dimanche 8 janvier 2012

Mort depuis plusieurs jours, un homme mangé par des chiens, sa femme prostrée


Photo Thinkstock
Un homme de 83 ans a été retrouvé mort dimanche entouré d'une vingtaine de chiens qui avaient commencé à dévorer son cadavre devant sa femme "prostrée", à Haveluy, petite ville minière du Nord, a-t-on appris de sources concordantes.
Ce retraité des mines était décédé, probablement de mort naturelle, depuis plusieurs jours. "Le cadavre de l'homme était en partie mangé par ses chiens", a-t-on indiqué chez les pompiers du Centre opérationnel départemental d'incendie et de secours (Codis).
Plusieurs intervenants ont décrit le logement du couple, une maison des mines en briques rouges, comme étant d'une très grande insalubrité, l'un d'entre eux décrivant "un taudis infect" dans lequel se trouvaient, outre une vingtaine de chiens vivants, quatre chiens morts et des rats.
La femme, âgée elle aussi de 83 ans, se trouvait "prostrée à l'intérieur", a-t-on ajouté au Codis. Son état mental pourrait expliquer pourquoi elle n'a pas appelé les secours au moment du décès.
"Fortement choquée", "elle ne répondait pas aux questions" et n'a donc pas pu être interrogée dans l'immédiat, a indiqué une source policière. Elle a été transportée à l'hôpital de Denain.
"Ce Monsieur était un peu la SPA du secteur, il avait souvent tendance à recueillir un animal blessé pour le garder chez lui, s'en occuper un petit peu. Mais après, avec l'âge, le peu de moyens, c'était pas toujours propre, les chiens non plus", a-t-on commenté de source policière.
Une autopsie du corps est prévue.
La SPA est intervenue pour recueillir les chiens.

AFP

Des responsables américains et britanniques piégés par des hackers


Des adresses de courriels et des mots de passe appartenant à des responsables britanniques, américains et de l'OTAN ont été mis en ligne suite à des cyberattaques contre le site du cabinet privé américain de renseignement Stratfor, a rapporté lundi le Guardian.
Le groupe de pirates Anonymous a revendiqué, via Twitter, avoir volé le jour de Noël toute une série de courriels et de données de carte de crédits provenant de membres de Stratfor, précise le quotidien britannique. Selon les analyses effectuées pour le Guardian par John Bumgarner, expert en cybersécurité à l'US Cyber Consequences Unit, un centre de recherches basé à Washington, des informations sur des responsables du renseignement britannique et du personnel de la défense américaine ont été pillées.
19 000 ADRESSES DE MILITAIRES AMÉRICAINS
Concernant les Etats-Unis, des renseignements portant sur 173 personnes servant en Afghanistan ont été rendues publiques ainsi que des données personnelles sur l'ancien vice-président Dan Quayle et l'ancien secrétaire d'Etat Henry Kissinger.
Parmi les victimes figurent 221 responsables militaires britanniques et 242 membres de l'OTAN, de même que des conseillers de la Joint Intelligence Organisation, un organisme chargé de rendre compte des informations sensibles au premier ministre britannique David Cameron, selon l'analyse de M. Bumgarner. Environ 19 000 adresses électroniques appartenant à du personnel militaire américain ont été divulguées.
Le cabinet Stratfor, basé au Texas, est spécialisé dans les problèmes de sécurité et de politique étrangère. Les hackers ont indiqué avoir été en mesure d'obtenir des informations en partie parce que Stratfor ne les avait pas cryptées, a ajouté le journal. 

LeMonde.fr

Corée du Nord: Kim Jong-Un célébré en «génie militaire» pour son anniversaire


Le comble du ridicule !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
                                                                  M.H


Le leader nord-coréen Kim Jong-Un entouré de soldats le 1er janvier 2012 dans un lieu non précisé
CELEBRATION - Un documentaire à la gloire du nouveau leader nord-coréen a été diffusé dimanche par la télévision d'Etat...
La Corée du Nord a célébré son nouveau dirigeant Kim Jong-Un dimanche, jour de son anniversaire, en diffusant un documentaire à sa gloire dans lequel le fils cadet de Kim Jong-Il, décédé en décembre, est qualifié de «génie des génies» en matière de stratégie militaire.
Ce film diffusé par la télévision d'Etat montre Kim Jong-Un aux commandes d'un tank et donnant des ordres à des soldats des armées de l'air, de terre et de la marine.
«Le respecté camarade Kim Jong-Un est parfaitement instruit de toutes les stratégies militaires et (...) manifeste d'excellentes qualités de chef militaire», indique le commentaire sur des images de soldats sautant de joie à sa vue.
Mystérieuse date de naissance
Kim Jong-Un a succédé à son père, décédé le 17 décembre d'une crise cardiaque à l'âge de 69 ans. Le nouveau «leader suprême» est né un 8 janvier mais Pyongyang n'a jamais mentionné son année de naissance. Les experts qui étudient ce pays estiment qu'il est âgé de plus de 25 ans et de moins de 30.
Les anniversaires de son père Kim Jong-Il, le 16 février, et de son grand-père, le 15 avril, qui ont tous deux dirigé le pays d'une poigne de fer, sont deux des jours fériés les plus célébrés de l'année.
Depuis la mort de son père, les médias officiels - les seuls existants en Corée du Nord - ont lancé une campagne visant à créer un culte de la personnalité autour du jeune homme, comme cela avait été fait précédemment pour ses père et grand-père.
Célébré comme un Mozart de la stratégie militaire...
Dans le documentaire diffusé dimanche, la propagande officielle soutient qu'il a rédigé sa première thèse en stratégie militaire à l'âge de 16 ans, qu'il ne dort que trois ou quatre heures par nuit et qu'il jeûne souvent pour pouvoir étudier.
«Notre grand général Kim Jong-Il (...) l'appelait le génie des génies en science militaire», explique le documentaire qui rappelle que Kim est «le portrait craché» de son père et de son grand-père dans sa personnalité et son autorité.
 © 2012 AFP

20minutes.fr

Sa corde lâche après un saut à l'élastique de 111 mètres


SYDNEY — Une Australienne de 22 ans a survécu "par miracle" à un plongeon de plus de 100 mètres dans les rapides du fleuve Zambèze en Afrique, à proximité des chutes Victoria, lors d'un saut à l'élastique où la corde s'est rompue.
Erin Langworthy, en vacances, avait décidé la veille du Nouvel An d'effectuer un saut à l'élastique depuis un pont au-dessus des chutes Victoria.
Quelques secondes après avoir sauté, à 111 mètres au-dessus du fleuve frontalier entre la Zambie et le Zimbabwe, la corde s'est rompue. Les images enregistrées par une caméra montrent la jeune femme heurtant l'eau de plein fouet, avec ses pieds toujours attachés à l'élastique, avant qu'elle soit emportée par les rapides.
"Tout est devenu noir. J'avais l'impression de recevoir des coups de partout", a-t-elle raconté à la chaîne de télévision australienne Channel Nine. "Au fur et à mesure que je m'enfonçais dans les flots, l'eau est devenue plus froide et ça a dû me faire reprendre conscience".
Erin Langworthy, qui habite Perth (ouest), avait fait du rafting la veille dans les rapides et se souvenait des conseils de sécurité donnés par l'instructeur.
"Le courant était violent et j'ai commencé à entendre les rugissements" des chutes, a-t-elle dit. "C'est comme être dans des vagues, vous êtes aspirés vers le fond puis vous revenez à la surface, mais vous n'avez aucune orientation. Je ne savais pas si j'étais vers la surface ou vers le fond".
La jeune femme est parvenue à nager jusqu'au rivage du fleuve, les pieds toujours attachés. "C'était assez terrifiant car à plusieurs reprises, la corde s'est coincée sous des rochers et des débris. Je devais donc plonger et dégager la corde".
La jeune Australienne s'en est tirée avec une clavicule cassée et d'énormes bleus. Elle a été amenée en Afrique du Sud pour y être soignée.
"Oui, vraiment, il est miraculeux que j'en aie réchappé", a-t-elle déclaré.
 AFP

Statoréacteur


Statoréacteur, c’est un model réduit, appelé aussi tuyère de SCHMIDT (Schmidt-Argus-Rohr).

 

Il s’agit d’un model réduit original, une reproduction exacte du statoréacteur qui a équipé les V1 Allemand de la seconde guerre mondiale. Ce model est en ma possession depuis 1964, il a été fabriqué probablement dans les années cinquante. Je l’ai acquit en Allemagne Fédérale, c’est un objet assez rare, seulement quelques collectionneurs en possède un exemplaire. Il est en bonne état, fonctionne toujours. La photo montre la première roquette < Fi 103 équipée de ce type de statoréacteur appelé V1. Ce V1  a été lancé le 14 juin 1944 vers Londres. Le model réduit que je possède a équipé des modèles réduits d’avions.








longueur 60 cm

























                                                                               Propriétaire: M.Hermassi





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collection d'outilles, et de coquillages préhistoriques









































Auteur M Hermassi
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Le méthane, la vraie bombe climatique


 Nord de la Sibérie en 2007. REUTERS/Dmitry Solovyov
Les scénarios pessimistes se confirment: des bulles de méthane enfermées sous le permafrost se libèrent sous l'effet du réchauffement dans l’atmosphère et risquent d'accélérer encore ce réchauffement...
L’année 2011 ne restera peut-être pas longtemps l’année la plus chaude depuis le début des relevés, selon Météo France, c'est-à-dire depuis 1863. 2011 dépasse en effet le record de 2003 avec une température moyenne de 13,6°C contre 13,4°C pour l’année de la dernière canicule.
Nous voilà donc en plein réchauffement climatique, même si le Giec affiche toujours la même prudence en matière d’analyse des phénomènes météorologiques actuels. Il n’empêche. Environ 12°C dans la nuit du réveillon, le 31 décembre 2011 à Paris, cela ne s’était jamais vu, de mémoire de grenouille…
Et pourtant, ce qui se prépare pour les prochaines années pourrait encore amplifier ce réchauffement qui fait le bonheur des amateurs de douceur hivernale. Pour l’instant, si l’on suit bien les climatologues du Giec, c’est essentiellement  aux émissions de CO2 provoquées par les activités industrielles de l’homme que l’on doit la vague de chaleur qui saisit la planète.
Or, il ne s’agit peut-être que d’un simple pétard d’amorçage de la véritable bombe climatique à venir: le méthane. La digestion des ruminants et, surtout, les activités humaines en produisent une quantité qui a sensiblement augmenté au cours de l’ère industrielle. Mais le véritable problème vient du «gisement» naturel de méthane enfoui dans les sols gelés de la Sibérie ou du nord du Canada et sous les océans.
Sous le permafrost le gaz
Des milliards de milliards de végétaux et d’organismes vivants ont été piégés par la glace pendant des dizaines de milliers d’années dans le sol gelé, le permafrost (ou pergélisol en français), comme le note le journaliste Justin Gillis dans le  New York Times du 16 décembre 2011. Or, avec le réchauffement climatique en cours, ce carbone «fossile» pourrait se transformer en gaz carbonique et en méthane sous l’action de bactéries et de microbes…
Un second «effet Kiss Cool» pouvant provoquer une sorte de réaction en chaîne: le CO2 réchauffe assez l’atmosphère, la terre et les mers, pour que des bulles de méthane soient libérées dans l’atmosphère; ces bulles accélèrent encore le réchauffement; cette chaleur provoque l’émission de toujours plus de méthane, etc…
Seule bonne nouvelle, la durée de la présence de ce méthane dans l’atmosphère est plus limitée que celle du CO2. Néanmoins, son impact sur l’effet de serre est considéré comme 20 à 25 fois supérieur à celui du CO2 sur un cycle de 100 ans.  
Le journaliste du New York Times relate le travail d’une scientifique, Katey Walter Anthony, de l’université d’Alaska à Fairbanks qui, dans les années 2000, est partie à la chasse aux bulles de méthane sur différents lacs de Sibérie. Elle est alors revenue pratiquement bredouille. En octobre 2011, en revanche, elle a pu observer de véritables panaches de méthane s’échappant de la surface de ces lacs. «On pouvait voir  partout des gerbes de bulles», déclare-t-elle.
Des rejets plus rapides que prévus
Ce constat rejoint celui du scientifique russe Igor Semiletov, qui travaille au Centre de recherche arctique international de la même université d’Alaska. Interrogé par The Independant, le 13 décembre 2011, il témoigne de la découverte d’une concentration importante de panaches de méthane jaillissant du fond océanique arctique:
«Nous avions déjà  trouvé des rejets sous forme de torche mais ils ne s’étendaient que sur quelques dizaines de mètres de diamètre. Pour la première fois, nous avons observé des écoulements continus et puissants sur 1.000 mètres de diamètre. Et nous en avons découvert plus de 100 sur une zone assez limitée. Il doit donc en exister des milliers… » 
Ces observations vont dans le sens de l’étude internationale publiée par 41 chercheurs du Réseau de recherche sur le permafrost le 1er décembre 2011 dans la revue Nature. Les deux auteurs principaux, Edward Schuur (Université de Floride) et Benjamin Abbott (Université d’Alaska) révèlent des résultats qui seront pris en compte dans le prochain rapport du Giec, le cinquième, prévu pour 2014.
Les chercheurs estiment que leurs travaux montrent que les rejets de carbone issus du permafrost seront plus rapides que ceux prévus par les modèles actuels. Selon les dernières estimations, les quelque 18,8 millions de km2 de sols gelés dans le grand Nord retiennent environ 1.700 milliards de tonnes de carbone organique. «Soit 4 fois la quantité de carbone émise par l’activité humaine dans les temps modernes et 2 fois plus que celle qui est présente dans l’atmosphère aujourd’hui»,indiquent les chercheurs.
Cette nouvelle estimation est trois fois supérieure aux précédentes. Une différence due à une beaucoup plus grande profondeur de piégeage du  carbone dans le sol. Auparavant, les calculs ne portaient que sur le premier mètre d’épaisseur. «La succession des cycles de gel et de dégel et des dépôts de sédiments sur des milliers d’années ont enterré le carbone sur une profondeur bien plus importante», notent les auteurs de la publication.
Mieux étudier la fonte
Autre incertitude: la répartition entre gaz carbonique et méthane qui résultera de la fonte du permafrost. Les environnements pauvres en oxygène favorisent le développement de microbes produisant du méthane mais ils retiennent également plus de carbone dans le sol. Une présence plus importante d’oxygène provoque la prolifération de bactéries qui, elles, produisent du gaz carbonique. Le mix final de ces deux gaz aura un impact important sur le réchauffement climatique.
L’étude publiée dans Nature prend en compte les deux scénarios extrêmes du quatrième rapport du Giec: +2°C ou + 7,5°C en 2100 dans la région arctique. Le réchauffement le plus élevé provoquerait, selon les chercheurs, la fonte de 9 à 15% des 3 premiers mètres d’épaisseur du permafrost d’ici 2040 et de 47 à 61% d’ici 2100. En équivalent CO2, cela représente l’émission de 30 à 60 milliards de tonnes d’ici 2040 et de 232 à 380 milliards de tonnes d’ici 2100. Des résultats de 1,7 à 5,2 fois supérieurs à ceux des modèles précédents.
Dans le même temps, les scientifiques plaident pour l’intensification des mesures sur le terrain afin d’affiner leurs calculs. Les prévisions sur la vitesse de la fonte des glaces de la banquise se sont déjà révélées très sous-estimées par les modèles des climatologues. Ces derniers résultats montrent qu’il reste encore beaucoup de progrès possibles pour mieux évaluer des phénomènes aussi complexes de la fonte du permafrost. Le risque d’accélération du réchauffement sous l’effet de rejets massifs de méthane justifie sans doute de s’y intéresser de près.
Michel Alberganti

Slate.fr

Des robots et des hommes, colocataires à Toulouse


Des robots et des hommes, colocataires à Toulouse
TOULOUSE, ENVOYÉE SPÉCIALE - "Levez les yeux", demande Michel Diaz, directeur de recherche au Laboratoire d'analyse et d'architecture des systèmes (LAAS) du CNRS de Toulouse. A mi-hauteur du hall flottent deux énormes structures métalliques carrées. "D'ordinaire, ces grils de scène servent à placer les décors au théâtre. Ici, on va les utiliser pour recréer dans cette pièce de 500 m2l'environnement d'une maison. Là, une salle de bains, là-bas une cuisine ou une chambre... tout ce qu'il faut pour étudier en situation des robots d'assistance." Pour l'heure, néanmoins, il n'y a rien à voir. Le bâtiment est vide.
Construit à deux pas du LAAS, le fleuron du projet Adream (Architectures dynamiques reconfigurables pour systèmes embarqués autonomes mobiles) vient d'être livré au CNRS. Courant janvier, 65 chercheurs du LAAS emménageront dans ces locaux qui sont tout sauf ordinaires. "Au début, en 2006, il était question deconstruire des plates-formes de recherche consacrées à la robotique, aux réseaux informatiques et aux systèmes embarqués, se rappelle Michel Diaz, chef du projet Adream. Après étude, le prix de ces installations revenait à celui d'un bâtiment. Nous avons donc fait évoluer le projet." Voilà comment est né, pour 7,2 millions d'euros, le site expérimental d'Adream.
Description : http://ad.lemde.fr/RealMedia/ads/Creatives/OasDefault/publicite/pub300t.gif
"Le principal intérêt du projet, admet Philippe Bidaud, directeur de l'Institut des systèmes intelligents et de robotique à Paris - qui n'y est pas associé -, c'est qu'il va permettre aux chercheurs d'effectuer une recherche contextualisée." Dans ce bâtiment unique au monde, truffé de câbles et de capteurs, les chercheurs seront les premiers cobayes des innovations énergétiques, informatiques ou robotiques imaginées par les équipes du LAAS. "75 % des recherches menées par les 250 chercheurs du laboratoire sont concernées par le projet Adream", explique Jean Arlat, directeur du LAAS.
"Dans ce hall, reprend Michel Diaz, il sera possible d'étudier quatre à cinq robots d'assistance en même temps et de travailler sur l'interaction entre l'homme et la machine." Un point crucial. Car, dans leur majorité, les robots de service sont appelés à collaborer avec des humains, devenant des aides à domicile, des hôtesses d'accueil ou des guides. Avec le vieillissement de la population occidentale, le marché potentiel, s'il n'est pas encore quantifié par la Fédération internationale de robotique, est annoncé comme énorme et pourrait s'ouvrir d'ici cinq à dix ans.
"Or, pour remplir ce type de tâche, un robot doit pouvoir se déplacer de façon autonome, reconnaître un humain, un visage, réagir à une commande gestuelle ou vocale, à une chute, et tout cela sans nuire à la sécurité des usagers, explique Michel Devy, spécialiste de l'interaction homme-machine au LAAS. Cela implique d'améliorer les robots, mais aussi l'environnement dans lequel ils évoluent." Car, pour les roboticiens, l'autonomie des robots ne pourra être atteinte qu'au travers d'une intelligence ambiante et avec l'installation de détecteurs ou de caméras 3D."Dans le nouveau bâtiment, nous pourrons tester différents types de capteurs et endisposer à loisir dans le hall... ou dans les couloirs." Michel Devy sourit : "Un jour, nous aurons peut-être un robot pour distribuer notre courrier."
D'abord, seuls les robots non humanoïdes, aux formes de tourelle ou de mante religieuse, sont appelés à emménager. Posés sur des roues, ils sont plus stables, moins fragiles et donc plus près de la commercialisation que leurs cousins anthropomorphes. Il n'y a qu'à voir avec quelles difficultés l'humanoïde japonais HRP-2, l'un des plus perfectionnés du monde, se déplace ou attrape une balle pourprendre la mesure de la distance qu'il reste à parcourir. HRP-2 et son concurrent français, Romeo, attendu courant 2012, resteront donc dans l'ancienne plate-forme de recherche. "Mais cela ne signifie pas que ces robots ne participeront pas aux avancées effectuées dans le bâtiment Adream", insiste Philippe Souères, spécialiste des humanoïdes au LAAS.
A terme, les robots humanoïdes pourraient en effet faire d'excellents robots de service, ne serait-ce que parce que leur morphologie est adaptée à un environnement façonné à notre image. "De façon générale, il est difficile deprésumer de la forme future des robots d'assistance, insiste Rodolphe Gelin, chef du projet Romeo chez Aldebaran Robotics. Au début de ma carrière, j'ai voulucréer un robot aspirateur automatique. Mais à l'époque, on m'a répondu que, le temps que je développe un tel engin, de la moquette mangeuse de poussière aurait été inventée." L'anticipation est un art délicat.
S'approchant d'un tableau farci de prises variées, Michel Diaz poursuit sa visite imaginaire : "Les capteurs que nous installerons dans les locaux ne seront pas destinés aux seuls robots. Une partie sera utilisée par le bâtiment." Car, d'un certain point de vue, le bâtiment d'Adream est en lui-même un robot. Une entité capable d'observer ce qui se passe en son sein, d'analyser la situation, de planifierune action puis de l'exécuter en temps réel. "Ceci passe par la mise en place de réseaux informatiques très sophistiqués, aptes à traiter, à différentes échelles, une quantité colossale de données et de faire dialoguer des machines, des capteurs, qui produisent ou gèrent des informations de natures différentes", explique Ismael Bouassida Rodriguez, chercheur invité au LAAS.
La structure de l'ensemble est évolutive. Là encore, différentes stratégies ou idées pourront être étudiées successivement. "D'ordinaire, nous testons ces architectures informatiques sur de petites maquettes, continue Mahdi Ben Alaya, un jeune doctorant qui montre l'enchevêtrement de fils lui servant d'ordinaire de support de travail. Avec Adream, nous allons passer dans des conditions réelles, dans du concret." Pour appuyer son propos, il cite la pose de capteurs de température, de luminosité, de COou de présence. Dans son élan, il évoque même l'installation possible de détecteurs de pression sous les sièges des chercheurs.
Une envolée qui ne correspond pas à la réalité immédiate mais qui trahit les nombreux problèmes éthiques posés par l'intelligence ambiante, notamment au regard du respect de la vie privée. "Toute innovation a ses avantages et ses inconvénients, reconnaît Michel Diaz. Le ressenti des chercheurs installés dans le bâtiment permettra d'évaluer certaines conséquences. Mais on ne peut pas gagnersur tous les plans."
Il est d'ailleurs un point sur lequel les futurs locataires risquent de ne pas gagner au change : le confort thermique. "Ici, il n'y a pas de climatisation ni de chauffage électrique, explique Bruno Estibals, de l'université Paul-Sabatier et chercheur au LAAS, qui s'est occupé des aspects énergétiques du bâtiment. La régulation thermique se fera principalement par géothermie, grâce à des tuyaux gorgés d'eau qui s'enfoncent sur 150 mètres de profondeur dans un sol à 15 °C." Cette technique passive permet de gagner ou de perdre jusqu'à 6 °C par rapport à la température extérieure. En cas de fortes chaleurs ou de grands froids, un puits canadien (système géothermique de surface) ainsi que les réserves d'eau chaude ou froide pourront être mis à contribution. "Ce sera supportable, mais il faudra sans doute s'habituer."
Et ce n'est pas tout. Car pour l'électricité aussi les chercheurs sont tributaires des calculs du bâtiment et des installations imaginées par les énergéticiens du laboratoire. 80 % de la façade principale du bâtiment est recouverte de panneaux photovoltaïques fixes. A quoi il faut ajouter la terrasse expérimentale du toit où d'autres panneaux, mobiles cette fois, pourront être testés. L'excédent d'énergie sera stocké à l'extérieur du bâtiment par différents types de batteries. "D'après nos estimations, la production énergétique du bâtiment sera supérieure à la consommation", poursuit Bruno Estibals. Tout au moins, elle pourrait suffire àalimenter un édifice de taille équivalente utilisé dans le secteur tertiaire.
Reste à savoir si un bâtiment "intelligent" comme celui d'Adream ne consomme pas plus que ses ancêtres immobiliers.
Viviane Thivent
LeMonde.fr


Cet hippopotame pète à sa guise


Cet hippopotame pète à sa guise
Cet hippopotame a des flatulences et ne se gène pas pour en faire profiter les visiteurs venus l'admirer. L'animal pète sans retenue jusqu'à en faire trembler sa queue.
Cet hippopotame ne connait rien aux bonnes manières et ce n'est pas nous qui allons nous en plaindre. L'animal connait quelques petits problèmes de flatulence et ne va pas se gêner pour se laisser aller devant les spectateurs.
Au moment de sortir de l'eau, c'est un véritable concert de pets qu'il donne aux visiteurs. L'animal leur offre un spectacle privé qui pourrait en dégouter plus d'un mais qui semble ici totalement les amuser. D'ailleurs, ils ne sont pas les seuls puisque la vidéo, postée le 12 décembre dernier sur Youtube, compte déjà plus de 2 350 000 vues. 
On savait que l'hippopotame était un animal imposant, mais on ignorait que leurs pets pouvaient également être aussi impressionnants. La puissance des flatulences est telle qu'elle fait bouger la queue de l'hippopotame au rythme de ses gaz et l'animal fait même plus que de juste péter. Mais cette scène est loin de décourager les visiteurs qui assistent à ce spectacle singulier.

Gentside

Elle découvre qu'elle est mariée à une femme depuis 10 ans


Mariage homosexuel (illustration).
Une habitante de Venissieux (Rhône) a découvert que, depuis 2001, elle était mariée à une femme, suite à une erreur de l'administration.
Najette, 37 ans, a demandé récemment son acte de naissance à la mairie du 2e arrondissement de Lyon.
En lisant le document Najette est tombée des nues : elle serait mariée avec une certaine Sonia.
"Je me suis aperçue qu’il y avait une mention de mariage, que j’étais mariée avec une demoiselle, dans l’Ain, depuis le 29 septembre 2001", explique-t-elle à Europe1.
"Le mariage homosexuel est interdit en France mais là on va dire que je suis le premier mariage gay officialisé par l’Etat lui-même !", rajoute Najette avec humour.
Mais cette situation ne la fait pas vraiment rire, bien au contraire
Cette erreur aurait pu avoir des conséquences graves. Et même retarder le mariage de Najette, prévu au printemps.
A la mairie, on explique que cette erreur est due à un employé qui, en 2001, a confondu des noms. Il aurait inscrit le mariage de Sonia sur l'acte de Najette dont le nom de famille est très proche de celui du véritable mari.
Le Procureur de Lyon s'occupe du dossier en "procédure express" La mention de ce mariage sera rayée dès la semaine prochaine, alors que la rectification d'une telle erreur prend normalement plusieurs semaines. 


LePost.fr

Un vietnamien a été opéré d'une tumeur de 90 kilos


Un vietnamien a été opéré d'une tumeur de 90 kilos 
Ho Chi Minh, au sud du Vietnam, un chirurgien américain a opéré une tumeur de 90 kilos située sur la jambe droite d'un patient.
Un homme de 31 ans s'est fait opérer de la jambe droite, d'une tumeur de 90 kilos. Nguyen Duy Hai, le patient, a en effet grandi avec une tumeur, qui n'a eu de cesse de grossir, depuis ses quatre ans. Le jeune homme est originaire de la province de Lam Dong, dans les hauts-plateaux au centre du pays.
Le patient a déjà subi une première intervention, il y a 14 ans, mais sa tumeur bénigne a refait surface et mesure, aujourd'hui, un mètre de diamètre, l'empêchant totalement de se déplacer. En 2001, tous les chirurgiens ont refusé de l'aider ou de l'amputer, notamment parce qu'au Vietnam, il y en a très peu qui savent opérer une telle tumeur. C'est donc un soulagement pour cet homme d'être pris en charge...
Grâce à des soutiens locaux, il peut enfin subir une opération à 15 700 euros, trop onéreuse pour sa famille, et être soigné par les mains de pas moins de huit médecins et assistants vietnamiens et du professeur américain Mc Kay Mc Kinnon.
Même si le Dr Mc Kay Mc Kinnon a déjà brillamment réussi des interventions chirurgicales de ce genre dans le passé, le directeur de l'hôpital, Dr Gérard Desvignes, a déclaré qu'il s'agissait "d'une opération chirurgicale difficile, qui comporte des risques importants y compris sur le pronostic vital. Les chances de réussite ne sont que d'environ 50%". Mais le professeur Mc Kinnon est positif concernant les chances de survie du jeune homme, même s'il a cité le cas d'une américaine qui, dans le même état que le jeune vietnamien, a nécessité 50 perfusions de sang et un an de rééducation.
L'opération était initialement prévue début novembre, mais l'état de santé d'Nguyen s'est aggravé, repoussant la tentative visant à donner une chance à cet homme de retrouver une vie et un corps sain. Par la suite, des bilans de santé réguliers ont ainsi permis aux docteurs de prendre une décision et de programmer l'opération.
"Tout s'est bien passé"
Hier, Hai a été admis en soins intensifs, juste après avoir été opéré, et d'après le chef exécutif de l'hôpital FV, le docteur Jean-Marcel Guillon, tout s'est bien passé. Le plus grand risque a été l'abondante perte de sang, puisque la taille de la tumeur a supposé qu'elle s'était construite son propre réseau sanguin. Ils ont donc installé une"cellule de veille" qui a récupérer le sang, l'a filtré et l'a ré-injecté dans le corps avec le sang des perfusions.
Le Dr Guillon a ainsi expliqué "une tumeur aussi énorme a développé son propre réseau sanguin avec de très nombreuses branches artérielles, en dehors du système vasculaire normal". Il a également annoncé que la tumeur, initialement estimée à 90 kilos, n'en faisait que 82, ce qui reste malgré tout impressionnant. Et l'intervention a finalement duré 12 heures, selon CNN.
La tumeur est une neurofibromatose de Von Recklinghausen, la même que celle qui fut mise en image dans le film "The Elephant Man" inspiré du cas d'un patient Joseph Merrick atteint d'une neurofibromatose à la tête. Cette tumeur est une transmission autosomique dominante héréditaire qui est très difficile a enlever, du fait de son système de survie complexe.
"La tumeur peut revenir"
Dans un mail adressé à CNN, le Dr Guillon a rajouté que "la tumeur peut revenir" en assurant qu'ils pouvaient "le réopérer de nouveau et que la tumeur n'atteindra plus jamais une aussi grande taille". Les médecins espèrent un retour à la normale des fonctions cardiaques et pulmonaires de Hai, d'ici dix jours. Pour qu'il puisse ensuite recevoir une aide psychologique et une thérapie ré-éducative afin qu'il s'habitue à son corps et qu'il rapprenne à marcher. Ce qui risque d'être long car, comme l'a précisé Dr Guillon, "Hai a grandi avec sa tumeur. Elle fait partie de lui".
La partie plus légère de l'histoire a été la communication entre les médecins vietnamiens et le chirurgien Mc Kinnon de Chicago, mais tout s'est très bien passé. L'opération a été filmé en direct pour que le reste de l'hôpital et les confrères puissent y assister et apprendre en même temps.
Pour le côté financier, l'hôpital a pris en charge 60% du coût des soins réalisés et le reste a été pris en charge par la Croix Rouge et des sponsors de Da Lat City, la ville d'origine de Hai. Et le Dr Mc Kinnon a passé douze heures dans un bloc chirurgical gratuitement, mais l'hôpital a tenu à lui payer les frais de déplacement et de logement.
L'histoire se finit bien et Hai ne devrait pas être laissé seul avant d'avoir repris ses forces et une vie normale.

Gentside

Découvrez les raies volantes du Mexique!


Découvrez les raies volantes du Mexique!
L'acteur Britannique David Tennant a accepté de participer au documentaire de la BBC, Pelicans and Flying Rays. En tant que voix-off, il présente les pélicans et les raies volant au-dessus de la mer.
Au Mexique, dans la mer de Cortez les pélicans et les raies manta font du paysage un lieu exceptionnel. Le documentaire présenté sur la BBC vendredi dernier a montré que les raies manta, qui peuvent mesurer jusqu'à six mètres d'envergure, sont également capables de voler plusieurs secondes au-dessus de la mer.
La chaîne britannique BBC proposait un documentaire impressionnant au coeur du mode de vie des pélicans et des raies volantes. Le reportage intitulé Pelicans and Flying Rays a été diffusé le 29 décembre dernier. Ces images époustouflantes sont présentées par l'acteur britannique David Tennant qui pénètre au milieu des pélicans et des raies manta habituellement surnommées les diables des mers. 
A travers ces images, on peu aisément constater à quel point les raies manta sont étonnantes. Elles sortent rapidement de l'eau et semblent même battre des ailes pour faire comme de véritables oiseaux des mers. 

Gentside