Vous avez
déjà entendu parler des oméga 6 et des oméga 3, forcément. Ces acides gras qui
appartiennent à la famille des polyinsaturés, sont dits
« essentiels » parce que notre organisme n’est pas capable de les
produire lui-même. Mais aussi parce qu’ils nous sont indispensables. Pourquoi
font-ils tant parler d’eux, et où pouvons-nous les trouver ?
Bons pour
presque tout. Le
plus connu des oméga 3 est l’acide linoléique. Ou pour être précis
l’acide alphalinoléique, ou ALA. Issu du règne végétal, il a aussi des
« pendants » qui nous viennent du monde animal : l’acide
eicosapentaénoïque (EPA) et l’acide docosahexaénoïque (DHA). Tous sont
extrêmement bénéfiques pour la santé en général. Ils contribuent à fluidifier
le sang, à protéger les artères, la rétine et la peau, à diminuer le taux de
triglycérides, à régulariser la tension artérielle… Ils sont également connus
pour leur effet anti-inflammatoire. Ce n’est pas tout. Le bon fonctionnement de
notre cerveau repose aussi sur un apport optimal en oméga 3. Faire le plein
d’oméga 3 enfin, ce serait également limiter le risque d’allergie, et favoriser
un plus grand espacement - et une baisse d’intensité - des crises d’asthme…
Poissons
gras des mers froides.
Dans l’idéal, nous devrions absorber au minimum 2 g d’oméga 3 par jour. Les
stars en la matière se trouvent chez votre poissonnier. Mention spéciale pour
le maquereau (4,9 g pour 100 g), le hareng (4,17 g pour 100 g), la sardine
fraîche (3,9 g pour 100 g), le saumon d’Atlantique (2,7 g pour 100 g), la
truite fumée (2,5 g pour 100 g) ou encore le saumon fumé (2,3 g pour 100 g)…
Par ailleurs, vous trouverez 50% des apports nutritionnels recommandés dans une
cuillère (15 ml) d’huile de colza, dans 5 à 10 noix ou encore dans trois œufs.
Une
question d’équilibre.
Les oméga 6 - acide linolénique et acide arachidonique notamment
- sont eux aussi indispensables à la santé. A condition d’être présents en
quantités raisonnables. Leur excès en effet, est néfaste. Vous en trouverez
dans les huiles végétales de tournesol ou de maïs par exemple. Mais également
dans pratiquement toutes les viandes. L’ANSES préconise un rapport de cinq
volumes d’oméga 6 consommés pour un d’oméga 3. Ce qui en réalité, est souvent
loin d’être le cas aujourd’hui. Nos modes de vie actuels en effet, nous
amèneraient plutôt à un rapport estimé de 1 pour 15…
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