dimanche 25 décembre 2011

Ce matériau empêche sa main de brûler sous la flamme d'un chalumeau


Cet homme projette un chalumeau sur sa main. Il a réussi à prouvé l'efficacité de ce nouveau matériau qui protège de la chaleur.
Ce nouveau matériau protège totalement du feu et cet homme n'a pas peur d'aller au front en réalisant cette expérience impressionnante. Après avoir plongé sa main dans le liquide, l'homme n'hésite pas à faire le test extrême du chalumeau. C'est avec une étonnante assurance qu'il approche la flamme de sa main. Sans autre moyen de protection, il projette la flamme sur sa main. A voir sa réaction, il ne ressent aucune sensation de brûlure.
Pour montrer l'efficacité du liquide verdâtre, le cobaye dirige une flamme sur sa main et s'en tire merveilleusement bien. Une fois qu'il a éteint la flamme, on peut voir qu'il ne présente aucune marque. Seule une partie de la nouvelle substance a été noircie par le feu.
Grâce à ce produit étonnant, les ouvriers pourront avoir une protection supplémentaire sur leur lieu de travail. Ce nouveau matériau devrait donc faire fureur dans les chantiers puisqu'il offre un véritable moyen de protection aux utilisateurs.

Gentside

Ce crapaud s'amuse avec un smartphone


Ce crapaud s'amuse avec un smartphone
Ce crapaud est un as de la technologie. Il s'amuse sur un smartphone et, sans crier gare, il s'attaque au propriétaire du mobile.
Ce crapaud joue sur un smartphone à sa manière et on comprend très vite qu'il a déjà très bien compris les règles du jeu. On connaissait les applications pour divertir les chiens et les chats mais il semblerait que ce ne soient pas les seuls animaux visés par ce nouveau marché.
Le crapaud sait qu'il doit écraser les insectes qui rampent sur l'écran s'il veut gagner la partie. Mais sans doute que cette victoire personnelle ne lui suffit pas, ou simplement frustré de ne rien se mettre sous la dent malgré toutes les fourmis écrabouillées, il préfère finalement s'attaquer au doigt de celui qui lui tient gentiment le mobile.
Le propriétaire du smartphone aurait quand même pu se douter de la suite des événements. On voit clairement le crapaud qui commence à se lasser du jeu et se mettre à lorgner vers la main du propriétaire du téléphone. Seulement lui ne semple pas remarquer le petit jeu de la bête et se laisse surprendre par l'assaut de l'amphibien. Une situation délicate qui fait pourtant rire ses amis. 
Cette scène est peut-être bien la preuve que les animaux ne sont pas forcément prêts à se lancer dans le monde des jeux vidéo car le plaisir est rarement présent chez eux.

Gentside  

Au Cameroun, la prostitution masculine se fait au grand jour



Si vous débarquez à Douala, la capitale économique duCameroun, il est une curiosité qui n’est pas à rater : un lieu-dit «Carrefour, j’ai raté ma vie». L’endroit grouille de monde, de jour comme de nuit, et les petits bistrots alentour diffusent continuellement une musique rendue encore plus assourdissante par la chaleur moite de la ville. Personne ne sait d’où vient ce  nom. Mais ce que l’on peut voir, c’est que le «Carrefour-j’ai raté ma vie» est un haut lieu de débauche. Une journaliste du quotidien Le Jour a fait une incursion dans cet univers, à la rencontre des prostitués gays de Douala.
La journaliste raconte que, à première vue, on l’impression d’avoir à faire à de jeunes femmes. C’est le cas de Bertrand, 26 ans, et qui se fait appeler Aurélie. La description est hallucinante:
«Le jeune homme porte une perruque harmonieusement coiffée. Son visage est maquillé: fond de teint, rouge à lèvres, fard à paupières, faux cils. Il a les ongles longs, bien manucurés. Il arbore une généreuse poitrine que bien des filles lui envieraient. Mais, en fait, ces seins sont des préservatifs remplis d’eau et habilement fixés dans des soutiens-gorge. Un cache-sexe aplatit ses organes génitaux et l’illusion est parfaite.»
Ce déguisement, explique le quotidien Le Jour est pratiquement le même pour tous leshomosexuels travailleurs du sexe à Douala. Un phénomène encore mal connu dans ce pays, mais qui  ne semble plus surprendre personne.
Adonis Tchoudja, le président d’une association de lutte contre le sida, fait savoir que la prostitution masculine au Cameroun a pourtant démarré il y a une dizaine d’années :
«Les acteurs qui se livrent à cette activité se considèrent comme filles libres pour les prostituées femmes, le phénomène n’ayant pas encore d’appellation courante pour les hommes.» Il ajoute que si leur nombre n’est pas encore bien déterminé, tout porte à croire qu’il s’agit d’une population à très haut risque d’exposition au VIH.
Une menace qui ne semble pas prise au sérieux par ces jeunes hommes, qui vendent leurs charmes dans les rues Douala. Big Mami, un autre jeune homme, 27 ans, qui a accepté de se confier à la journaliste du Jour, le dit sans détour :
«Quand quelqu’un me plait, s’il veut utiliser des préservatifs, on le fait ; s’il ne veut pas, on ne les utilise pas. Mais quand je n’aime pas une personne, j’utilise toujours le préservatif.»
Bien souvent d’ailleurs, le tarif est doublé pour une passe sans capote: 4.000 ou 5.000 francs CFA (entre 3 et 5 euros) au lieu de 2.000.
«Dès qu’on finit les rapports, je me nettoie et ça va», explique Big Mami, certain de pouvoir éviter, par ce simple geste, d’être contaminé par le VIH.
Mais les gays qui se prostituent au Cameroun, n’offrent pas leurs charmes qu’aux hommes.  Le Jour indiquent qu’ils satisfont aussi les plaisirs des femmes, souvent très âgées et délaissées ou de personnes à la santé fragile. Comme Marie-Ange, devenue paraplégique à la suite d’une crise cardiaque. Ou encore Albert, épileptique, que ses copines quittent chaque fois qu’il fait une crise. Alors, pour être sûr d’avoir du plaisir, il vient le prendre chez les garçons-filles du «Carrefour j’ai raté ma vie».
Lu sur Le Jour
Slate.fr

Génocide arménien : la députée UMP à l'origine du texte victime de menaces


Valérie Boyer, vice-présidente du groupe d'amitié France-Arménie, lors du vote de son texte à l'Assemblée, jeudi.
La députée UMP Valérie Boyer, à l'origine de la proposition de loi réprimant la négation des génocides dont celui des Arméniens, a déclaré sur BFMTV avoir reçu"des menaces de mort et de viol". Elle affirme que ses parents et ses enfants ont également été visés par des menaces. "Je me dois de déposer plainte et je le ferai", explique-t-elle.
Dimanche, son site internet a été victime d'un piratage par des militants pro-Turquie qui dénoncent anonymement l'aspect électoraliste du texte voté jeudi par l'Assemblée nationale. L'adresse www.valerie-boyer.fr renvoyait automatiquement vers un écran noir affichant le drapeau de la Turquie et un message non signé en deux langues, en turc et en anglais, s'en prenant au gouvernement français et à la communauté arménienne de France.
Capture écran du site de Valérie Boyer.
"Vous, la diaspora arménienne, êtes de tels lâches que vous n'avez pas le cran d'ouvrir les archives arméniennes et de faire face à la vérité", écrivent les auteurs du message, pour qui "la vérité" est qu'on ne peut pas parler de "génocide arménien". "Vous, les Français, êtes tellement pitoyables et pathétiques que vous méconnaissez les vérités pour des voix", ajoutent-ils, en allusion aux élections présidentielle et législatives à venir en France.

Capture écran du site de Valérie Boyer.DR
L'adresse du site de Valérie Boyer, vice-présidente du groupe d'amitié France-Arménie, renvoie désormais vers un message d'erreur de l'hébergeur.
L'Assemblée nationale a adopté jeudi la proposition de loi pénalisant la contestation de tout génocide, dont celui des Arméniens en 1915, provoquant la colère de la Turquie, le gel de sa coopération militaire avec la France et le rappel de son ambassadeur à Paris. Le premier ministre turc a répliqué en accusant la France d'avoir commis un "génocide" en Algérie.
La proposition de loi de Valérie Boyer, députée UMP de Marseille où vit une forte communauté arménienne, avait reçu le soutien du gouvernement qui a permis son inscription à l'ordre du jour de l'Assemblée. Le texte doit désormais être inscrit à l'ordre du jour du Sénat. Le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a jugé peu probable que le texte soit adopté définitivement par le Parlement d'ici la fin de la législature en 2012.
Le Monde.fr (avec AFP)

L'Iranienne Sakineh, condamnée à la lapidation, pourrait être pendue


L'Iranienne Sakineh Mohammadi Ashtiani a été condamnée à mort par lapidation en 2006 pour adultère et complicité dans le meurtre de son mari.
La peine de mort par lapidation prononcée contre l'Iranienne Sakineh Mohammadi Ashtiani, condamnée pour adultère, pourrait être transformée en pendaison, rapporte dimanche 25 décembre l'agence de presse Isna.
Sakineh Mohammadi Ashtiani a été condamnée à la lapidation en 2006 pour adultère et à dix ans de prison pour complicité dans le meurtre de son mari. Sa condamnation à mort a été suspendue l'année dernière après la vague d'indignation soulevée par son cas dans le monde entier.
"Nous ne sommes pas pressés. (...) Nos spécialistes de la loi islamique sont en train d'examiner la condamnation d'Ashtiani pour voir si on peut transformer la peine de lapidation en pendaison", a déclaré Malek Ajdar Sharifi, chef de la justice de la province de l'Azerbaïdjan oriental, où Sakineh Mohammadi Ashtiani purge actuellement sa peine.
En vertu de la charia (loi islamique), en vigueur depuis la révolution de 1979, l'adultère est passible de la peine de mort par lapidation en Iran tandis que le meurtre, le vol et le viol sont passibles de pendaison. L'Union européenne avait qualifié l'année dernière de "barbare" la condamnation à mort par lapidation, le Vatican avait appelé à la clémence et le Brésil avait offert l'asile politique à Sakineh.

Le Monde.fr

Ils sont tués en ouvrant leurs cadeaux de Noël


Dallas Morning News
Les forces de l’ordre ont indiqué que les corps étaient ceux de quatre femmes et de trois hommes. Deux des tués sont âgés d’une soixantaine d’années, les autres ayant aux alentours de 18 à 20 ans. Les autorités n’ont pas dévoilé l’identité des victimes, ni avancé de mobile à la tuerie.
Il semble que les victimes étaient en train d’ouvrir des cadeaux de Noël lorsque la fusillade a eu lieu. La porte d’entrée n’était pas forcée, rien n’indiquait une lutte et les victimes étaient mortes depuis peu de temps lorsque la police est arrivée.
Deux armes de poing ont été découvertes sur place, a indiqué le sergent Robert Eberling de la police de Grapevine, estimant qu’il s’agissait du pire massacre dans l’histoire de la ville.
Une région vinicole
«C’est tragique. Nos services n’avaient encore jamais rien vu de tel, surtout ici à Grapevine. C’est le genre de choses que nous lisions dans les journaux, nous sommes sous le choc», a-t-il reconnu.
La ville de Grapevine, à environ 35 km de Dallas, compte 46.000 habitants. Surtout connue dans les environs pour ses vignobles et son centre historique, elle a la réputation d’une localité paisible.
La police a découvert les corps après avoir répondu à un appel d’urgence provenant de l’appartement, dont elle a semble-t-il, selon Eberling, dû enfoncer la porte en arrivant. Personne n’a rapporté avoir entendu de coups de feu.
Tribune deGenève

Pourquoi nous n'avons rencontré aucun extraterrestre


Happy Earth Day, Big Blue Marble!
Allons nous parvenir à surmonter leparadoxe de Fermi. Dans les années 1940, Enrico Fermi l'un des plus grands physiciens de l'histoire, prix Nobel et l'un des inventeurs de la bombe atomique, s'étonnait du paradoxe suivant: la vie a évolué vite et irrésistiblement sur terre. Il y a environ 100 millions d'étoîles dans notre galaxie la Voie Lactée. La vie doit être extrêmement répandue dans notre galaxie et une espèce évoluée doit être capable de coloniser la galaxie en quelques millions d'année. Or, nous n'avons perçu aucune trace d'intelligence extraterrestre. «Où sont-ils?» s'interrogeait Enrico Fermi.
Dans Seed Magazine, Geoffrey Miller, professeur de psychologie à l'Université du Nouveau Mexique apporte quelques réponses. Il souligne d'abord que l'évolution naturelle de la vie vers toujours plus de complexité et d'intelligence va dans le sens d'Enrico Fermi et que les découvertes astronomiques récentes ne font que renforcer son paradoxe. Un habitat offrant les mêmes conditions que la terre dans notre galaxie doit être très commun. Plus de 150 planètes ont été découvertes et il semble que bon nombre d'étoiles possèdent des planètes susceptibles d'abriter la vie. A tel point que la question est de savoir si nous trouverons en 2012 une vraie jumelle de la terre. L'intelligence extraterrestre devrait donc être omniprésente. Et pourtant, après 40 ans de recherche intensive qui continuent encore aujourd'hui… rien. Pas un signal radio, pas un vaisseau spatial à l'horizon, aucune rencontre de quelque type que ce soit.
Pourquoi? Il y a deux explications possibles. «Peut-être notre science surévalue la possibilité d'évolution d'une intelligence extraterrestre ou peut-être les intelligences technologiquement évoluées ont une tendance à s'autolimiter ou à s'autodétruire».
Après Hiroshima et pendant la guerre froide, il était courant d'imaginer des intelligences extraterrestres se détruisant dans des guerres nucléaires comme les humains étaient susceptibles de le faire. La perception des choses a changé aujourd'hui et Geoffrey Miller imagine une explication peut-être encore plus terrible. Les aliens ne se sont pas détruits eux-mêmes «parce qu'ils sont trop occupés à faire des jeux sur ordinateurs». Ils ont oublié d'envoyer des signaux radios et de conquérir la galaxie car ils sont trop narcissiques, trop occupés à satisfaire leurs besoins personnels dans une réalité virtuelle.
Est-ce le destin des cervaux trop évolués? Coloniser la galaxie «serait bien plus difficile que de prétendre le faire en filmant la Guerre des étoiles». L'humanité recherche les loisirs, les plaisirs qui donnent la sensation fausse à notre cerveau que nous sommes satisfaits et en pleine santé. La technologie qui nous nourrit de ses sensations fausses évolue bien plus vite que notre cerveau encore animal.
Dans les années 1900, la plupart des inventions concernaient la réalité physique (les voitures, les avions, la lumière électrique, les fermetures éclairs..), aujourd'hui , la plupart des inventions concernent la réalité virtuelle.
Peut-être que les aliens évolués ont suivi le même chemin et que leurs espèces se sont éteintes à force de consacrer de plus en plus de leur temps et de leur énergie vitale à stimuler leurs plaisirs. Un sombre destin.
Photo: Happy Earth Day, Big Blue Marble
Slate.fr

Ordinateurs, télévisions, tablettes... Sommes-nous accros aux écrans?


A trop vivre avec la télé et les ordinateurs, notre cerveau serait en train de se transformer. Et pas de bonne manière. Examinons les alertes des scientifiques.
Un trader pakistanais devant son PC en 2010. REUTERS/Akhtar Soomro 
La vie par écrans interposés? Une exaltation continument relancée. A chaque seconde,  un échange, une information, une image, un récit, une enfilade de surprises. Soi, et le monde pour soi, grâce à un clic. Qui aurait imaginé un jour éprouver un tel nirvana, embrasser tant de liens et être autant auto suffisant?
Et voilà que des scientifiques viennent gâcher la fête. A trop vivre de l’autre côté de l’écran, nous serions en train de perdre raison. Des drogués, des somnambules: notre cerveau serait en train de se transformer. Même si ces prophéties ne sont pas si nouvelles, le temps consacré aux écrans s’étant démultiplié au cours des dernières années — les Français y passent la moitié de leur temps de loisirs, examinons ces alertes.
D’abord celle qui concerne l’écran le plus regardé: la télévision. Le neuroscientifique Michel Desmurget, dans son livre TV Lobotomie (Max Milo, 2011), armé des centaines de travaux qui établissent une corrélation entre l’exposition aux images télévisuelles et la dégradation des compétences cognitives et sociales, en appelle, après bien d’autres chercheurs, à une prise de conscience collective.
Il désigne plus que tout son rôle néfaste dans l’environnement éducatif des enfants. Selon lui, la télévision  formate le développement du cerveau, entrave la progression linguistique, génère des troubles de l’attention, subordonne la façon de penser, contraint l’imagination… bref, cette maîtresse du logis «constitue du point de vue ontogénétique un temps stérile, parfaitement inutile. Elle n’enseigne rien, ne câble rien, et en dernière analyse ne sollicite aucune des compétences fondamentales que le cerveau en formation doit construire», écrit-il.
Où sont les virtuoses du multitasking?
Les thuriféraires de la Web culture peuvent-il se réjouir de cette vision à charge contre «l’ancêtre d’internet»? Pas du tout. De fait, le chercheur, rappelant que selon plusieurs études la majeure partie des jeunes n’utilisent que les applications les plus simples de cet outil et sont loin d’être des virtuoses de la recherche dans le réseau et du multitasking, inclut internet dans sa dénonciation.
Ces accusations contre la société des écrans s’inscrivent dans la suite d’autres analyses récentes, par exemple, celles du journaliste Nicholas Carr (Internet  rend-il bête?, Robert Laffont, 2011), ou celles du philosophe Jannis Kallinikos (Governing Through Technology. Information Artefacts and Social Practice, Palgrave Macmillan, 2010).
Ces travaux pointent la main invisible (du marché) qui, derrière l’architecture sans cesse perfectionnée des moteurs de recherche ou des réseaux, incite l’internaute à circuler sans répit et le plus vite possible, moyen pour l’opérateur de maximiser les recettes publicitaires qu’il tire de cette déambulation.  
«Les profits de Google sont directement liés à la rapidité à laquelle les gens absorbent de l’information… Chacun de nos clics crée une rupture de notre concentration, une perturbation ascendante de notre attention…. Google est vraiment au sens propre dans le business de la distraction», écrit Nicholas Carr.
Les sites d’information, ou communautaires comme Facebook et Twitter, fonctionnent sur le même modèle, l’injonction à la rapidité de consultation, en lançant des alertes de plus en plus rapprochées. Résumons: nos cerveaux survolent cette marée d’informations, et, et happés dans les mâchoires de l’urgence, perdent l’aptitude à la réflexion en profondeur.
Les médias influent-ils sur les comportements?
Aucune raison de douter de la bonne foi des contempteurs de la civilisation des écrans.  Le passage d’une société de l’écrit à une société des images, d’une lecture de type linéaire propice à la réflexion, d’une part, à une circulation dans des hypertextes qui favorise «la lecture en diagonale, la pensée hâtive et distraite, et l’apprentissage  superficiel» (Nicholas Carr), de l’autre: tout ceci mérite considération et interrogations.  
Toute l’œuvre de Marshall McLuhan est consacrée aux effets de la technologie sur les sens, et ce théoricien des communications n’a cessé d’affirmer que les transformations dans les modes de sollicitation du cerveau induisaient des changements culturels cruciaux: ce qui était plus intuitif que prouvé à son époque s’est trouvé largement confirmé par les travaux des neurologues.
Toutefois l’axe du déterminisme technologique emporte des limites, car il est difficile d’isoler, dans sa pureté du diamant, l’effet média parmi l’ensemble des paramètres cumulatifs (historiques, sociaux culturels, familiaux, individuels,  etc) qui influent sur les comportements: par exemple, sur l’échec scolaire ou les attitudes violentes, deux préoccupations souvent imputées à la responsabilité des médias d’images.  
«Il serait sage de réserver tout jugement de valeur dans l’étude des médias, puisqu’il est impossible d’en isoler les effets», notait raisonnablement l’auteur de Pour comprendre les médias.
Par ailleurs, d’autres travaux infirment la toute puissance des médias électroniques. La sociologie fonctionnaliste américaine, en s’écartant de la théorie des effets, et en empruntant d’autres pistes (modes d’utilisation, gratification attendue, thème de l’agenda: «A quoi les médias font-ils penser?», mécanismes de formation de l’opinion, etc) montrent que les interactions entre les médias et la société, qui procèdent d’un mouvement bi-directionnel, sont infiniment plus complexes que ne le suggère l’approche par la causalité directe.
Engourdissement
Les études sur la réception, enfin, grande spécialité de la sociologie anglaise des médias (école de Birmingham), désignent un spectateur actif, qui s’appuie sur sa propre expérience, sa culture, son environnement immédiat, sa capacité de socialisation, pour interpréter  les messages,  construire ses propres défenses et s’approprier  des textes médiatiques.
Cela étant, il est vrai que les pratiques d’écrans croissent de façon spectaculaire, en raison de la profusion des supports (télé, tablettes, smartphones), de leur nomadisme,  et de l’infinité des contenus qui y circulent. Les outils de communication en réseaux, promesses de toujours plus de gratifications et d’excitations, ont fait entrer les secteurs de l’information dans le domaine des marchandises à caractère addictif, décuplant de façon considérable une propension déjà observée à propos de la télévision.
Plutôt que de porter l’attaque contre les contenus et les usages, tellement diversifiés qu’aucune opinion à leur endroit ne pourra jamais faire consensus, l’approche pertinente, semble-t-il, c’est donc bien de s’alarmer de la dépendance possible à l’égard de la glisse sur écrans. L’ivresse qu’y trouve l’usager est bien supérieure à celle procurée par le feuilletage de livres et par beaucoup d’autres activités récréatives.
S’y mêlent en effet le plaisir de l’exploration curieuse et le sentiment de puissance que procure le fait d’être le commandant de bord du voyage. Or  la surconsommation médiatique produit à la longue plusieurs «engourdissements», comme l’indiquait Marshall McLuhan: de la mémoire, de la concentration, de certaines facultés comme la raison et la perception.
Comment retrouver le graal de la pensée méditative –que Nicholas Carr, et bien d’autres, appellent de leurs vœux? La plupart des auteurs préconisent l’ascèse médiatique –ou tout comme.
Nicholas Carr a quitté Boston et est allé vivre dans une petite ville du Colorado où la connexion ADSL étant déficiente,  il a résilié tous ses comptes aux réseaux sociaux, se contentant d’une liaison internet pour quelques heures par jour.
Envie de décrocher?
Michel Desmurget érige comme modèle les méthodes éducatives des familles sans télévision (rappelons: 10 % dans les milieux de cadres et 2 % dans les milieux ouvriers), ou celles qui en restreignent drastiquement l’usage à une poignée d’heures par semaine: des familles où les enfants sont incités à lire, faire du sport, se promener, s’adonner à des jeux qui mobilisent la participation et la créativité, et où les phases d’ennui sont tenues comme formatrices.
Cette radicalité dans la diète laisse entendre que les médias génèrent une telle addiction qu’une  rupture brutale est nécessaire pour en venir à bout, comme pour l’alcool —au premier verre, l’alcoolique repique. Mais qui est capable et a vraiment envie d’un tel sevrage? Qui a, à ce point, envie de se dissocier de la culture commune, celle que tout le monde connaît et pratique?
Rappelons que Marshall McLuhan, prophète controversé à son époque, devenu idolâtré à l’ère d’internet, n’avait pas une vision si dramatique des outils de communication modernes, et qu’il en louait certains aspects. Il voyait dans la télévision et les nouveaux médias un moyen de retribaliser les sociétés,  d’induire «en profondeur» une participation du public, de revitaliser la vie sensorielle et l’imagination.
Monique Dagnaud
Slate.fr

Naufrage : au moins 38 migrants haïtiens meurent au large de Cuba


Photo Reuters
Au moins 38 migrants haïtiens sont morts et 87 ont été secourus samedi 25 décembre par des garde-côtes cubains après le naufrage de leur embarcation au large de Cuba, a annoncé la Défense civile cubaine. Parmi ces migrants, des femmes et des enfants. L'embarcation 'à demi-immergée' a été repérée à une centaine de mètres de la côte de Punta de Maisi, à l'extrême est de Cuba par les garde-côtes.
La Défense civile, qui n'a pas précisé le type d'embarcation concerné, a indiqué que la Croix-Rouge et les garde-côtes poursuivaient les opérations de recherche d'autres éventuels survivants.
NAUFRAGES FRÉQUENTS DANS LES CARAÏBES
Les naufrages d'embarcations de fortune transportant des migrants haïtiens -mais aussi cubains- sont fréquents dans les Caraïbes. Les migrants espèrent trouver de meilleures conditions de vie aux Etat-Unis.
En juillet 2009, quelque 70 migrants haïtiens avaient perdu la vie dans le naufrage de leur embarcation au large des îles britanniques des Turks-et-Caicos. Chaque année, des milliers de Haïtiens tentent de traverser les 1 000 km qui séparent leur pays, le plus pauvre d'Amérique des Etats-Unis dans des embarcations précaires. 



LeMonde.fr

Nigeria: Explosions mortelles près de trois églises


Des policiers sur les lieux d'un attentat à Jos, le 24 décembre 2010, au Nigeria
MONDE - Les attentats présumés, qui se sont déroulés ce matin, ont fait plus de 27 morts...
Un attentat présumé a fait au moins vingt-sept morts dimanche de Noël près d'une église catholique non loin de la capitale du Nigeria, selon un prêtre citant un bilan révu à la hausse que lui ont fourni les services de secours. 
Peu après, à Jos, ville du centre du Nigeria et épicentre de violences récurrentes,des habitants ont dit avoir entendu une explosion près d'une église également, au moment d'une cérémonie de Noël.
Peu après, une troisième église située à Gadaka, une ville de l''Etat de Yobe,a été touchée par une explosion qui a fait de nombreux blessés, rapportent des habitants.
Ces attentats ont été rendiqués par la secte islamiste Boko Haram qui prône l'introduction de la charia dans un pays à la population également partagée entre musulmans et chrétiens.
Ce mouvement a revendiqué l'attentat suicide d'août 2011 contre le siège des Nations unies à Abuja, qui avait fait 24 morts.
Il s'était également attribué la responsabilité d'une vague d'attaques sanglantes le 24 décembre 2010, veille de Noel, qui avaient visé plusieurs églises et, avec les représailles qui avaient suivi, avaient fait des dizaines de morts à Jos.
Série d'attaques
Jeudi et vendredi derniers, une série d'attaques dans trois villes du nord-est, où Boko Haram est particulièrement active, ont donné lieu à des affrontements avec les forces de l'ordre. Ces violences pourraient avoir fait jusqu'à 100 morts, selon une source policière et un responsable d'ONG.
L'armée a affirmé avoir tué 59 membres de la secte rien qu'à Damaturu.
Damaturu et Potiskum, dans l'Etat de Yobe, et Maiduguri, capitale de l'Etat voisin de Borno, avaient été secouées par des explosions et des tirs jeudi, suivis de combats avec policiers et soldats.
Les violences se sont poursuivies vendredi à Damaturu. Samedi, le calme semblait revenu dans la région.
Un homme s'exprimant régulièrement au nom de Boko Haram, Abul Qaqa, a déclaré vendredi à l'AFP que ces attaques avaient été menées "pour venger la mort de nos frères tués par les forces de sécurité en 2009".
Il faisait référence à une insurrection de la secte en 2009, brutalement réprimée par les autorités, avec des centaines de morts.
Volonté de créer un Etat islamique
Le porte-parole a assuré que Boko Haram continuerait de commettre des violences jusqu'à la création d'un Etat islamique au Nigeria.
Ce pays pétrolier, le plus peuplé d'Afrique (160 millions d'habitants), compte environ autant de musulmans, plus nombreux dans le nord, que de chrétiens, majoritaires dans le sud.
Les actions menées par Boko Haram ont évolué, devenant plus sophistiquées et mortelles depuis des mois.
Des observateurs craignent que des membres de la secte aient développé des liens avec la branche maghrébine d'Al-Qaïda.
20minutes.fr
 Description : Importé par 20minutes.fr

Le peuple nord-coréen meurt de faim


D'après l'ONU, six millions de personnes -un quart... (Photo: archives Reuters)

(SEOUL) La Corée du Nord se prépare à de grandioses funérailles pour son dirigeant défunt Kim Jong-Il, mais le peuple a faim dans les campagnes, soulignent les observateurs.
Autour du corps de l'ex-numéro un placé dans un cercueil de verre d'un mausolée de Pyongyang, la télévision du régime communiste montre depuis près d'une semaine un défilé d'hommages des membres de l'élite, apparemment bien nourris et correctement habillés.
Mais hors du champ des caméras, largement focalisées sur la capitale, de nombreux Nord-Coréens des villes secondaires et des campagnes sont dans le dénuement, peinant à manger correctement voire mourant de faim, d'après les travailleurs humanitaires et les réfugiés qui ont fui le pays.
Le système de distribution centralisé de la nourriture s'est écroulé et de mauvaises conditions climatiques ont ruiné plusieurs récoltes, laissant le pays très dépendant de l'aide extérieure.
«La remise de la nourriture à Pyongyang ne peut être comparée à celle du reste du pays parce que c'est la vitrine de la Corée du Nord», explique Yeom Kwang-Jin, exilé en Corée du Sud aidant les transfuges du Nord.
«À Pyongyang, les gens reçoivent un peu, ailleurs, la distribution a complètement stoppé. Les gens se tournent vers le marché noir pour survivre.»
Sous le règne de Kim Jong-Il, une terrible famine a tué des centaines de milliers de Nord-Coréens dans les années 1990, alors que le pays finançait des recherches pour développer la bombe atomique. Aujourd'hui encore, la nourriture fait défaut.
«Personne ne peut manger trois repas par jour. Les gens font ce qu'ils peuvent pour manger au moins une fois», raconte Lee Hae-Young, directeur de l'Association des transfuges nord-coréens. «La moitié de mes amis restés là-bas sont soit morts de faim soit quasi invalide et n'ont plus de dent.»
D'après l'ONU, six millions de personnes -un quart de la population- ont un besoin urgent d'aide nutritive dans le pays.
Jonathan Dumont, du Programme alimentaire mondial, s'est rendu en Corée du Nord cette année. Il a vu un enfant de quatre ans si faible qu'il ne pouvait se tenir debout et des écoliers de sept ans trop mal nourris pour jouer dehors.
«Les rations quotidiennes ont été réduites à quelques petites pommes de terre par personne, un tiers de ce qu'elles étaient auparavant», décrit-il.
Une ONG basée à Séoul, Good Friends, assure que de nombreux paysans ne mangent que de la bouillie d'herbe.
Mais les enfants ne peuvent souvent pas digérer la mauvaise herbe et la paille, qu'ils mélangent à du maïs quand ils en ont, et en meurent parfois.
La population souffre aussi du manque de chauffage qui transforme en cauchemar le rigoureux hiver nord-coréen.
«L'électricité ne fonctionne que deux heures par jour à Pyongyang, et pas du tout dans le reste du pays», affirme un réfugié animant des émissions de la Radio ouverte pour la Corée du Nord, basée en Corée du Sud.
Les habitants en sont quelquefois réduits à utiliser le bois de leurs meubles pour se chauffer.
Dans les années 1960, la Corée du Nord communiste était pourtant plus riche que son voisin capitaliste du Sud, mais elle a plongé dans les années 1990, lorsque l'aide du grand frère soviétique s'est éteinte avec l'URSS.
Le produit intérieur brut par habitant du Nord est aujourd'hui près de 20 fois inférieur à celui du Sud, où la croissance fut quasiment ininterrompue depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
En 2009, le gouvernement nord-coréen a lancé une brusque réévaluation de sa monnaie qui a tourné à la catastrophe, appauvrissant encore davantage la population.
Le régime se maintient toutefois grâce à une furieuse politique de répression qui l'a conduit à enfermer 200 000 opposants supposés dans des camps «épouvantables» au cours de la décennie écoulée, selon Amnesty International.
Les prisonniers y mangent des rats voire les graines trouvées dans les excréments d'animaux, affirme l'organisation.
Saisissant contraste avec les photos officielles, des images ayant filtré hors de ce pays fermé montrent les difficultés des pauvres hères relégués dans les confins septentrionaux du pays.
Dans une vidéo filmée sous le manteau en 2010 par un journaliste militant nord-coréen travaillant avec le magazine japonais Rimjingang, une maigre femme de 23 ans ramasse de l'herbe.
Lorsque le reporter lui demande ce qu'elle mange, elle répond: «rien». Son corps sans vie a été retrouvé quelques mois plus tard, d'après la publication.


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