Nous vous
avions déjà expliquépourquoi seuls
12% d'entre nous parviennent à tenir leurs bonnes résolutions du Nouvel An.
L'histoire ne dit pas si chez les Babyloniens à
l'origine de la coutume la promesse de rendre à ses amis le matériel
agricole emprunté était tenue, mais chacun de nous a pu faire l'expérience de
la cigarette fumée le 3 janvier et de la carte de gym perdue le 4.
Il suffirait
pourtant de s'en tenir à quelques principes fondés sur des expériences
scientifiques pour atteindre nos objectifs. C'est ce que nous explique Rod
Ebrahimi sur Life
Hacker.
Une première expérience menée
à l'université de Stanford en Californie a montré qu'un cerveau «surchargé»
rend plus difficile les choix rationnels: on a donné à un groupe d'étudiants un
nombre à deux chiffres à retenir, tandis qu'un deuxième groupe était chargé de
retenir une suite de 7 chiffres. Après avoir traversé un couloir, tous les
étudiants devaient choisir entre une part de gâteau et une salade de fruit.
Ceux chargés de mémoriser 7 chiffres ont été deux fois plus nombreux à choisir
le gâteau que leurs camarades à deux chiffres.
La solution
pour tenir vos bonnes résolutions est donc de ne pas trop en prendre. En
choisissant seulement un ou deux objectifs sur lesquels vous concentrer, vous
aurez moins de mal à les atteindre.
Autre grand
problème des résolutions du Nouvel an, elles s'apparentent plus à des principes
vagues qu'à des objectifs. Or des études sur le comportement au sein des
organisations nous permettent de comprendre qu'un objectif précis et chiffré a plus
de chances d'être atteint qu'un but abstrait comme «faire de son
mieux».
Si vous
voulez perdre du poids, fixez-vous un objectif de poids à atteindre, et une
date butoir. Réfléchissez-y plus tôt qu'au 11e coup de minuit, et évaluez
rationnellement la faisabilité de vos objectifs.
Quant à
l'importance du soutien psychologique ou du coaching en période de bonnes
résolutions, ce n'est pas qu'une affaire de bien-être. Rod Ebrahimi cite en ce
sens une étude
conduite par le Bureau des statistiques nationales de Londres sur
l'absence de soutien dans le milieu professionnel et sa tendance à augmenter le
rythme cardiaque.
Le taux de
cortisol, une «hormone
du stress» utile mais qui diminue en principe quand le stress disparaît,
reste très élevé chez les personnes qui recoivent peu de soutien lors du temps
de travail alors qu'il diminue pour les autres. Un taux de cortisol trop élevé
qui peut entraîner une augmentation de la pression sanguine, une diminution des
réponses immunitaires, mais aussi l'augmentation de la graisse abdominale et
donc du mauvais cholestérol ou des problèmes cardiaques...
On comprend
l'intérêt des commentaires positifs sur ses actions pour faciliter la mise en
oeuvre d'autres objectifs. Il est aussi possible de s'encourager soi-même,
notamment en se concentrant sur l'effort déjà accompli plutôt que sur celui
qu'il reste à faire, ou sur ce que vous pourrez vous permettre un fois votre
objectif atteint.
Dont acte.
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