mardi 3 janvier 2012

Une nouvelle espèce de vipère à cornes découverte en Tanzanie


Un spécimen de vipère à cornes Matilda auprès d'une rivière en Tanzanie (Crédits : Michele Menegon, Science Museum of Trento/WCS)
Une espèce de vipère à cornes d'une couleur unique a été découverte en Tanzanie par une équipe de scientifiques. Hélas, cette nouvelle espèce baptisée Matilda (Atheris matildae), vit dans un petit habitat dégradé et pourrait être en danger critique d'extinction.
Dans un lieu gardé secret deTanzanie, des scientifiques ont découvert une espèce de vipère à cornes d'une couleur unique longue d'une soixantaine de centimètres. Mais cette nouvelle espèce venimeuse comme ses congénères et baptisée Matilda, vit dans un habitat très restreint qui ne dépasserait pas 100 kilomètres carrés, et qui serait sérieusement dégradé, rapporte The Citizen.
Inquiets pour ce serpent qui pourrait être classé en danger critique d'extinction sur la liste rouge de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), les chercheurs refusent pour le moment de révéler l'endroit exact où les spécimens ont été découverts, afin d'éviter de les soumettre à une nouvelle menace, celle du braconnage. Nombre d'espèces de reptiles et d'amphibiens ont été décimées après l'annonce de leur découverte. 
"Le commerce mondial des espèces sauvages est très important, et est en grande partie alimenté par la vente illégale d'amphibiens et de reptiles. Les serpents sont particulièrement populaires, et la découverte d'une nouvelle serpent suscite un intérêt considérable" explique Tim Davenport, de la Wildlife Conservation Society (WCS). Le nom donné au serpent est celui de sa fille, qui fut fascinée par le premier spécimen de la nouvelle espèce rapporté par son père.
Les chercheurs ont en outre d'ores et déjà mis en place un plan d'urgence de conservation de la vipère à cornes Matilda remarquable par ses rayures en zigzag jaune et noire et ses yeux olives. Onze serpents, quatre mâles, cinq femelles, et deux jeunes serpents, font ainsi partie d'un programme de reproduction en captivité. Leur progéniture devrait sauver l'espèce de l'extinction.
Matilda, la vipère à cornes est reconnaissable à sa couleur jaune et noire, ses motifs en zig-zag et ses yeux couleur olive (Crédits : Michele Menegon, Science Museum of Trento/WCS )
Des chercheurs ont découvert dans un coin reculé de Tanzanie une toute nouvelle espèce de vipère à cornes. Baptisée Matilda (Atheris matildae), celle-ci présente une couleur unique mais pourrait, d'après l'équipe, déjà être en danger d'extinction. La vipère vit en effet dans un périmètre très restreint et qui apparait très dégradé. Ne voulant pas ajouter la menace du braconnage à celle de la dégradation de leur habitat, les chercheurs ont décidé de garder secret le lieu de la découverte de l'animal.
 

ICertains spécimens passent une grande partie de leur temps collés à des branches (comme ici, une femelle) mais les plus gros spécimens passent davantage de temps dans des refges au sol (Crédits : Michele Menegon, Science Museum of Trento/WCS )
Des chercheurs ont découvert dans un coin reculé de Tanzanie une toute nouvelle espèce de vipère à cornes. Baptisée Matilda (Atheris matildae), celle-ci présente une couleur unique mais pourrait, d'après l'équipe, déjà être en danger d'extinction. La vipère vit en effet dans un périmètre très restreint et qui apparait très dégradé. Ne voulant pas ajouter la menace du braconnage à celle de la dégradation de leur habitat, les chercheurs ont décidé de garder secret le lieu de la découverte de l'animal.
 
Les mâles de vipères à cornes Matilda sont généralement plus foncés que leurs congénères femelles (Crédits : Michele Menegon, Science Museum of Trento/WCS)

Des chercheurs ont découvert dans un coin reculé de Tanzanie une toute nouvelle espèce de vipère à cornes. Baptisée Matilda (Atheris matildae), celle-ci présente une couleur unique mais pourrait, d'après l'équipe, déjà être en danger d'extinction. La vipère vit en effet dans un périmètre très restreint et qui apparait très dégradé. Ne voulant pas ajouter la menace du braconnage à celle de la dégradation de leur habitat, les chercheurs ont décidé de garder secret le lieu de la découverte de l'animal.
 Maxisciences

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