 102 222 "background checks" ont été envoyés au FBI. La seconde plus grosse journée du business des ventes d'armes après le 29 novembre 2011, lendemain de Thanksgiving, qui a culminé à 129 166 requêtes.
Cette croissance ahurissante est souvent attribuée à l'élection de Barack Obama, régulièrement soupçonné de vouloir durcir le contrôle des ventes d'armes à feu. Elle a en fait démarré en 2005 et s'explique également par d'autres facteurs comme la peur de l'avenir, avance le puissant lobby de la National Rifle Association. "Je pense que les gens réalisent de plus en plus que quand quelque chose de mal arrivera, ce sera entre eux et les criminels", a déclaré un porte-parole de la NRA, faisant référence à la baisse des effectifs de police.
En face, les lobbys anti-armes comme le Brady Campaign accusent justement la NRA et autres amoureux de la gâchette d'entretenir cette peur, et notent que "de moins en moins de gens achètent de plus en plus d'armes". De quoi alimenter nos fantasmes sur les Américains du Midwest qui portent des chemises à carreau, roulent en pick up et se constituent des stocks d'armes et de munitions en prévision de la fin du monde.
Selon un rapport publié en 2007, les Etats-Unis étaient de loin le plus armé du monde avec 270 des 875 millions d'armes à feu connues. Il y aurait aujourd'hui plus de 300 millions d'armes officiellement enregistrées sur le territoire américain, possédées par 70 à 80 millions d'individus.

Fluctuat


Ils l'ont fait : la figurine articulée Steve Jobs


Une société américaine fabriquant des jouets vient de mettre en ligne quelques photos du dernier produit qu'elle propose d'ores et déjà à la vente et qu'elle commencera à expédier à ses clients dès le mois de février 2012.
Il s'agit ni plus ni moins d'une figurine articulée représentant Steve Jobs !
Cette poupée est selon les dires de ses concepteurs un hommage rendu au génie et au visionnaire qu'était le fondateur d'Apple.
Sur les étagères de certains, Steve Jobs côtoiera ainsi dans peu de temps les G.I.Joe, les Action Man ou les Powers Rangers !
Alors fake, coup de pub ou réalité ? Le culte dont a fait l'objet le PDG de la marque à la pomme lorsqu'il était vivant - encore plus depuis qu'il est décédé - m'incite à penser qu'il ne s'agit pas d'un canular.


LePost.fr