Alors que
l’affaire des prothèses mammaires PIP connaît chaque jour son lot de
rebondissements, de nouveaux éléments sur la personnalité du fondateur de la
société sont mis en lumière. Lors de son audition par les gendarmes en novembre
2010, Jean-Claude Mas fait preuve d’un grand cynisme en affirmant n’avoir «
rien à dire » aux victimes et en revendiquant avoir « utilisé sciemment un gel
non homologué ».
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Réentendu en
octobre 2011 par les enquêteurs, il maintient d’ailleurs cette ligne : « Les
victimes ne déposent plainte que pour recevoir du fric. » A la même date, il
précise comment TUV, l’organsime certificateur, a été trompé : « C’était de la
routine. Je donne l’ordre de dissimuler tout document ayant trait au gel PIP
non homologué et, concernant les conteneurs, les employés se débrouillaient
pour les faire disparaitre. » Avant d’ajouter : « On l’a fait pendant 13 ans
sans aucun problême. »
Les 18 et 19 novembre 2010, le dirigeant de PIP, Jean-Claude Mas, a été entendu par les gendarmes de la section de recherche de Marseille, et placé en garde à vue. L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé avait alors, à la suite d’une dénonciation, découvert que le gel utilisé dans les prothèses était non conforme, et avait transmis le dossier à la justice, qui avait missionné les gendarmes pour enqueter sur une infraction de « tromperie, faux et usage de faux ».
Il nie avoir eu des motivations d’origine financière
Interrogé sur la composition chimique de la formulation incorporée dans les prothèses mammaires PIP, il indique : « J’ai sciemment utililisé un gel non homologué ». Interrogé sur ce motif, il répond : « Ce produit je le connais, il me donnait une parfaite satisfaction ». Les enquêteurs lui disent que « le gel ainsi fabriqué par PIP est un risque pour la santé, qu’avez-vous à dire ? » Il répond : « Pas à ma connaissance ». Relancé par les enquêteurs, qui lui disent que de nombreuses personnes vont devoir être explantées et sont victimes de nombreuses blessures physiques et morales, et qui lui demandent ce qu’il en a à dire, il répond par : « Je n’ai rien à leur dire ». A la relance de la question, Jean-Claude Mas fait preuve d’un certain manque d’empathie en déclarant à nouveau « rien »
Puis le fondateur de PIP est interrogé sur ses voyages d’affaire à l’étranger. Il indique qu’il était « au Costa Rica jusqu’au 22 octobre 2010, ainsi qu’au Nicaragua. il y a quinze jours j’étais au Venezuela. J’y étais pour savoir si je pouvais compter sur des prothèses mammaires. Jean-Claude mas fait toujours preuve d’autant de cynisme. « Nous avons recueilli à ce jour des milliers de plaintes de victimes. Que pensez-vous de tout ça ? » lui demandent les enqueteurs. « Depuis trente ans je me sens bien » répond il avec aplomb. Il nie avoir eu des motivations d’origine financière. Sollicité pour avoir un commentaire sur le sujet, l’avocat Laurent Gaudon, qui défend quatre femmes victimes de prothèses défectueuses, dénonce « le cynisme effarant et l’avarice de Jean Claude mas ».
Les 18 et 19 novembre 2010, le dirigeant de PIP, Jean-Claude Mas, a été entendu par les gendarmes de la section de recherche de Marseille, et placé en garde à vue. L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé avait alors, à la suite d’une dénonciation, découvert que le gel utilisé dans les prothèses était non conforme, et avait transmis le dossier à la justice, qui avait missionné les gendarmes pour enqueter sur une infraction de « tromperie, faux et usage de faux ».
Il nie avoir eu des motivations d’origine financière
Interrogé sur la composition chimique de la formulation incorporée dans les prothèses mammaires PIP, il indique : « J’ai sciemment utililisé un gel non homologué ». Interrogé sur ce motif, il répond : « Ce produit je le connais, il me donnait une parfaite satisfaction ». Les enquêteurs lui disent que « le gel ainsi fabriqué par PIP est un risque pour la santé, qu’avez-vous à dire ? » Il répond : « Pas à ma connaissance ». Relancé par les enquêteurs, qui lui disent que de nombreuses personnes vont devoir être explantées et sont victimes de nombreuses blessures physiques et morales, et qui lui demandent ce qu’il en a à dire, il répond par : « Je n’ai rien à leur dire ». A la relance de la question, Jean-Claude Mas fait preuve d’un certain manque d’empathie en déclarant à nouveau « rien »
Puis le fondateur de PIP est interrogé sur ses voyages d’affaire à l’étranger. Il indique qu’il était « au Costa Rica jusqu’au 22 octobre 2010, ainsi qu’au Nicaragua. il y a quinze jours j’étais au Venezuela. J’y étais pour savoir si je pouvais compter sur des prothèses mammaires. Jean-Claude mas fait toujours preuve d’autant de cynisme. « Nous avons recueilli à ce jour des milliers de plaintes de victimes. Que pensez-vous de tout ça ? » lui demandent les enqueteurs. « Depuis trente ans je me sens bien » répond il avec aplomb. Il nie avoir eu des motivations d’origine financière. Sollicité pour avoir un commentaire sur le sujet, l’avocat Laurent Gaudon, qui défend quatre femmes victimes de prothèses défectueuses, dénonce « le cynisme effarant et l’avarice de Jean Claude mas ».
Le Parisien.fr
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