jeudi 19 janvier 2012

Le FBI abat le site Megaupload


Les quatre dirigeants de la plate-forme de téléchargement, parmi les plus utilisées au monde, ont été arrêtés en Nouvelle-Zélande.

Quatre des promoteurs de Megaupload ont été arrêtés.
Megaupload n'est plus ! Et quatre de ses promoteurs ont été interpellés, à Auckland, en Nouvelle-Zélande. La nouvelle a claqué très fort sur la Toile, jeudi soir. L'un des plus grands sites de téléchargement illicite, abrité à Honk Kong, est tombé à la suite d'une opération coup de poing menée par le FBI. Les policiers américains ont mis à exécution une condamnation des activités illicites de Megaupload Ltd et de Vestor Ltd, deux sociétés aux intérêts croisés.
Cette décision a été prononcée le 5 janvier dernier par le grand jury du district est de la Virginie. Selon un communiqué du FBI, Megaupload aurait causé plus de 500 millions de dollars de pertes aux ayants droit et généré plus de 175 millions de dollars de profits illicites. Les promoteurs de Megaupload ont été inculpés de "racket", de "complot visant à enfreindre le droit d'auteur" et de "blanchiment d'argent."
Le propriétaire du site, l'Allemand Kim Schmitz dit "Kim Dotcom", est tombé dans les mains de la police néo-zélandaise en compagnie d'une partie de son état-major, à savoir, Finn Batato, le chef du marketing, Mathias Ortmann, cofondateur et chef du service technique, et Bram Van der Kolk, l'un des informaticiens. Les autorités locales agissaient sur requête des États-Unis. D'autres personnes sont toujours recherchées, telles que Julius Bencko, un Slovaque, désigner du site, Sven Echternach, un Allemand, en charge du développement, et Andrus Nomm, un Estonien, programmateur.
Megaupload invité du Sénat français
Selon le communiqué du FBI, Megaupload comptait 150 millions d'abonnés, 50 millions de visiteurs par jour générant 4 % du trafic internet mondial. Les charges retenues contre Megaupload tiennent dans le fait que les internautes étaient encouragés et récompensés lorsqu'ils déposaient sur Megaupload des contenus illicites très recherchés, comme les films les plus populaires du box-office.
En France, Megaupload a été invité, le 11 janvier 2012, à participer à un débat au Sénat sur la liberté des créateurs et la rémunération des créateurs, à l'initiative de la sénatrice écologiste Marie-Christine Blandin, présidente de la commission culture. Megaupload était représenté par Emmanuel Gadaix, un Français vivant à Hong Kong (voir la vidéo), présenté comme directeur des opérations du site. "Nous sommes une société légale, déclarait-il. Nous n'avons jamais été poursuivis en justice, dans aucune juridiction." Le représentant de Megaupload s'est présenté comme un détracteur de la loi Hadopi, considérant que celle-ci menait un combat "inefficace, dangereux et contre-productif".

Le Point

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