Une étude
clinique a montré que la transmission du Sida pourrait être empêchée par la
prise d’antirétroviraux. Les partenaires sexuels de personnes atteintes du VIH
pourraient être ainsi protégés.
Des
scientifiques ont fait l’une des plus grandes découvertes dans l’histoire du
Sida. Trois décennies après que l'épidémie de VIH ait été descellée
en 1982, cet essai clinique international expérimenté auprès de 1.763
couples, en partie des hétérosexuels, parmi neuf Etats, a pu montré que les
personnes séropositives prenant des antirétroviraux, réduisaient
considérablement le risque de transmission du VIH à leur partenaire. Les
antirétroviraux (ARV) sont les médicaments que prennent les patients infectés
par le rétrovirus. Il a été démontré cette année que la tendance s’était
inversée quant à la transmission.
L’épidémie
du Sida contenue
Ce risque de
contamination des cas non-atteints serait donc abaissé à près de zéro. Ces
résultats ont été d’abord dévoilés en mai, aux Etats-Unis. Ils ont ainsi clos
le débat entre virologues, chercheurs et scientifiques sur l’efficacité des ARV
à traiter les personnes infectées et les empêcher en même temps de transmettre
le VIH. L’épidémie du Sida pourrait donc, par ce biais, être
plus contenue et contrôlée, en réduisant d’une part la charge virale des
personnes infectées tout en empêchant la transmission de ce rétrovirus à
des personnes saines.
Selon le
palmarès annuel de la revue Science qui a été publié jeudi dernier, cette
découverte représenterait l’avancée scientifique la plus importante de 2011.
MaxiSciences
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