vendredi 10 août 2012

Etre, ou ne pas être honnête


Il est rare de nos jours de rencontrer des gens honnêtes. Et puis qu’est-ce que l’honnêteté ? Si ce n’est une façon de se comporter qui soit en accord avec sa conscience, et qui répond à certains normes de bonnes conduite misent au point par des sages d’un autre siècle. Mais voilà, tout évolue, notre société le veut, l’honnêteté aussi. L’évolution n’est pas toujours positive. L’homme doit constamment s’adapter à son environnement, et aux exigences de la société. Prenons un exemple : Une personne trouve une bourse d’argent, Que fait-il ? De deux choses l’une. Soit qu’il la garde, ou bien la rapporte à un commissariat pour la déposer. Dans le premier cas : Il est qualifié de malhonnête, et dans le deuxième c’est un homme honnête ! Que faites-vous ? Nous vivons dans une société ou l’argent est le seul agent qui a le pouvoir qui est capable de vous faire accéder à tous vos désirs, qu’ils soient matériels ou sociale. Sans argent vous n’êtes rien ! Alors connaissant ces réalités, je me pose la question de nouveau. Je garde la bourse, ou  je la remets à la police ?  Donner une réponse honnête ! Vous voulez connaitre la mienne ? Sans hésiter je la garde !! Suis-je pour autant malhonnête ? Je ne suis pas si sûr, car être honnête dans une société dont 90 % sont malhonnêtes remettre la bourse n’a plus aucun sens, il y a un, ou deux siècles peut-être ! Un bon geste aura un sens. Aujourd’hui on se bouscule pour tout : pour prendre un train, un bus, partout on veut gagner une place, passé avant l’autre. Vous voulez rester correcte, et civilisé, attendre ? Vous risquez de voir passer les trains sans pouvoir y prendre place ! Tous les jours nous apprenons comment nos dirigeants, nos élus, les gens à qui nous avons fait confiance nous arnaquent, s’enrichies sur notre dos, détournent des sommes colossales sans plus se cacher. Que devrons-nous faire, comment réagir ? En faisant une révolution ? Foutaise ! Vous détrôner des voleurs pour y  installer d’autres. Alors se laisser faire, ce n’est pas une solution non plus ! Faire comme eux ? On a tendance à le faire ! Seulement le résultat n’est pas meilleur, on ne fera qu’aggraver la situation. On favorisera la criminalité, perfectionner l’arnaque, vivre dans l’insécurité etc. Je reviens à ma question : Que faites-vous de la bourse trouvée ? Vous faites toujours partisan de ceux qui l’a rapporteront à la police ? Si oui, allez-y voir un psy. Je n’incite pas à la malhonnêteté, Je dis tout simplement  Qu’aujourd’hui, il n’est plus possible de rester honnête ! On légitime tout, tout se solutionne, par des concessions, par nécessité. On ne vit pas sur une Ile seul, on vit dans une société, qui nous impose des règles, un mode de vie, tout est bien structuré, une machine bien huilée, Soit vous suivez, soit vous deviendrez un marginale, des fois le suicide vous attend au bout. Dans tous les cas vous êtes le seul perdant. C’est à vous de choisir le coté de la barrière.
Personnellement j’ai mis au point un procédé sur pour devenir riche, voire très riche, bien sûr c’est une escroquerie de cinquième génération, mais que dois-je faire ?  L’utiliser ? Ou continuer de l’ignorer ? Pour moi la question ne se pose plus, vu mon âge, mais la réponse aurai été différente si j’étais plus jeune !
   PS : Une seule petite question : Escroquer un escroc, est-ce une escroquerie ?

                                              M.Hermassi 

dimanche 17 juin 2012

Des vernis polluants et nocifs pour la santé



Des vernis polluants et nocifs pour la sante
On a beau les adorer  et  se les échanger entre copines, il faut faire attention à certains vernis polluants  qui contiennent des produits nocifs pour la santé. C’est ce que révèle le dernier rapport du système d’alerte rapide pour les produits dangereux non alimentaires  (RAPEX) , publié par la Commission européenne, début juin.
Depuis 2001 déjà, les phtalates,  composants toxiques pour la reproduction, sont proscrits et ne doivent plus figurer dans la composition des vernis. Pourtant, ce sont les produits chimiques les plus utilisés dans nos laques pour ongles ! « Les phtalates interdits sont les substances le plus souvent identifiées dans ces produits. Ils proviennent surtout des Etats-Unis, mais aussi d’Europe, notamment du Royaume-Uni », résume Frédéric Vincent, porte-parole des questions de consommation et de santé à la Commission européenne.
Des particules cancérigènes présentes dans les vernis
Selon une enquête de 2009 ,  menée par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), 10% des produits disponibles sur le marché français  étaient  hors la loi. On y retrouverait même des phtalates et une concentration de formaldéhyde, un composé organique cancérigène, supérieure aux 5% autorisés depuis la loi de 1996.  « Sur les échantillons analysés de vernis et de durcisseurs prélevés dans 200 points de vente, environ 10% étaient hors la loi.», explique-t-on à la DGCCRF.
 " En plus d’atteindre le métabolisme en traversant l’ongle, les phtalates et le formaldéhyde peuvent aussi être respirables car ce sont des particules volatiles ", confirme Yannick Vicaire, chimiste-environnementaliste au Réseau santé-environnement. Alors, pour avoir quand même de jolis ongles, on peut toujours miser sur les vernis bio, comme ceux de la marque Kure Bazaar ou attendre que les vernis sans produits chimiques, appelés Aqua-Nail  et qu'on peut trouver aux Etats-Unis, débarquent en France.

Elle

Vieillissement: boire pour ne pas oublier


La consommation d'alcool à petites doses a fait la preuve de ses vertus préventives dans les maladies cardiovasculaires. C’est un peu plus compliqué en ce qui concerne la démence et les affections neurodégénératives.
La reine Elizabeth fête son jubilé avec modération - Jason Reed / Reuters

Parfois, l’alcool est une bien belle substance. C’est aussi, assez fréquemment, une molécule détestable. Heureusement désinhibitrice dans de nombreux cas, facilitant les échanges entre humains, elle est à l’origine d’un fléau multiforme, la cause de dégâts majeurs, individuels et collectifs. On retrouve cette ambivalence dans le champ de la biologie et de la médecine.
De très nombreux travaux ont cherché (et sont parvenus) à mettre en évidence l’impact bénéfique d’une consommation modérée de boissons alcooliques (de vins pour l’essentiel) sur l’appareil cardiovasculaire. Ces travaux sont notamment directement impliqués dans les démonstrations récurrente des vertus du célèbre «régime méditerranéen» qui vient une nouvelle fois d’être mis à l’honneur: l’European Journal of Clinical Nutrition (2012; 66(3): 360-8) publie une étude qui associe ce type d’alimentation à une qualité de vie définitivement meilleure en termes de santé physique et de bien-être mental.
De l'alcool pour préserver les fonctions cognitives
La question reste ouverte pour ce qui est de l’impact de la consommation d’alcool sur le maintien des capacités cognitives ou de la prévention du risque de démence. Elle s’enrichit aujourd’hui d’une étude  publiée dans la revue Psychiatry Investigation. Ce travail sud-coréen a été dirigé par le Dr Ihn-Geun Choi (Department of Neuropsychiatry, Hallym University Hangang Sacred Heart Hospital, Seoul) Les auteurs se sont intéressés à la question, passionnante, de savoir s’il était possible (au vue des données actuellement disponibles) de définir « un modèle optimal de consommation ».
Ils observent que dans ce domaine (et à la différence notable du coeur) les mécanismes biologiques spécifiques restent mal compris, et il semble pour le moins prématuré de recommander une consommation régulière d’alcool (même modérée) dans le but de prévenir ou de réduire le risque de démence (entendue comme une perte d’autonomie) précoce.  Il leur semble néanmoins  possible de dédramatiser les conséquences négatives d’une (légère) consommation quotidienne d’alcool chez les patients âgés et très âgés.
Comment faire la part entre un effet neurotoxique et un effet neuroprotecteur de la consommation d’alcool? L'association entre cette consommation et la fonction cognitive chez les personnes âgées est pour le moins complexe. C’est l’analyse de cette association qui est effectuée par les auteurs de la publication de Psychiatry Investigation. Les doses, les habitudes de consommation voire le type de boissons sont autant de paramètres qui peuvent entrer en ligne de compte. Des études longitudinales et par imagerie cérébrale ont d’ores et déjà montré que chez les patients âgés, une consommation excessive d'alcool peut augmenter le risque de dysfonctionnement cognitif et de démence. A l’inverse une consommation à la fois faible (ou modérée) et régulière peut protéger contre déclin cognitif et la démence, sans même parler des bénéfices cardiovasculaires.
Les auteurs sud-coréens ont analysé les études sur l’association alcool-capacité cognitive chez les personnes âgées publiées durant quarante ans: de 1971 à 2011. Le contexte général est connu: on manque cruellement de traitements efficaces pour prévenir le déclin cognitif ou la démence. Or, il apparaît, au vu d’un certain nombre d'études épidémiologiques prospectives que le risque de démence précoce est plus faible chez les buveurs (légers à modérés) que chez les abstinents. D'autres études font aussi état d’effets bénéfiques mais seulement  dans certains sous-groupes. Une récente méta-analyse sur des sujets de plus de 65 ans conclut de manière convergente que la consommation d'alcool légère à modérée est associée à un risque moindre d'environ 35 à 45% de déclin cognitif ou de démence par rapport à l’abstinence.
Un médicament en phase de test: le resvératrol
On pourra rapprocher ces travaux de l’initiative de chercheurs de la Georgetown University: ils souhaitent  faire le point le plus objectif possible sur la façon dont on pourrait à l'avenir utiliser le resvératrol (un composé présent notamment dans les raisins et vins  rouges) contre le développement de la maladie d’Alzheimer. La Georgetown University vient ainsi de lancer une grande étude nationale, soutenue par le National Institute on Aging (NIA-NIH) en collaboration avec 24 institutions universitaires américaines. Il s’agit d’un essai de phase II de douze mois qui vise à examiner les effets du resvératrol sur des patients atteints de démence légère à modérée de type maladie d'Alzheimer. Ce travail est coordonné par le Pr R. Scott Turner, directeur du Georgetown University Medical Center's Memory Disorders Program. Aujourd’hui le resvératrol (et a fortiori les vins rouges) n'est pas approuvé par le Food and Drug Administration pour le traitement de la maladie d'Alzheimer.
La plupart des études montrant les bénéfices du resvératrol a été menée sur l’animal et surtout sur des souris, et avec des doses qui dépassent de loin l'apport d’une consommation quotidienne modeste de vin rouge. Ici les participants devront subir deux ponctions lombaires, trois IRM cérébrales, des prélèvements sanguins et des tests d'urine. Un autre objectif sera de confirmer les bénéfices du resvératrol en prévention du diabète.
Que peut-on, pratiquement conclure et conseiller dans ce domaine? A dire vrai peu de choses, du moins si l’on en croit les spécialistes sud coréens. Les mécanismes biologiques spécifiques directement impliqués dans les phénomènes observés demeurent mal compris. On ne saurait sans grand risque préconiser des fourchettes de consommation à visée préventive. Tout au plus peut-on affirmer qu’une consommation modérée apparaît potentiellement bénéfique – et qu’en toute hypothèse elle peut être dédramatisée. Et ce d’autant que des données biomédicales soutiennent l'idée qu’une consommation modérée d'éthanol est non seulement sans danger pour la fonction cognitive, mais qu’elle peut avoir un effet neuroprotecteur.
Reste que l’on est ici soumis aux faiblesses méthodologiques, aux écarts statistiques et à l’absence de définitions vraiment normalisées. Un flou relatif qui incite à souhaiter la conduite d’études mieux élaborées pour savoir si les seniors peuvent, eux aussi, bénéficier des plaisirs inhérents à une consommation (non pathologique) de boissons alcooliques.
Jean-Yves Nau

Slate.fr


On meurt plus le jour de son anniversaire


Birthday Cake  / Omer Wazir via FlickrCC Licence by
Fêtez votre anniversaire comme si c’était le dernier car cela pourrait très bien l’être. Selon une étude suisse réalisée sur 2 millions de personnes,nous avons 14% de risque en plus de mourir le jour de notre anniversaire, rapporte The Independent.
Les causes de la mort vont de la crise cardiaque, en passant par le cancer, la chute et le suicide. D’après le docteur Vladeta Ajdacic-Gross, qui a dirigé l’enquête de l’université de Zurich, publiée dans Annals of Epidemiology:
«Nous en avons conclu que les anniversaires dont l’issue est fatale sont plus fréquents que ce à quoi nous pourrions nous attendre.»
Selon le professeur en psychologie de l’université de Hertfordshire Richard Wiseman, dans le Telegraph, il y a deux types d’explications à cette augmentation des risques de mortalité le jour de son anniversaire:
«Il y  a deux camps –l’un suggère que les causes du décès seraient que vous mangez trop et que vous vous emballez un peu. L’autre est le camp de l’effet placebo. Vous sentez la mort approcher et vous tentez de tenir le coup jusqu’à votre anniversaire. Et le jour même vous pensez: "ça y’est, j’en ai assez, je m’en vais".»
Cependant, cette seconde théorie n’est pas appuyée par les résultats des chercheurs, qui appartiennent au premier camp, c’est-à-dire ceux qui pensent que c'est l’événement lui-même qui est responsable.
Le risque augmente avec l’âge, atteignant les 18% quand on dépasse 60 ans. Pour les hommes, il y a une augmentation du risque de suicide de 34,9% et de 28,5% de mort accidentelle. Il existe également une augmentation de 44% de chute fatale, ce risque augmenterait déjà quatre jours avant l’anniversaire.
Selon le docteur Lewis Halsey, de l’université de Roehampton, cette augmentation des suicides, spécifique aux hommes, est particulièrement intéressante:
«Les auteurs suggèrent que cette augmentation serait liée au fait que davantage d’alcool est bu aux anniversaires. Mais peut-être que les hommes ont plus de probabilité d’exprimer leur tristesse quand personne ne les remarque. Ou peut-être que les femmes ressentent qu’il est injuste, par rapport aux autres qui sont en train de faire la fête avec elles, de leur faire gérer un suicide.»

Slate.fr

Le bambou, un matériau d'avenir ?


Illustration : du bambou

Le bambou est un matériau qui cumule les qualités. Résistant, léger, bon marché, il sert de plus en plus dans le BTP et constitue même l’ossature de villas de luxe et d’une chocolaterie à Bali.
Le secteur des Bâtiments-Travaux Publics (BTP) est l'une des industries les moins durables au monde. En effet, celle-ci utilise environ la moitié des ressources non recyclables consommées sur la planète. C’est au vu de telles données que l'on vient à penser à d'autres matériaux tels que le... bambou aujourd'hui considéré comme tout à fait intéressant. A tel point d’ailleurs, que son développement devrait être abordé à l’occasion du sommet de l'ONU Rio+20.
"Le bambou, qui est en fait une herbe, cumule les qualités", explique Jules Janssen, un expert néerlandais. "Le poids d'un éléphant de cinq tonnes peut être supporté par un morceau de bambou d'une surface de 10 centimètres carrés seulement", indique-t-il. Mais c'est peut-être encore plus la rapidité de sa croissance qui intéresse les adeptes du développement durable. Sans compter le fait qu'un bambou refera des pousses, même après avoir été coupé. L'eucalyptus, un des arbres servant à laconstruction qui pousse le plus rapidement au monde, "peut croître de trois à quatre mètres par an, ce qui est très impressionnant pour du bois d'œuvre", explique quant à lui Terry Sunderland, scientifique au Centre international de recherche sur l'exploitation forestière (Cifor), basé près de Jakarta. "Mais un bambou pouvant être utilisé pour la construction croît de six à dix mètres l'an", dit-il cité par l'AFP.
C’est en Asie que le bambou est abondamment utilisé. "A Hong Kong et en Chine, ils construisent des gratte-ciel d'acier et de béton en utilisant des échafaudages de bambou", explique un Indonésien. Mais il sert également d'échafaudages ou d'ossature permanente à des constructions durables, comme c’est notamment le cas sur l'île de Bali. Une chocolaterie de 2.550 mètres carrés tout en bambou (18.000 mètres en tout) a même vu le jour au milieu de villas de luxes vendues entre 28.000 et 560.000 euros qui utilisent le bambou du sol au plafond et d’une école, elles aussi entièrement faites de ce matériau. L'établissement scolaire, appelé "Green School" ("Ecole verte"), accueille 240 élèves qui ont classe dans des salles où même les meubles sont faits de bambou.
Quelques petits défauts
"Le bambou n'a pas son pareil en tant que matériau de construction. C'est extraordinaire ce qu'il peut faire", souligne l’Américain Ben Ripple, fondateur de "Big Tree Farms". Son usine qui produit du chocolat biologique depuis l'an dernier, est le plus grand édifice commercial fait de bambou au monde. Lui aussi met en avant l’aspect écologique de ce type de construction. "Le bambou pousse beaucoup plus rapidement que le bois d'œuvre et ne détruit pas le terrain sur lequel il est cultivé. Notre usine peut être démontée et déménagée en quelques jours. Si nous décidons de la fermer, on pourra le faire sans avoir endommagé les rizières où nous nous trouvons", explique M. Ripple.
Il reconnaît toutefois deux défauts au bambou : il a tendance à pourrir s'il est exposé à l'eau et il est facilement inflammable. "Il lui faut un chapeau, un imperméable et des bottes", ironise Ben Ripple, restant cependant optimiste : "Nous recherchons actuellement des matériaux non toxiques qui pourraient assurer une protection".

Maxisciences

lundi 28 mai 2012

Des cellules de peau ont permis de créer des cellules cardiaques humaines



Pour la première fois, des chercheurs israéliens ont réussi à transformer des cellules humaines de peau en cellules de cœur et à les greffer à du tissu cardiaque de rat.
Stade préliminaire à la greffe de ces cellules aux patients eux-mêmes, cette opération ouvre des perspectives pour soigner les personnes atteintes d’insuffisance cardiaque.
EN QUOI CONSISTE L’INNOVATION DES CHERCHEURS ?
Affections courantes, l’insuffisance cardiaque et la crise cardiaque (infarctus du myocarde) sont deux pathologies dues à une dégradation, voire une nécrose, des cellules cardiaques musculaires, qui ne peuvent plus, alors, assurer les contractions nécessaires à la propulsion du sang artériel (oxygéné) dans tout l’organisme. Or ces cellules, les cardiomyocytes, ne se régénèrent pas beaucoup naturellement. D’où l’idée de les remplacer par des cellules neuves à défaut d’être totalement jeunes. C’est la thérapie cellulaire.
Dans un travail publié dans l’European Heart Journal le 24 mai, les chercheurs du Centre médical Rambam, au Technion de Haïfa (Israël), sous la conduite du cardiologue Lior Gepstein, ont prélevé des cellules de la peau chez deux hommes, âgés de 51 et 61 ans, souffrant d’insuffisance cardiaque. Objectif : transformer ces cellules in vitro en cardiomyocytes fonctionnels puis les greffer à du tissu cardiaque de rat afin de vérifier leur parfaite aptitude à se contracter. Résultat : les cellules humaines ainsi implantées ont pu battre de manière synchronisée.
COMMENT ONT-ILS TRANSFORMÉ LES CELLULES DE PEAU ?
Une fois prélevées chez les patients, les cellules de la peau ont été modifiées par l’injection de trois gènes, au moyen d’un virus particulier. Ces trois gènes ont permis de remettre la pendule de ces cellules à zéro. Autrement dit, de les reprogrammer et de les rendre, à l’instar de cellules souches embryonnaires, pluripotentes, c’est-à-dire capables de donner naissance aux 200 types de cellules qui constituent notre organisme.
Les cellules induites par cette opération génétique ont ensuite été implantées dans du tissu cardiaque frais afin qu’elles poursuivent leur différenciation. Au bout de trente jours, plus rien ne permettait de distinguer les cellules issues des patients de celles provenant de sujets en bonne santé. Ensuite, elles ont été transplantées dans du tissu cardiaque de rat. Les deux lignées de cellules n’ont alors eu aucun problème à se synchroniser et à battre en rythme. « Le principe est donc validé : c’est ce qu’on appelle une preuve de concept » , indique Jean-Marc Lemaître, biologiste spécialiste de ces cellules à Montpellier (Inserm, CNRS, université), qui rappelle qu’une démonstration analogue a déjà été faite avec des cellules souches pluripotentes embryonnaires.
POURQUOI CETTE RECHERCHE EST-ELLE PROMETTEUSE ?
Elle permettrait à la fois de réimplanter les propres cellules d’un patient en évitant les risques de rejet de greffe, et de disposer d’une source importante de cardiomyocytes. Reste, toutefois, à produire plus de cellules cardiaques (les chercheurs en ont obtenu quelques millions mais il en faudrait un milliard pour remplacer celles détruites lors d’un infarctus), et plus rapidement. En effet, comme il faut deux semaines pour reprogrammer les cellules de la peau en cellules souches induites, on est encore loin des délais d’une transplantation d’urgence. Les chercheurs comptent commencer les premiers essais cliniques dans une dizaine d’années.
DENIS SERGENT

logo lacroix

La police abat à Miami un homme nu en pleine crise de cannibalisme


Capture écran du site du quotidien américain Miami Herald.
La police a abattu samedi à Miami un homme nu qui dévorait en pleine rue le visage d'un autre homme, grièvement blessé, rapportent les médias américains.

L'histoire est digne des pires films d'horreur. La police a abattu samedi à Miami un homme nu qui dévorait en pleine rue le visage d'un autre homme, grièvement blessé, rapportent les médias américains.

L'attaque, survenue en début d'après-midi sur une voie express de la ville de Floride, pourrait être due à un nouveau type de LSD, une drogue synthétique, selon la police.  "Souvent quand on voit un homme qui a ôté tous ses vêtements et qui est devenu très violent, c'est le signe d'une crise de délire due à une surdose de drogue", a déclaré un responsable à une chaîne locale : "Les personnes qui en sont victimes ont l'impression que leurs organes brûlent à l'intérieur de leur corps".

Quoiqu'il en soit, plusieurs témoins qui ont assisté à la scène ont tenté de mettre un terme à l'agression et ont prévenu les forces de l'ordre. "Je lui ai dit de s'éloigner et ce type a juste continué à dévorer l'autre homme", a expliqué à la télévision une personne évoquant une scène digne d'un film d'horreur"avec du sang partout". L'agresseur a "relevé la tête avec des morceaux de chair dans la bouche et a grogné", a poursuivi le témoin.

Malgré l'arrivée de policiers sur place, il n'a pas cessé de manger le visage de sa victime jusqu'à ce qu'un policier l'abatte de plusieurs balles. Les trois quarts du visage de sa victime, un sans domicile fixe selon la presse américaine, manquaient quand elle a été conduite dans un état grave à l'hôpital.

TF1 NEWS

vendredi 25 mai 2012

L'invisibilité aux portes de la réalité


Photo de la plaque d'invisibilité pour les vagues ou bouclier anti-tsunami (Crédits : CNRS Photothèque / Stéfan ENOCH)

Devenir "invisible" par l’œil humain, le fantasme ne date pas d’hier, mais imaginez plutôt une invisibilité protectrice, celle qui nous permettrait d’éviter les séismes ou encore les tsunamis. Le 23 mai,Maxisciences s’est rendu au CNRS à une conférence présentant les dernières avancées dans le domaine...
Il est un vieux rêve auquel aspire l’Homme depuis la nuit des temps : l’invisibilité. Au même titre que voler ou respirer sous l’eau, ce qui était de l’ordre de l’imaginaire dans le passé, est aujourd'hui sur le point de devenir crédible, possible même. Mais l’invisibilité ne se réduit pas à faire "disparaître" un objet ou une personne, les "capes d’invisibilité" se révéleraient aussi extrêmement intéressantes en matière de protection : que se soit contre les séismes, les tsunamis mais aussi pour de nombreuses ondes, lumineuses, mécaniques ou sonores.
Les capes anti-tsunami et anti-séisme
Imaginez une plateforme offshore, un aéroport, une centrale nucléaire, qu’un éventuel tsunami ne pourrait submerger, ou encore une zone entièrement à l’abri de la moindre secousse sismique. Nous y sommes presque. La cape à vague ou cape anti-tsunami conçue en 2008 par les équipes de Stephan Enoch de l’institut Fresnelà Marseille offre la possibilité de repousser les ondes mécaniques de la houle. De forme circulaire, elle est capable par son agencement en "plots" formant des cercles concentriques (en photo ci-contre) de contraindre les ondes à la contourner, épargnant ainsi le centre de la structure.
Après avoir réalisé des expérimentations sur des prototypes de la taille d’un CD, les chercheurs projettent sous peu d'appliquer le procédé à grande échelle (200 mètres de diamètre). Si cela fonctionne, la cape pourrait alors se montrer d’une grande utilité pour protéger des structures installées au centre de ce bouclier. Mais le tsunami n'est pas le seul cataclysme envisagé. La méthode de l’invisibilité pourrait aussi être appliquée pour la protection contre les ondes sismiques.
Les chercheurs de l’institut Fresnel ont en effet eu l’idée de mettre au point un dispositif contre ces ondes dévastatrices dans certaines régions du monde. Toutefois, cette plaque dite "anti-vibration" ne permet malheureusement pas pour l’instant de parer à toutes les ondes sismiques. Il reste donc encore du travail à accomplir en collaboration avec les géologues pour pouvoir un jour mettre en application cette cape anti-séisme.
Alors que de nombreuses recherches sur la quête de l’invisibilité protectrice sont en cours dans le monde entier, ce n'est cependant pas le seul objectif nourri par les scientifiques. Car les projets visent aussi une échelle beaucoup plus petite.
Les métamatériaux, un "trou" dans la matière
"Mettez trois miroirs judicieusement agencés autour d’un objet, et vous n’y soupçonnerez même pas sa présence. Maintenant, nous pouvons remplacer ces miroirs par des métamatériaux", explique Claude Arma, directeur de recherche CNRS à l’institut Fresnel. En effet, les progrès effectués dans la connaissance de la matière ont permis de concevoir ce que l’on appelle des métamatériaux. Ces composés artificiels à l’échelle nanométrique se caractérisent en fait par leur capacité à dévier la trajectoire d’une onde lorsqu’elle arrive sur eux.
Au lieu d'être bloquée, l’onde contourne ainsi le corps pour retrouver ensuite sa trajectoire initiale et poursuivre sa propagation. Un peu comme lorsqu’un fluide rencontre un obstacle : ce dernier contraint le liquide à le contourner sans arrêter sa progression. Mais en quoi cet étrange métamatériau est-il un obstacle pour les ondes ? Comme pour le bouclier anti-tsunami, la particularité de ce composé se trouve dans sa structure : les nanostructures du métamatériau, en recevant une onde incidente, répondent par l’induction d’un champ magnétique lui-même capable de dévier ces ondes.
Dès lors, une multitude de type d’ondes peuvent potentiellement être déviées et retrouver leur trajectoire initiale à toutes les échelles et quelle que soit leur nature, électromagnétique à l’instar de la lumière, mais aussi sonore ou mécanique.
La transformation de l’espace, une porte ouverte à de multiples applications
Cette capacité à mettre l’espace entre parenthèse ouvre un champ d’application immense. En effet, tout ce qui se propage ou se diffuse peut théoriquement se voir exclure d’un espace en y modifiant la matière. Un métamatériau obligeant l’onde lumineuse à le contourner, il deviendrait de fait indiscernable par l’œil humain et donc réellement invisible. Pour autant la cape d’invisibilité d’Harry Potter verra-t-elle le jour ? Pas pour l’instant car pour que le système soit efficace, il faut que la longueur d’onde incidente soit d’un ordre de grandeur proche du métamatériau. Or, le fait est que le spectre de longueur d’onde du visible est très large (entre 400 et 800 nanomètres). La lumière peut donc être composée de plusieurs ondes de longueurs différentes. D'où la difficulté...
Néanmoins, il est possible d’imaginer toutes sortes d’avancées dans l’optique comme réduire visuellement la taille des antennes : "Imaginez que l’on réduise les antennes sur le toit des Airbus, l’économie de carburant serait significative" confie André Lustrac, professeur de l’Université Paris Ouest et directeur de l’institut d’électronique fondamental. On peut imaginer aussi la création de nouveaux circuits pour les télécoms... Les applications liées à cette capacité de dévier les ondes paraissent donc infinies. Et si la prochaine étape était la transposition de cette technique sur le temps ? Du côté des chercheurs, tous les fantasmes sont permis.


Maxisciences

mercredi 23 mai 2012

Boire du café chaque jour est bon pour la santé


Selon le Pr Jean Costentin, membre des Académies de médecine et de pharmacie, «le café est une bonne drogue... qui ne perturbe pas le fonctionnement psychique».
Crédits photo : Emmanuelle Charmant / Ektadoc/Emmanuelle Charmant / Ektadoc

La réduction de la mortalité peut aller jusqu'à 15 % à partir de deux tasses par jour.


Le café est la boisson la plus consommée dans le monde après l'eau. Autant dire que des millions de personnes vont se réjouir des résultats présentés ce jeudi dans le New England Journal of Medicine, la principale revue internationale de médecine.
Sur une période d'un peu plus de treize années, on observe une réduction de mortalité liée à la consommation de café d'un groupe de 400.000 personnes âgées de 50 à 71 ans. Et pas des moindres, 10 % de morts en moins à partir de deux tasses par jour, par rapport au groupe de ceux qui n'en boivent pas. La réduction est même de 15 % pour les femmes.
«Notre étude peut rassurer les buveurs de café», a confié au Figaro le Pr Neal Freedman qui a dirigé l'étude pour l'Institut national américain du cancer, «mais individuellement il faut consulter son médecin pour avoir des recommandations globales de régime adaptées, notamment sur le café, en particulier si l'on a des problèmes de santé». Ces résultats ne surprennent pas le Pr Jean Costentin, membre des Académies de médecine et de pharmacie. Pour lui qui a dirigé pendant trente ans une unité de recherche de neuro-psychopharmacologie, «le café est une bonne drogue. C'est une drogue dans le sens où il y a une addiction. Il y a une dépendance psychique manifeste. Mais elle est bonne car c'est la seule qui ne perturbe pas le fonctionnement psychique… avec le tabac, mais on sait la toxicité énorme du tabac pour la santé. On est plus éveillé, plus dynamique, plus performant».
Pour le nutritionniste Jean-Paul Blanc, coauteur d'un livre qui passe en revue les idées reçues sur la nutrition (Les carottes rendent aimables?, First Éditions), «le café est d'abord un plaisir. Il est sans danger nutritionnel du moment que l'on n'en abuse pas et que l'on n'est pas dans certaines situations particulières: femme enceinte, reflux gastro-œsophagien, prise de certains médicaments…». Pas de café pendant la grossesse donc, mais pas question non plus de recommander le café pour être en meilleure santé selon le Pr Laurent Chevallier, consultant en nutrition, praticien attaché au CHU de Montpellier: «Il faut rester prudent car la torréfaction fait apparaître l'acrylamide, une substance potentiellement cancérigène chez l'homme».
Le tabac pris en compte
Seul bémol, l'étude américaine n'a pas montré de réduction de la mortalité due au cancer alors qu'il y a en a bien une pour toutes les autres grandes causes: maladies cardio-vasculaires et respiratoires, diabète, accidents, infections. L'étude montre même une tendance à l'augmentation du risque de mortalité par cancer, non significative statistiquement, pour les hommes qui prennent plus de 5 tasses par jour: «Nous n'avons pas d'explication ­claire», a indiqué le Pr Freedman au ­Figaro.
L'effet noté par les chercheurs américains a d'autant moins de chances d'être dû au hasard que les principaux facteurs susceptibles d'influer sur le résultat ont été pris en compte. En particulier le tabac. En effet, la mauvaise réputation du café est surtout venue du fait que les buveurs de café sont aussi plus souvent des fumeurs, donc à risque de santé augmenté. Lorsque l'on n'en tient pas compte on risque de lui attribuer une augmentation de la mortalité qui vient en réalité du tabagisme.
D'ailleurs, le Pr Costentin déconseille le café aux enfants: «Pour ne pas commencer l'apprentissage de la psychostimulation». Du café à la cocaïne, il y a un grand pas pour l'homme… mais un petit pour la neuropharmacologie! Il vaudrait donc mieux attendre d'être bien armé mentalement pour s'y frotter. Enfin le Pr Freedman invite à ne pas trop s'enthousiasmer sur la base de ses seuls résultats car rien ne prouve que l'effet observé chez les buveurs de café persistera pour quelqu'un qui n'en buvait pas et déciderait de se convertir.

Le Figaro.fr

Pour que vos rêves deviennent réalité...


Comment influencer la qualité de ses rêves? Les choisir ou orienter leur contenu? Pour éviter les cauchemars, obtenir des réponses, se soigner, y trouver un guide, de l'inspiration ou encore vivre une expérience extraordinaire en explorant des mondes invisibles. Conseils pratiques.
Il y a quelques semaines, une nouvelle méthode censée améliorer les rêves de millions de personnes a été mise au point par le psychologue Richard Wiseman, professeur à l'Université de Hertfordshire en Grande-Bretagne, via une application Iphone appelée Dream:ON. Une fois programmé, ce dispositif s’adapterait aux cycles du sommeil des utilisateurs pour diffuser au moment où l’on commence à rêver un « paysage sonore », évoquant un scénario agréable, comme une promenade dans les bois, sur une plage. Ce système est une invitation à l’exploration du rêve lucide, une expérience dans laquelle le rêveur devient conscient qu’il est en train de rêver et dont il va pouvoir librement, tel un metteur en scène, orienter son contenu. L’intérêt du rêve lucide ? Eliminer des angoisses en affrontant la source de ses peurs et accepter d’y faire face pour, peu à peu, se débarrasser des cauchemars qui altèrent la qualité du sommeil et notre humeur du lendemain. Ou bien résoudre, par le rêve, un conflit intérieur, non pas par une approche psychanalytique mais par le rêve lui-même. Ou encore améliorer ses performances personnelles comme le font de nombreux sportifs qui, durant le rêve vont s’entraîner et progresser. Efficace, l’application : Dream:ON ? Outre le problème des ondes émises par le téléphone portable, susceptibles d’être nocives en dormant toute la nuit avec, à proximité de sa tête, outre aussi le fait que ces sons ne se déclenchent pas toujours à bon escient, c’est-à-dire dans la phase propice de sommeil paradoxal, ces gazouillis d’oiseaux et autres bruits de va-et-vient des vagues, selon Marc-Alain Descamps, « ne permettraient pas d’influencer ses rêves, de manière systématique, encore moins de les rendre didactiques. » 
Comment accéder au rêve lucide

D’autres innovations technologiques ont déjà été mises au point par le passé pour introduire la conscience dans le rêve, comme une sonde nasale vibrante ou un masque qui détecte l’entrée en sommeil paradoxal du dormeur et lui envoie de légers signaux lumineux sans le réveiller, mais pour le psychanalyste, rien ne vaut les « méthodes naturelles ». Par exemple, « vous pouvez vous demander plusieurs fois dans la journée : "Suis-je en train de rêver ?" Vous allez ainsi vous habituer à vous poser la question jusque dans le rêve. Une croix ou un point au creux de votre main peut vous aider à vous souvenir de faire cet exercice. A chaque fois que vous yeux se poseront dessus, vous y penserez. Vous pouvez aussi apprendre à maîtriser l’arrêt sur image afin d’installer une attention pendant votre sommeil. L’exercice consiste à choisir un plan fixe, par exemple en regardant régulièrement vos deux mains en face de vous et à intégrer cette image pour avoir le réflexe de vous en servir pendant le rêve quand celui-ci vire au cauchemar. Si un loup est en train de manger votre mère, vous allez alors imaginer ce plan fixe de vos mains, introduisant ainsi la conscience dans votre rêve. Vous pourrez alors en changer le scénario et faire en sorte que cette scène insoutenable s’arrête, ou qu’à l’inverse, ce soit votre maman qui mange le loup ! » Autres astuces utilisées dans de nombreuses cultures pour « nettoyer ses rêves » : se dire que ces mauvais rêves ne reviendront plus et glisser une pierre qui protège des cauchemars sous son oreiller, comme le quartz rose ou la pierre de soleil, boire des infusions de plantes relaxantes ou encore se servir d’huiles essentielles. Bien sûr, précise Marc-Alain Descamps, « ce ne sont que des adjuvants »
Du rêve ordinaire au rêve de puissance


Si nous passons environ un tiers de notre vie à dormir, la majeure partie de nos rêves – pour peu qu’on s’en souvienne au réveil - ne trouve pas toujours de sens, et ne s’avère ni instructive ni révélatrice. « C’est ce qu’on appelle les rêves ordinaires ou nuls, bâtis sur des réminiscences banales de ce qu’on a fait les trois ou quatre jours précédents. » Et puis, il y a les songes, ces rêves positifs, « de beauté, de pouvoir ou puissance », nets, précis, expérimentaux, « avec une autre texture » qui nous mettent en contact avec des forces, des êtres, des éléments, des situations, des informations, auxquels on ne peut accéder en état de veille. « Ce sont ceux dont on n’oublie aucun détail, et qui nous réveillent exaltés, tremblants, avec le sentiment d’avoir atteint un autre niveau de réalité, exploré une autre dimension, explique Marc-Alain Descamps. Comme voler dans les airs, sauter en même temps toutes les marches d’un escalier, traverser les murs, marcher sur l’eau, parler aux animaux. Il y a aussi le rêve où l’on se voit sortir de son corps. Celui où on va parler avec un proche défunt et autres entités qui n’existent pas dans la réalité matérielle. Celui où l’on va anticiper l’avenir ou avoir une vision de vérité. Il y a aussi le rêve d’enseignements où vous pouvez rencontrer un maître, votre maître, qui vous transmettra un savoir dont vous n’avez a priori pas connaissance. Enfin, conclut-il, ces rêves de puissance peuvent aussi être créatifs. De nombreux artistes – peintres, écrivains, musiciens – ont rêvé d’une œuvre avant de la concrétiser. Des scientifiques aussi comme le chimiste allemand Friedrich August Kekulé qui a découvert ainsi la structure de la molécule du benzène. »Est-il possible de vivre une telle expérience sur commande comme on choisirait un beau voyage sur un catalogue de vente par correspondance ? « Les songes se méritent !, confie Marc-Alain Descamps. Vous pouvez en faire la requête mais il ne faut pas être dans la volonté, dans le mental. Il est essentiel d’être dans l’intention, surtout pas dans l’ego. Ensuite, il vous faut incarner ce désir. Comment ? Par exemple en inventant une danse ou un slam où vous allez répéter, pendant un quart d’heure, votre demande. Vous pouvez aussi l’écrire en grand et contempler cette phrase chaque soir en vous endormant. Si vous voulez voir apparaître un proche défunt en rêve, regardez sa photo et demandez-lui aussi. La patience est de mise car ce rêve peut se réaliser trois mois plus tard ! Détail important, il ne faut pas avoir sombré dans l’alcool, ni être dans la goinfrerie, ce sont deux ennemis des rêves positifs ! Si votre rêve de puissance ne se présente toujours pas, demandez-vous alors si c’est bien votre voie. Dernier conseil : l’ensemencement : raconter vos rêves sur un dictaphone et les réécouter régulièrement le soir avant de vous coucher. Ainsi, vous sèmerez des graines dans votre inconscient qui, en germant, vous ouvriront l’accès à d’autres mondes. »


vendredi 11 mai 2012

À 16 ans, elle découvre une substance antivieillissement

À 16 ans, elle découvre une substance antivieillissement


Une canadienne âgée de 16 ans a découvert une substance antioxydante. Présente dans les arbres et couplée à nano-particules de carbone, elle pourrait freiner le vieillissement.

Elle a reçu un chèque de 5.000 dollars mais son invention pourrait rapporter beaucoup plus. Janelle Tam une lycéenne canadienne d'Ontario a remporté le premier prix de l'édition 2012 du Sanofi BioGENEius Challenge. Le jury est composé de chercheurs appartenant au Conseil national de recherches du Canada.
La substance qu'elle a découverte pourrait améliorer la santé et freiner le vieillissement. Baptisée NCC (nano-cellulose cristalline), elle neutralise les radicaux libres néfastes du corps humain. La jeune fille a montré que la NCC, présente dans la fibre de bois des arbres, est un antioxydant plus puissant que les vitamines C ou E car plus stable et ayant une action plus durable. Elle a réussi à la coupler à des nano-particules de carbone, les buckminsterfullerènes, surnommés "footballènes" pour leur ressemblance à un ballon. Le "couple" agit "comme un aspirateur" neutralisant les radicaux libres.
Une découverte de 250 millions de dollars
FPI Innovations, un institut national de recherche sur les forêts, a évalué que le marché de cette substance pourrait rapporter jusqu'à 250 millions de dollars dans la décennie à venir. "La NCC, dont la grandeur se mesure en millièmes de cheveu humain, est non-toxique, stable, soluble dans l'eau et renouvelable, puisqu'elle vient des arbres", a indiqué la jeune chercheuse. D'une solidité plus forte que l'acier mais souple, durable et ultra-légère, ses utilisations potentielles seraient illimitées.

jeudi 23 février 2012

Le plus petit transistor du monde créé sur un seul atome


Replica  of first transistor. revolweb via Flickr CC Licence by
C'est un pas de plus vers la fabrication d'ordinateurs quantiques. Des physiciens australiens et américains, des universités dePurdue et de New South Wales, ont construit un transistor à partir d'un seul atome de phosphore incorporé dans un cristal de silicium, explique le New York Times. Une prouesse de précision et de technologie.
Pour faire simple, un transistor est un composant électronique permettant de traiter des informations. Les ordinateurs sont ainsi constitués de milliers, voire de millions de transistors, réunis en micro-processeurs. Depuis l’apparition des microprocesseurs dans les années 1970, tout l’enjeu a été de les miniaturiser au maximum, explique l’auteur:
«Les fabricants n’ont cessé de se rapprocher du plus petit composant que l’on est capable de construire. Pour les scientifiques, la publication de cette recherche montre la limite fondamentale jusqu’à laquelle les composants pourront  rétrécir dans le futur. Actuellement, la plus petite dimension atteinte par le nec plus ultra des ordinateurs fabriqués par Intel est 22 nanomètres, soit moins de 100 atomes de diamètre».
L’équipe de scientifiques a réussi à créer un transistor sur un atome. Plus précisément: elle a ciblé un groupe de six atomes de silicium, matériau de base des puces électroniques, avant de remplacer l’un d’entre eux par un atome de phosphore. Si cette technique avait déjà été utilisée par le passé, explique la revue Nature Nanotechnology, qui a publié l’étude, elle n’avait jamais atteint une telle précision.
Depuis les années 1970, le nombre de transistors présents dans les microprocesseurs a doublé tous les deux ans en moyenne, vérifiant ainsi la loi de Moore. Si cette tendance se poursuit, les microprocesseurs pourront en compter 15 milliards aux alentours de 2015.
L’expérience réalisée par l’équipe de physiciens montre que cette miniaturisation «peut se poursuivre jusqu’à ce que les plus petites parties des microprocesseurs atteignent la taille d’un atome», écrit Wired. Il n’est bien sûr pas encore possible de construire un ordinateur entier avec cette nouvelle technologie, mais elle ouvre la possibilité d’un ordinateur quantique:
«Contrairement aux ordinateurs conventionnels basés sur des transistors avec des états "on/off" ou "1/0" distincts, les ordinateurs quantiques sont construits à partir d’appareils nommés qubits, qui exploitent les propriétés instables de la mécanique quantique: à la différence d’un transistor, un qubit peut représenter une multiplicité de valeurs simultanément.»
L’objectif reste le même: améliorer les performances des ordinateurs, leur vitesse et leur capacité de traitement. Une telle machine serait ainsi capable de résoudre les algorithmes les plus complexes et de traiter les nombres les plus grands bien plus rapidement que nos ordinateurs actuels.
Photo: Replica  of first transistor. revolweb via Flickr CC Licence by

Slate.fr

Science : Après 30.000 ans, ces plantes ont retrouvé la vie !


Des graines vieilles de 30.000 ans ont retrouvé la vie
Des scientifiques sont parvenus à régénérer des plantes vieilles de plusieurs milliers d'années. 
C'est un bond incroyable dans le domaine de la recherche scientifique. Des chercheurs sont parvenus à redonner vie à des plantes vieilles de 30.000 ans. 
Dans le sol gelé de Sibérie, des graines datant des hommes de Cro-magnon avaient été entreposées par des écureuils. Et, grâce à l'intervention des scientifiques, ces graines ont réussi à donner des plantes bourgeonnantes, révèle l'étude publiée dans la revue de l'Académie des Sciences Américaines relayée par le site internet Metro.
Le nom de cette fleur est la Silene Stenophylla. Les graines régénérées se trouvaient au milieu de plus d'une centaine d'autres. Les chercheurs ont mis la main dessus dans des terriers creusés entre 20 et 40 mètres de profondeur. Pour les plus sceptiques, sachez que Svetlana Yashina et David Gilichinsky ont vérifié l'authenticité de ces graines en les datant grâce à la technique de la datation carbone. 
C'est une nouvelle importante dans le sens où cela engendre de nombreuses perspectives dans le domaine des denrées alimentaires, de l'agriculture, etc. Ouvrant, ainsi, la perspective sur la culture des végétaux disparus. Peut-être qu'un jour, nous pourrons goûter aux saveurs de nourritures disparues depuis plusieurs milliers d'années ! Cependant, ce regain de vie n'est pas exclusif. En effet, des graines de palmier âgées de 2.000 ans ont connu le même sort. Découvertes près de la Mer morte, ces graines congelées constituaient un record. Ce dernier largement dépassé par les trouvailles en Sibérie.  


 Gentside

En Suisse, on peut abandonner son bébé dans une boite spéciale


 Certains trouvent peut-être dans cette initiative quelque chose d’inhumain et froid, moi je trouve cette initiative au contraire pleine de bon sens et de soucis pour résoudre un problème. Avec cette solution on épargne au moins la vie de ces pauvres bébés lesquels dans d’autres pays ils seront abandonnés devant des crèches, des portes, ou tout simplement jetés dans des poubelles !!! Alors Bravo la Suisse.
                                          M.Hermassi


Un nourrisson a été déposé lundi dans la boîte à bébé de l'Hôpital d'Einsiedeln (suisse alémanique), le septième depuis la mise en place de ce dispositif, en 2001, contournant la loi suisse qui interdit l'accouchement "sous X".
Le bébé, une petite fille née au mois de janvier, est en parfaite santé, apprend-on sur le site du Matin, bien qu'elle reste en observation. Elle a déjà trouvé un tuteur qui a repris les droits et devoirs cédés par les parents de l'enfant, informe le quotidien suisse.
L'Aide suisse pour la mère et l'enfant (ASME), en collaboration avec l'Hôpital régional d'Einsiedeln, est à l'origine de cette mesure qui permet d'abandonner son enfant en toute sécurité. La boîte est en effet chauffée à 37 degrés et se verrouille une fois qu'on a refermé la fenêtre.
Cette méthode qui peut sembler un peu barbare a pour but de contourner la loi Suisse qui interdit l'accouchement anonyme et de prévenir les infanticides. Grâce à un avis du Conseil Fédéral qui laisse aux cantons le soin de trancher, la boite est pour l'instant tolérée. Six enfants y avaient auparavant été déposés depuis 2001 : deux garçons et quatre filles. Au bout de deux ans, tous ont été adoptés par leur famille d'accueil sauf un que sa mère biologique a récupéré dans ce délai comme le prévoit le dispositif.
Toujours est-il que la boîte à bébé choque, même s'il vaut mieux se séparer de son enfant dans ces conditions si on ne sent pas prêt à l'assumer financièrement ou psychologiquement.
"Ce n'est pas un abandon, car le résultat n'est pas la mort de l'enfant, comme lorsqu'elle le laisse dans une poubelle", explique Nahum Frenck, pédiatre et thérapeute familial, au Matin. "Dans le cas de la boîte, la mère transfert la responsabilité de son enfant à des personnes qui vont pouvoir lui offrir une vie meilleure. Ce qui est une bonne solution."
Une autre boîte à bébé, toujours à l'initiative de l'ASME, devrait bientôt voir le jour à Davos.

Fluctuat 

Un nouveau type de planète essentiellement composée d'eau


Stock Photos
Hier, des astrophysiciens ont confirmé la découverte d'une exoplanète d'un nouveau genre. Celle-ci serait principalement composée d'eau et entourée d'une atmosphère épaisse et humide.
C'est en se basant sur des données récoltées par le télescope Hubble que des astrophysiciens ont annoncé hier avoir découvert un  nouveau type d'exoplanètes. Initialement repérée en 2009, GJ1214b, située à 40 années-lumière de la Terre, serait un monde aquatique enveloppé d'une atmosphère épaisse et chaude. Des caractéristiques qui empêchent ce nouveau type d'être classée dans les planètes dites telluriques (ou rocheuses) telles que la Terre, Vénus, Mercure ou Mars, dans les géantes gazeuses comme Jupiter et Saturne, ou encore dans les géantes glacées que sont Uranus et Neptune.
"GJ1214b ne ressemble à aucune planète que nous connaissons. Une importante fraction de sa masse est composée d'eau", explique ainsi un astronome du centre d'astrophysique Harvard-Smithsonian. D'après les observations, son diamètre équivaudrait à 2,7 fois celui de la Terre et son poids serait sept fois plus important. Quant à sa température, elle devrait avoisiner les 232 °C. Toutefois, sa densité est moitié moins importante que celle de la Terre, ce qui suggère qu'elle a plus d'eau que la Terre et moins de roche.
"Les hautes températures et les hautes pressions pourraient former des matières exotiques comme de la 'glace chaude', ou de 'l'eau superfluide', substances qui sont complètement étrangères à notre expérience quotidienne", a déclaré l'astronome cité par l'AFP. 


Maxisciences

Froid, faim, désydratation, les limites du corps humain

PHOTO THINKSTOCK
Un Suédois a survécu à deux mois passés dans sa voiture sans nourriture. Jusqu'à quel point le corps humain peut-il résister en cas de privations extrêmes?
En 1933, Le Mahatma Gandhi avait passé 21 jours de jeûne total. En 1972, lors d'un crash aérien dans la Cordillère des Andes, 16 Uruguayens ont survécu pendant 72 jours dans un froid pouvant atteindre les - 40°C. Plus récemment, un Suédois a été retrouvé vivant après être resté deux mois dans sa voiture coincée par la neige, sans nourriture. Le corps humain possède des ressources parfois insoupçonnées et peut faire preuve d'une grande capacité d'adaptation suivant l'état de santé physique et psychologique de la victime. Pour autant, la capacité de résistance d'un organisme soumis à rude épreuve connaît des limites.
• La déshydratation
Le corps humain est composé à 70% d'eau, un élément indispensable au bon fonctionnement des cellules. Si ces dernières ne sont plus hydratées, elles finissent par se détruire, endommageant le fonctionnement des organes vitaux.
Nous perdons près de deux litres d'eau chaque jour par la transpiration, la respiration et l'évacuation des urines. Si on arrête de boire, la déshydratation se manifeste d'abord par une soif intense, un dessèchement de la langue, de la bouche et de la peau. Ensuite, le taux de sel augmente dans le sang et provoque des maux de tête, des crampes, voire des troubles de la conscience. Le cerveau étant composé à 82% d'eau, le manque d'eau perturbe son fonctionnement. A ce stade, l'individu ne ressent plus la soif et son état s'aggrave. En principe, on ne peut pas tenir plus de trois jours sans boire.
• La dénutrition
Le corps humain s'adapte plus facilement à l'absence de nourriture qu'à l'absence d'eau. Néanmois, les nutriments restent indispensables à la production d'énergie nécessaire au métabolisme basal, c'est-à-dire aux fonctions vitales comme le simple fait de respirer.
Au cours des trois premiers jours du jeûne, l'organisme puise dans ses réserves de glucose, d'eau et de sel. Les jours qui suivent, les graisses et les muscles prennent le relais, conduisant à une fonte de la masse musculaire. Par réflexe, l'organisme se met en veille pour faire des économies d'énergie: le rythme cardiaque diminue, toutes les fonctions vitales se mettent au ralenti. Dans la dernière phase, les réserves en protéines, principal composant des cellules, sont utilisées. Quand 30 à 50% des protéines sont consommées, les limites de survie sont atteintes. En moyenne, un sujet peut rester 30 à 40 jours sans manger.
 L'insomnie
Combien de temps un être humain peut-il rester sans dormir? Quelques expériences ont tenté de répondre à cette question. Le Dr Max Fleury en présentent plusieurs dans son livre Le sommeil réparé. Il rappelle notamment le record jamais dépassé depuis 1965 de Randy Gardner, resté éveillé pendant onze jours consécutifs à l'âge de 17 ans. Depuis, les expériences ont montré que la moyenne se situe entre huit et dix jours. Les sujets présentent dans un premier temps « des signes classiques de la privation de sommeil, comme les troubles de l'humeur, de la concentration, de la perception». Au bout de plusieurs jours de veille, des hallucinations visuelles, olfactives, auditives et tactiles, accompagnées de douleurs aux extrémités des membres peuvent apparaître, avant de conduire à une issue fatale.
• L'hypothermie
Cet état correspond à l'abaissement de la température du corps au-dessous de 35°C, soit environ deux degrés en dessous de notre température moyenne, située à 37°C. La plupart du temps, l'hypothermie résulte d'une exposition prolongée au froid, menant à l'épuisement des défenses pour produire de la chaleur et maintenir la température du corps.
Trois types d'hypothermie sont recensées dans le Larousse médical (édition 2012): les hypothermies modérées (de 35 à 32°C) se caractérisent par des frissons, qui est un réflexe musculaire pour réchauffer l'organisme en brûlant du glycogène, chargé de libérer du glucose dans les cellules musculaires. Mais ce mécanisme ne dure que quelques heures. Vient ensuite le stade de l'hypothermie grave (de 32 à 26°C). Peu à peu, la température du corps diminue et entraîne des troubles de la conscience, un ralentissement de la fréquence cardiaque et une chute de la pression artérielle. La peau devient pâle et froide. La circulation sanguine se concentre autour des organes vitaux (coeur et cerveau) au détriment des extrêmités. Les pieds et les mains bleuissent, se raidissent, provoquant des engelures, des oedèmes, voire des gelures graves. Au-dessous de 26°C, la peau prend un aspect cadévérique. La victime ne montre pratiquement plus aucun signe de vie. La respiration est indétectable et le rythme cardiaque est extrêmement ralenti, jusqu'à ce que le coeur s'arrête, quand la température du corps chute à 23°C.

LeFigaro.fr

mardi 21 février 2012

Vous êtes sûrement nomophobe


Le nouveau Windows Phone, octobre 2010.REUTERS/Jessica Rinaldi
La nomophobie? C’est une nouvelle «maladie», ou au moins déviance, dont le diagnostic est le suivant: souffrir de ne pas avoir son téléphone portable à portée de main. Une enquête britannique très sérieuse,reprise par le Los Angeles Times, vient de révéler, en effet, que 66% des personnes interrogées reconnaissaient être nomophobes, c’est-à-dire craindre de perdre leur mobile ou de le voir trop loin d’eux. Il y a quatre ans, le même sondage avait enregistré un taux de seulement 53%.
Dans le détail, les femmes s’avéreraient plus nomophobes (70%) que les hommes (61%) sachant que les 18-24 ans seraient les plus sérieusement atteints avec un total de 77% devant les 25-34 ans (68%).
Selon le site allaboutconselling.com, la nomophobie peut se traduire par des attaques de panique, une respiration qui deviendrait courte, des nausées, des tremblements ou un rythme cardiaque accéléré. Elle peut être également auto-diagnostiquée si vous constatez que vous vérifiez sans cesse où se trouve votre téléphone ou que vous êtes angoissé en permanence à l’idée de l’égarer.
Comment en guérir? Le site indique que prendre conscience de son état de dépendance vis-à-vis de l’objet est un premier signe salvateur sachant que des séances personnalités avec un psychiatre peuvent être indiquées.  
Il y a quelques années, en 2006, Courrier International avait ainsi rappelé l’expérience et le témoignage avant-gardistes du professeur Sergio Chaparro qui, dans le cadre d'un cours sur les technologies de l'information à l'université Rutgers, dans le New Jersey, avait demandé à ses élèves de délaisser leur téléphone portable pendant trois jours. Résultat: seuls 3 étudiants sur 220 avaient réussi à aller jusqu'au bout de l'expérience à la grande frayeur de l'universitaire:
«Ils avaient réellement peur, ils s'attendaient à vivre une expérience douloureuse, et ils n'avaient pas tout à fait tort.»
Pour cet enseignant d'information et de communication, cette panique généralisée au sein du corps étudiant révélait «l'existence d'un phénomène à grande échelle de dépendance psychologique aux téléphones portables». Il est clair que le phénomène s’est intensifié avec les années. Il ne vous reste donc plus qu’à tenter cette (douloureuse) expérience. Vous éloigner de votre mobile et voir votre capacité de résistance à moins que vous préfériez ne pas connaître la gravité de votre mal. Bientôt tous nomophobes?
Photo: Le nouveau Windows Phone, octobre 2010.REUTERS/Jessica Rinaldi

Slate.fr

Une chute de 37 kilomètres depuis l'espace : un défi bientôt relevé ?


Felix Baumgartner, un amateur de sensations fortes qui s'apprête à relever un nouveau défi de haute altitude
A 41 ans, l’Autrichien Felix Baumgartner souhaite entrer dans le livre des records en franchissant le mur du son sans embarquement. Il compte effectuer en même temps, le plus haut vol en ballon habité à 36.500 mètres d’altitude et la chute libre la plus haute et la plus longue.
C'est un défi de taille qui va être relevé d'ici peu à Roswell, ville américaine située au Nouveau-Mexique. Felix Baumgartner, un Autrichien de 41 ans habitué des sauts dans le vide avec notamment à son actif un saut en parachute du haut du World Financial Center à Taïwan ou celui du Corcovado, va tenter un saut en chute libre tut à fait unique. Au courant de l’année 2012 suivant les conditions météorologiques, l'homme va s'envoler à bord d’un ballon gonflé à l'hélium jusqu'à une altitude de 36.500 kilomètres. Un voyage pour atteindre la stratosphère qui durera un peu moins de trois heures.
Ensuite, Felix Baumgartner s'élancera de sa capsule pressurisée pour se jeter dans le vide avec pour seul équipement une combinaison qui lui permettra de maintenir un taux d'oxygène et de pression nécessaires à sa survie. Alors le grand moment viendra : celui de franchir ou non le mur du son. D'après les spécialistes, l'amateur de sensations fortes pourrait dépasser les 1.224 kilomètres par heure en seulement quarante secondes, ce qui produira peut-être le tant attendu "bang". En atteignant la troposphère, la descente sera freinée par les molécules d'air qui agiront comme un frein sur le corps du recordman. Les températures descendront alors jusqu'à moins 70°C. 
A 1.500 mètres d'altitude et une vitesse d'environ 280 kilomètres par heure, il sera alors temps d'ouvrir le parachute avant de toucher la terre ferme 10 minutes plus tard. Mais ce n'est pas la première fois qu'une telle expérience est entreprise puisque le colonel américain Joe Kittinger est détenteur du record établi à 31,3 kilomètres. Un exploit qu'a d'ailleurs également tenté à trois reprises l'officier parachutiste français Michel Fournier sans pourtant y arriver.
Financée par la marque de boisson énergétique Red Bull, cette performance n'a toutefois pas pour seul objectif d’être inscrite dans le livre des records. "A la limite de l’espace, Felix et son équipe veulent apporter au monde les informations qui permettront aux gens d’évoluer en toute sécurité dans ces espaces hostiles, et rajeunir l’ancien esprit de la découverte spatiale", a expliqué Red Bull. De même, ce saut en chute libre de près de 37 kilomètres d’altitude va permettre dans le même temps, d’inventer de "nouveaux vêtements de protection spatiaux, ou de parachutes spéciaux conçus pour des vitesses dépassant les 1.120 km/h".

Maxisciences

France : il a 100 ans et c'est un champion de vélo !


100 ans et recordman de vélo !
Un centenaire français a établi en Suisse, vendredi dernier, un record du monde en vélo sur piste.
Robert Marchand a 100 ans et a établi vendredi dernier le premier record de l’heure sous sa catégorie d’âge sur la piste du vélodrome de l’Union cycliste internationale (UCI) à Aigle, en Suisse, en parcourant 24.250 kilomètres, selon Le Nouvel Observateur. Cité par la même source, il affirme même de ne pas être allé au bout de ses forces. "J'aurais pu aller plus vite mais je n'ai pas voulu", a-t-il-déclaré à l'arrivée après que son cardiologue lui ai donné le feu vert.
Robert Marchand est né en France, à Amiens (Somme), le 26 novembre 1911 et il est aujourd’hui le doyen hors-catégorie de tous les cyclotouristes. Mais cet ancien maraîcher est pourtant un novice en la matière puisqu’il n’a vraiment débuté le vélo qu’à l’âge de… 78 ans. Il a même fait un Paris-Roubaix en 1998, à 87 ans, et a accompli 23,2 kilomètres en home-trainer pour fêter son centième anniversaire. Il participe aussi à "L'Ardéchoise" depuis qu’il a 88 ans. Un col de cette course porte même désormais son nom depuis le mois de juin dernier.
Meilleure performance mondiale
Président de cette compétition, Gérard Misler, qui accompagnait et soutenait le champion, assurait à l’arrivée que le record de Robert Marchand, effectué en Suisse, serait validé. "C'est la première fois que l'UCI a créé cette catégorie pour les plus de 100 ans. Le record sera officiel, il y a un chronomètre et un commissaire de l’UCI", a-t-il affirmé, relayé par Le Nouvel Observateur. Il s’agit d’ailleurs de la meilleure performance mondiale de l’heure en "Masters des plus de 100 ans" selon la même source.
Mais d’où vient cette santé ? Le même Gérard Misler insiste sur les vertus de ce vénérable champion en matière d’hygiène de vie : "un modèle pour l'humanité, quelqu'un qui a toujours aimé travailler, qui est toujours de bonne humeur et qui a toujours fait du sport, qui s'entraîne tous les jours, n'a jamais fumé, boit parfois un peu d'alcool mais sans aucun excès."
Selon Ouest France
, l'UCI va homologuer le record puisque Robert Marchand a satisfait depuis au contrôle antidopage.

Gentside

samedi 18 février 2012

Marcher lentement rend fou


Signalisation piéton / Peter Blanchard via FlickrCC License by
Des chercheurs américains du Centre médical de Boston ont montré que la vitesse à laquelle nous marchons ou la force de notre poignée de mainpourraient déterminer le risque d'une future démence ou d'un accident vasculaire-cérébrale (AVC) selon le site de la BBC:
«Scanner cérébral, vitesse de marche et force de préhension ont été enregistrés pour 2.410 personnes qui étaient âgées en moyenne de 62 ans. Les résultats présentés à la rencontre annuelle de l'Académie de neurologie disent que 11 ans plus tard, 34 personnes avaient développé une démence et 79 avaient eu un accident vasculaire cérébral.»
A partir de 65 ans, les personnes marchant lentement sont 1,5 fois plus susceptibles de devenir folles ou atteintes de la maladie d'Alzheimer que celles qui marchent plus rapidement, et les personnes ayant peu de force de préhension ont un risque supérieur à 42% de subir un AVC, explique le site de santé Health:
«Les chercheurs ont constaté qu'une vitesse de marche lente était associée à un moins grand volume total du cerveau et à une moins bonne performance dans les tests sur la mémoire, le langage et la prise de décision. Une poignée de main plus forte a été associée à un plus grand volume total du cerveau et à de meilleurs résultats sur les tests de pensée et de mémoire durant  lesquels les gens devaient identifier les similitudes entre les objets.»
Ces études démontrent les effets d'une faiblesse physique sur la santé de personnes d'âge moyen, ces effets n'ont pas été observés chez les personnes de moins de 65 ans et l'avaient déjà été chez des personnes âgées.
Les chercheurs reconnaissent que d'autres recherches doivent être effectuées pour déterminer si cette faiblesse est un symptôme pré-clinique de la démence ou de la propension à être victime d'un AVC, selon le Huffington Post:
«On ne sait pas vraiment si les gens dans cette étude avaient d'autres problèmes de santé qui pourraient avoir une incidence sur leur vitesse de marche, et qui pourraient également augmenter le risque de démence.»
Bien que ces résultats soient préliminaires, les chercheurs précisent que ces tests peuvent être facilement effectués par un médecin généraliste ou un neurologue dans le but de prévenir un risque.
Photo: Signalisation piéton / Peter Blanchard via FlickrCC License by

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