lundi 28 mai 2012

Des cellules de peau ont permis de créer des cellules cardiaques humaines



Pour la première fois, des chercheurs israéliens ont réussi à transformer des cellules humaines de peau en cellules de cœur et à les greffer à du tissu cardiaque de rat.
Stade préliminaire à la greffe de ces cellules aux patients eux-mêmes, cette opération ouvre des perspectives pour soigner les personnes atteintes d’insuffisance cardiaque.
EN QUOI CONSISTE L’INNOVATION DES CHERCHEURS ?
Affections courantes, l’insuffisance cardiaque et la crise cardiaque (infarctus du myocarde) sont deux pathologies dues à une dégradation, voire une nécrose, des cellules cardiaques musculaires, qui ne peuvent plus, alors, assurer les contractions nécessaires à la propulsion du sang artériel (oxygéné) dans tout l’organisme. Or ces cellules, les cardiomyocytes, ne se régénèrent pas beaucoup naturellement. D’où l’idée de les remplacer par des cellules neuves à défaut d’être totalement jeunes. C’est la thérapie cellulaire.
Dans un travail publié dans l’European Heart Journal le 24 mai, les chercheurs du Centre médical Rambam, au Technion de Haïfa (Israël), sous la conduite du cardiologue Lior Gepstein, ont prélevé des cellules de la peau chez deux hommes, âgés de 51 et 61 ans, souffrant d’insuffisance cardiaque. Objectif : transformer ces cellules in vitro en cardiomyocytes fonctionnels puis les greffer à du tissu cardiaque de rat afin de vérifier leur parfaite aptitude à se contracter. Résultat : les cellules humaines ainsi implantées ont pu battre de manière synchronisée.
COMMENT ONT-ILS TRANSFORMÉ LES CELLULES DE PEAU ?
Une fois prélevées chez les patients, les cellules de la peau ont été modifiées par l’injection de trois gènes, au moyen d’un virus particulier. Ces trois gènes ont permis de remettre la pendule de ces cellules à zéro. Autrement dit, de les reprogrammer et de les rendre, à l’instar de cellules souches embryonnaires, pluripotentes, c’est-à-dire capables de donner naissance aux 200 types de cellules qui constituent notre organisme.
Les cellules induites par cette opération génétique ont ensuite été implantées dans du tissu cardiaque frais afin qu’elles poursuivent leur différenciation. Au bout de trente jours, plus rien ne permettait de distinguer les cellules issues des patients de celles provenant de sujets en bonne santé. Ensuite, elles ont été transplantées dans du tissu cardiaque de rat. Les deux lignées de cellules n’ont alors eu aucun problème à se synchroniser et à battre en rythme. « Le principe est donc validé : c’est ce qu’on appelle une preuve de concept » , indique Jean-Marc Lemaître, biologiste spécialiste de ces cellules à Montpellier (Inserm, CNRS, université), qui rappelle qu’une démonstration analogue a déjà été faite avec des cellules souches pluripotentes embryonnaires.
POURQUOI CETTE RECHERCHE EST-ELLE PROMETTEUSE ?
Elle permettrait à la fois de réimplanter les propres cellules d’un patient en évitant les risques de rejet de greffe, et de disposer d’une source importante de cardiomyocytes. Reste, toutefois, à produire plus de cellules cardiaques (les chercheurs en ont obtenu quelques millions mais il en faudrait un milliard pour remplacer celles détruites lors d’un infarctus), et plus rapidement. En effet, comme il faut deux semaines pour reprogrammer les cellules de la peau en cellules souches induites, on est encore loin des délais d’une transplantation d’urgence. Les chercheurs comptent commencer les premiers essais cliniques dans une dizaine d’années.
DENIS SERGENT

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La police abat à Miami un homme nu en pleine crise de cannibalisme


Capture écran du site du quotidien américain Miami Herald.
La police a abattu samedi à Miami un homme nu qui dévorait en pleine rue le visage d'un autre homme, grièvement blessé, rapportent les médias américains.

L'histoire est digne des pires films d'horreur. La police a abattu samedi à Miami un homme nu qui dévorait en pleine rue le visage d'un autre homme, grièvement blessé, rapportent les médias américains.

L'attaque, survenue en début d'après-midi sur une voie express de la ville de Floride, pourrait être due à un nouveau type de LSD, une drogue synthétique, selon la police.  "Souvent quand on voit un homme qui a ôté tous ses vêtements et qui est devenu très violent, c'est le signe d'une crise de délire due à une surdose de drogue", a déclaré un responsable à une chaîne locale : "Les personnes qui en sont victimes ont l'impression que leurs organes brûlent à l'intérieur de leur corps".

Quoiqu'il en soit, plusieurs témoins qui ont assisté à la scène ont tenté de mettre un terme à l'agression et ont prévenu les forces de l'ordre. "Je lui ai dit de s'éloigner et ce type a juste continué à dévorer l'autre homme", a expliqué à la télévision une personne évoquant une scène digne d'un film d'horreur"avec du sang partout". L'agresseur a "relevé la tête avec des morceaux de chair dans la bouche et a grogné", a poursuivi le témoin.

Malgré l'arrivée de policiers sur place, il n'a pas cessé de manger le visage de sa victime jusqu'à ce qu'un policier l'abatte de plusieurs balles. Les trois quarts du visage de sa victime, un sans domicile fixe selon la presse américaine, manquaient quand elle a été conduite dans un état grave à l'hôpital.

TF1 NEWS

vendredi 25 mai 2012

L'invisibilité aux portes de la réalité


Photo de la plaque d'invisibilité pour les vagues ou bouclier anti-tsunami (Crédits : CNRS Photothèque / Stéfan ENOCH)

Devenir "invisible" par l’œil humain, le fantasme ne date pas d’hier, mais imaginez plutôt une invisibilité protectrice, celle qui nous permettrait d’éviter les séismes ou encore les tsunamis. Le 23 mai,Maxisciences s’est rendu au CNRS à une conférence présentant les dernières avancées dans le domaine...
Il est un vieux rêve auquel aspire l’Homme depuis la nuit des temps : l’invisibilité. Au même titre que voler ou respirer sous l’eau, ce qui était de l’ordre de l’imaginaire dans le passé, est aujourd'hui sur le point de devenir crédible, possible même. Mais l’invisibilité ne se réduit pas à faire "disparaître" un objet ou une personne, les "capes d’invisibilité" se révéleraient aussi extrêmement intéressantes en matière de protection : que se soit contre les séismes, les tsunamis mais aussi pour de nombreuses ondes, lumineuses, mécaniques ou sonores.
Les capes anti-tsunami et anti-séisme
Imaginez une plateforme offshore, un aéroport, une centrale nucléaire, qu’un éventuel tsunami ne pourrait submerger, ou encore une zone entièrement à l’abri de la moindre secousse sismique. Nous y sommes presque. La cape à vague ou cape anti-tsunami conçue en 2008 par les équipes de Stephan Enoch de l’institut Fresnelà Marseille offre la possibilité de repousser les ondes mécaniques de la houle. De forme circulaire, elle est capable par son agencement en "plots" formant des cercles concentriques (en photo ci-contre) de contraindre les ondes à la contourner, épargnant ainsi le centre de la structure.
Après avoir réalisé des expérimentations sur des prototypes de la taille d’un CD, les chercheurs projettent sous peu d'appliquer le procédé à grande échelle (200 mètres de diamètre). Si cela fonctionne, la cape pourrait alors se montrer d’une grande utilité pour protéger des structures installées au centre de ce bouclier. Mais le tsunami n'est pas le seul cataclysme envisagé. La méthode de l’invisibilité pourrait aussi être appliquée pour la protection contre les ondes sismiques.
Les chercheurs de l’institut Fresnel ont en effet eu l’idée de mettre au point un dispositif contre ces ondes dévastatrices dans certaines régions du monde. Toutefois, cette plaque dite "anti-vibration" ne permet malheureusement pas pour l’instant de parer à toutes les ondes sismiques. Il reste donc encore du travail à accomplir en collaboration avec les géologues pour pouvoir un jour mettre en application cette cape anti-séisme.
Alors que de nombreuses recherches sur la quête de l’invisibilité protectrice sont en cours dans le monde entier, ce n'est cependant pas le seul objectif nourri par les scientifiques. Car les projets visent aussi une échelle beaucoup plus petite.
Les métamatériaux, un "trou" dans la matière
"Mettez trois miroirs judicieusement agencés autour d’un objet, et vous n’y soupçonnerez même pas sa présence. Maintenant, nous pouvons remplacer ces miroirs par des métamatériaux", explique Claude Arma, directeur de recherche CNRS à l’institut Fresnel. En effet, les progrès effectués dans la connaissance de la matière ont permis de concevoir ce que l’on appelle des métamatériaux. Ces composés artificiels à l’échelle nanométrique se caractérisent en fait par leur capacité à dévier la trajectoire d’une onde lorsqu’elle arrive sur eux.
Au lieu d'être bloquée, l’onde contourne ainsi le corps pour retrouver ensuite sa trajectoire initiale et poursuivre sa propagation. Un peu comme lorsqu’un fluide rencontre un obstacle : ce dernier contraint le liquide à le contourner sans arrêter sa progression. Mais en quoi cet étrange métamatériau est-il un obstacle pour les ondes ? Comme pour le bouclier anti-tsunami, la particularité de ce composé se trouve dans sa structure : les nanostructures du métamatériau, en recevant une onde incidente, répondent par l’induction d’un champ magnétique lui-même capable de dévier ces ondes.
Dès lors, une multitude de type d’ondes peuvent potentiellement être déviées et retrouver leur trajectoire initiale à toutes les échelles et quelle que soit leur nature, électromagnétique à l’instar de la lumière, mais aussi sonore ou mécanique.
La transformation de l’espace, une porte ouverte à de multiples applications
Cette capacité à mettre l’espace entre parenthèse ouvre un champ d’application immense. En effet, tout ce qui se propage ou se diffuse peut théoriquement se voir exclure d’un espace en y modifiant la matière. Un métamatériau obligeant l’onde lumineuse à le contourner, il deviendrait de fait indiscernable par l’œil humain et donc réellement invisible. Pour autant la cape d’invisibilité d’Harry Potter verra-t-elle le jour ? Pas pour l’instant car pour que le système soit efficace, il faut que la longueur d’onde incidente soit d’un ordre de grandeur proche du métamatériau. Or, le fait est que le spectre de longueur d’onde du visible est très large (entre 400 et 800 nanomètres). La lumière peut donc être composée de plusieurs ondes de longueurs différentes. D'où la difficulté...
Néanmoins, il est possible d’imaginer toutes sortes d’avancées dans l’optique comme réduire visuellement la taille des antennes : "Imaginez que l’on réduise les antennes sur le toit des Airbus, l’économie de carburant serait significative" confie André Lustrac, professeur de l’Université Paris Ouest et directeur de l’institut d’électronique fondamental. On peut imaginer aussi la création de nouveaux circuits pour les télécoms... Les applications liées à cette capacité de dévier les ondes paraissent donc infinies. Et si la prochaine étape était la transposition de cette technique sur le temps ? Du côté des chercheurs, tous les fantasmes sont permis.


Maxisciences

mercredi 23 mai 2012

Boire du café chaque jour est bon pour la santé


Selon le Pr Jean Costentin, membre des Académies de médecine et de pharmacie, «le café est une bonne drogue... qui ne perturbe pas le fonctionnement psychique».
Crédits photo : Emmanuelle Charmant / Ektadoc/Emmanuelle Charmant / Ektadoc

La réduction de la mortalité peut aller jusqu'à 15 % à partir de deux tasses par jour.


Le café est la boisson la plus consommée dans le monde après l'eau. Autant dire que des millions de personnes vont se réjouir des résultats présentés ce jeudi dans le New England Journal of Medicine, la principale revue internationale de médecine.
Sur une période d'un peu plus de treize années, on observe une réduction de mortalité liée à la consommation de café d'un groupe de 400.000 personnes âgées de 50 à 71 ans. Et pas des moindres, 10 % de morts en moins à partir de deux tasses par jour, par rapport au groupe de ceux qui n'en boivent pas. La réduction est même de 15 % pour les femmes.
«Notre étude peut rassurer les buveurs de café», a confié au Figaro le Pr Neal Freedman qui a dirigé l'étude pour l'Institut national américain du cancer, «mais individuellement il faut consulter son médecin pour avoir des recommandations globales de régime adaptées, notamment sur le café, en particulier si l'on a des problèmes de santé». Ces résultats ne surprennent pas le Pr Jean Costentin, membre des Académies de médecine et de pharmacie. Pour lui qui a dirigé pendant trente ans une unité de recherche de neuro-psychopharmacologie, «le café est une bonne drogue. C'est une drogue dans le sens où il y a une addiction. Il y a une dépendance psychique manifeste. Mais elle est bonne car c'est la seule qui ne perturbe pas le fonctionnement psychique… avec le tabac, mais on sait la toxicité énorme du tabac pour la santé. On est plus éveillé, plus dynamique, plus performant».
Pour le nutritionniste Jean-Paul Blanc, coauteur d'un livre qui passe en revue les idées reçues sur la nutrition (Les carottes rendent aimables?, First Éditions), «le café est d'abord un plaisir. Il est sans danger nutritionnel du moment que l'on n'en abuse pas et que l'on n'est pas dans certaines situations particulières: femme enceinte, reflux gastro-œsophagien, prise de certains médicaments…». Pas de café pendant la grossesse donc, mais pas question non plus de recommander le café pour être en meilleure santé selon le Pr Laurent Chevallier, consultant en nutrition, praticien attaché au CHU de Montpellier: «Il faut rester prudent car la torréfaction fait apparaître l'acrylamide, une substance potentiellement cancérigène chez l'homme».
Le tabac pris en compte
Seul bémol, l'étude américaine n'a pas montré de réduction de la mortalité due au cancer alors qu'il y a en a bien une pour toutes les autres grandes causes: maladies cardio-vasculaires et respiratoires, diabète, accidents, infections. L'étude montre même une tendance à l'augmentation du risque de mortalité par cancer, non significative statistiquement, pour les hommes qui prennent plus de 5 tasses par jour: «Nous n'avons pas d'explication ­claire», a indiqué le Pr Freedman au ­Figaro.
L'effet noté par les chercheurs américains a d'autant moins de chances d'être dû au hasard que les principaux facteurs susceptibles d'influer sur le résultat ont été pris en compte. En particulier le tabac. En effet, la mauvaise réputation du café est surtout venue du fait que les buveurs de café sont aussi plus souvent des fumeurs, donc à risque de santé augmenté. Lorsque l'on n'en tient pas compte on risque de lui attribuer une augmentation de la mortalité qui vient en réalité du tabagisme.
D'ailleurs, le Pr Costentin déconseille le café aux enfants: «Pour ne pas commencer l'apprentissage de la psychostimulation». Du café à la cocaïne, il y a un grand pas pour l'homme… mais un petit pour la neuropharmacologie! Il vaudrait donc mieux attendre d'être bien armé mentalement pour s'y frotter. Enfin le Pr Freedman invite à ne pas trop s'enthousiasmer sur la base de ses seuls résultats car rien ne prouve que l'effet observé chez les buveurs de café persistera pour quelqu'un qui n'en buvait pas et déciderait de se convertir.

Le Figaro.fr

Pour que vos rêves deviennent réalité...


Comment influencer la qualité de ses rêves? Les choisir ou orienter leur contenu? Pour éviter les cauchemars, obtenir des réponses, se soigner, y trouver un guide, de l'inspiration ou encore vivre une expérience extraordinaire en explorant des mondes invisibles. Conseils pratiques.
Il y a quelques semaines, une nouvelle méthode censée améliorer les rêves de millions de personnes a été mise au point par le psychologue Richard Wiseman, professeur à l'Université de Hertfordshire en Grande-Bretagne, via une application Iphone appelée Dream:ON. Une fois programmé, ce dispositif s’adapterait aux cycles du sommeil des utilisateurs pour diffuser au moment où l’on commence à rêver un « paysage sonore », évoquant un scénario agréable, comme une promenade dans les bois, sur une plage. Ce système est une invitation à l’exploration du rêve lucide, une expérience dans laquelle le rêveur devient conscient qu’il est en train de rêver et dont il va pouvoir librement, tel un metteur en scène, orienter son contenu. L’intérêt du rêve lucide ? Eliminer des angoisses en affrontant la source de ses peurs et accepter d’y faire face pour, peu à peu, se débarrasser des cauchemars qui altèrent la qualité du sommeil et notre humeur du lendemain. Ou bien résoudre, par le rêve, un conflit intérieur, non pas par une approche psychanalytique mais par le rêve lui-même. Ou encore améliorer ses performances personnelles comme le font de nombreux sportifs qui, durant le rêve vont s’entraîner et progresser. Efficace, l’application : Dream:ON ? Outre le problème des ondes émises par le téléphone portable, susceptibles d’être nocives en dormant toute la nuit avec, à proximité de sa tête, outre aussi le fait que ces sons ne se déclenchent pas toujours à bon escient, c’est-à-dire dans la phase propice de sommeil paradoxal, ces gazouillis d’oiseaux et autres bruits de va-et-vient des vagues, selon Marc-Alain Descamps, « ne permettraient pas d’influencer ses rêves, de manière systématique, encore moins de les rendre didactiques. » 
Comment accéder au rêve lucide

D’autres innovations technologiques ont déjà été mises au point par le passé pour introduire la conscience dans le rêve, comme une sonde nasale vibrante ou un masque qui détecte l’entrée en sommeil paradoxal du dormeur et lui envoie de légers signaux lumineux sans le réveiller, mais pour le psychanalyste, rien ne vaut les « méthodes naturelles ». Par exemple, « vous pouvez vous demander plusieurs fois dans la journée : "Suis-je en train de rêver ?" Vous allez ainsi vous habituer à vous poser la question jusque dans le rêve. Une croix ou un point au creux de votre main peut vous aider à vous souvenir de faire cet exercice. A chaque fois que vous yeux se poseront dessus, vous y penserez. Vous pouvez aussi apprendre à maîtriser l’arrêt sur image afin d’installer une attention pendant votre sommeil. L’exercice consiste à choisir un plan fixe, par exemple en regardant régulièrement vos deux mains en face de vous et à intégrer cette image pour avoir le réflexe de vous en servir pendant le rêve quand celui-ci vire au cauchemar. Si un loup est en train de manger votre mère, vous allez alors imaginer ce plan fixe de vos mains, introduisant ainsi la conscience dans votre rêve. Vous pourrez alors en changer le scénario et faire en sorte que cette scène insoutenable s’arrête, ou qu’à l’inverse, ce soit votre maman qui mange le loup ! » Autres astuces utilisées dans de nombreuses cultures pour « nettoyer ses rêves » : se dire que ces mauvais rêves ne reviendront plus et glisser une pierre qui protège des cauchemars sous son oreiller, comme le quartz rose ou la pierre de soleil, boire des infusions de plantes relaxantes ou encore se servir d’huiles essentielles. Bien sûr, précise Marc-Alain Descamps, « ce ne sont que des adjuvants »
Du rêve ordinaire au rêve de puissance


Si nous passons environ un tiers de notre vie à dormir, la majeure partie de nos rêves – pour peu qu’on s’en souvienne au réveil - ne trouve pas toujours de sens, et ne s’avère ni instructive ni révélatrice. « C’est ce qu’on appelle les rêves ordinaires ou nuls, bâtis sur des réminiscences banales de ce qu’on a fait les trois ou quatre jours précédents. » Et puis, il y a les songes, ces rêves positifs, « de beauté, de pouvoir ou puissance », nets, précis, expérimentaux, « avec une autre texture » qui nous mettent en contact avec des forces, des êtres, des éléments, des situations, des informations, auxquels on ne peut accéder en état de veille. « Ce sont ceux dont on n’oublie aucun détail, et qui nous réveillent exaltés, tremblants, avec le sentiment d’avoir atteint un autre niveau de réalité, exploré une autre dimension, explique Marc-Alain Descamps. Comme voler dans les airs, sauter en même temps toutes les marches d’un escalier, traverser les murs, marcher sur l’eau, parler aux animaux. Il y a aussi le rêve où l’on se voit sortir de son corps. Celui où on va parler avec un proche défunt et autres entités qui n’existent pas dans la réalité matérielle. Celui où l’on va anticiper l’avenir ou avoir une vision de vérité. Il y a aussi le rêve d’enseignements où vous pouvez rencontrer un maître, votre maître, qui vous transmettra un savoir dont vous n’avez a priori pas connaissance. Enfin, conclut-il, ces rêves de puissance peuvent aussi être créatifs. De nombreux artistes – peintres, écrivains, musiciens – ont rêvé d’une œuvre avant de la concrétiser. Des scientifiques aussi comme le chimiste allemand Friedrich August Kekulé qui a découvert ainsi la structure de la molécule du benzène. »Est-il possible de vivre une telle expérience sur commande comme on choisirait un beau voyage sur un catalogue de vente par correspondance ? « Les songes se méritent !, confie Marc-Alain Descamps. Vous pouvez en faire la requête mais il ne faut pas être dans la volonté, dans le mental. Il est essentiel d’être dans l’intention, surtout pas dans l’ego. Ensuite, il vous faut incarner ce désir. Comment ? Par exemple en inventant une danse ou un slam où vous allez répéter, pendant un quart d’heure, votre demande. Vous pouvez aussi l’écrire en grand et contempler cette phrase chaque soir en vous endormant. Si vous voulez voir apparaître un proche défunt en rêve, regardez sa photo et demandez-lui aussi. La patience est de mise car ce rêve peut se réaliser trois mois plus tard ! Détail important, il ne faut pas avoir sombré dans l’alcool, ni être dans la goinfrerie, ce sont deux ennemis des rêves positifs ! Si votre rêve de puissance ne se présente toujours pas, demandez-vous alors si c’est bien votre voie. Dernier conseil : l’ensemencement : raconter vos rêves sur un dictaphone et les réécouter régulièrement le soir avant de vous coucher. Ainsi, vous sèmerez des graines dans votre inconscient qui, en germant, vous ouvriront l’accès à d’autres mondes. »


vendredi 11 mai 2012

À 16 ans, elle découvre une substance antivieillissement

À 16 ans, elle découvre une substance antivieillissement


Une canadienne âgée de 16 ans a découvert une substance antioxydante. Présente dans les arbres et couplée à nano-particules de carbone, elle pourrait freiner le vieillissement.

Elle a reçu un chèque de 5.000 dollars mais son invention pourrait rapporter beaucoup plus. Janelle Tam une lycéenne canadienne d'Ontario a remporté le premier prix de l'édition 2012 du Sanofi BioGENEius Challenge. Le jury est composé de chercheurs appartenant au Conseil national de recherches du Canada.
La substance qu'elle a découverte pourrait améliorer la santé et freiner le vieillissement. Baptisée NCC (nano-cellulose cristalline), elle neutralise les radicaux libres néfastes du corps humain. La jeune fille a montré que la NCC, présente dans la fibre de bois des arbres, est un antioxydant plus puissant que les vitamines C ou E car plus stable et ayant une action plus durable. Elle a réussi à la coupler à des nano-particules de carbone, les buckminsterfullerènes, surnommés "footballènes" pour leur ressemblance à un ballon. Le "couple" agit "comme un aspirateur" neutralisant les radicaux libres.
Une découverte de 250 millions de dollars
FPI Innovations, un institut national de recherche sur les forêts, a évalué que le marché de cette substance pourrait rapporter jusqu'à 250 millions de dollars dans la décennie à venir. "La NCC, dont la grandeur se mesure en millièmes de cheveu humain, est non-toxique, stable, soluble dans l'eau et renouvelable, puisqu'elle vient des arbres", a indiqué la jeune chercheuse. D'une solidité plus forte que l'acier mais souple, durable et ultra-légère, ses utilisations potentielles seraient illimitées.