Les quatre
dirigeants de la plate-forme de téléchargement, parmi les plus utilisées au
monde, ont été arrêtés en Nouvelle-Zélande.
Megaupload
n'est plus ! Et quatre de ses promoteurs ont été interpellés, à Auckland, en
Nouvelle-Zélande. La nouvelle a claqué très fort sur la Toile, jeudi soir. L'un
des plus grands sites de téléchargement illicite, abrité à Honk Kong, est tombé
à la suite d'une opération coup de poing menée par le FBI. Les policiers
américains ont mis à exécution une condamnation des activités illicites de
Megaupload Ltd et de Vestor Ltd, deux sociétés aux intérêts croisés.
Cette
décision a été prononcée le 5 janvier dernier par le grand jury du district est
de la Virginie. Selon un communiqué du FBI, Megaupload aurait causé plus de 500
millions de dollars de pertes aux ayants droit et généré plus de 175 millions
de dollars de profits illicites. Les promoteurs de Megaupload ont été inculpés
de "racket", de "complot visant à enfreindre le droit
d'auteur" et de "blanchiment d'argent."
Le
propriétaire du site, l'Allemand Kim Schmitz dit "Kim Dotcom", est
tombé dans les mains de la police néo-zélandaise en compagnie d'une partie de
son état-major, à savoir, Finn Batato, le chef du marketing, Mathias Ortmann,
cofondateur et chef du service technique, et Bram Van der Kolk, l'un des
informaticiens. Les autorités locales agissaient sur requête des États-Unis.
D'autres personnes sont toujours recherchées, telles que Julius Bencko, un
Slovaque, désigner du site, Sven Echternach, un Allemand, en charge du
développement, et Andrus Nomm, un Estonien, programmateur.
Megaupload
invité du Sénat français
Selon le
communiqué du FBI, Megaupload comptait 150 millions d'abonnés, 50 millions de
visiteurs par jour générant 4 % du trafic internet mondial. Les charges
retenues contre Megaupload tiennent dans le fait que les internautes étaient
encouragés et récompensés lorsqu'ils déposaient sur Megaupload des contenus
illicites très recherchés, comme les films les plus populaires du box-office.
En France,
Megaupload a été invité, le 11 janvier 2012, à participer à un débat au Sénat
sur la liberté des créateurs et la rémunération des créateurs, à l'initiative
de la sénatrice écologiste Marie-Christine Blandin, présidente de la commission
culture. Megaupload était représenté par Emmanuel Gadaix, un Français vivant à
Hong Kong (voir la vidéo), présenté comme directeur des opérations du
site. "Nous sommes une société légale, déclarait-il. Nous n'avons jamais
été poursuivis en justice, dans aucune juridiction." Le représentant de
Megaupload s'est présenté comme un détracteur de la loi Hadopi, considérant que
celle-ci menait un combat "inefficace, dangereux et
contre-productif".
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