Développé
par Fujitsu, ce programme sera capable de détecter une attaque extérieure, de
la neutraliser et de remonter à ses auteurs
Sécurité
Comme de
nombreux pays, le Japon est victime depuis plusieurs années d'attaques
informatiques contre ses institutions. Il y a quelques mois, les collectivités
territoriales, le Parlement, des ambassades mais aussi des consulats japonais
dans neuf pays ont été piratés ou infectés. Sans parler de fleurons de
l'industrie comme Mitsubishi.
Une
situation qui inquiète les autorités. Selon la presse locale, ces dernières
planchent depuis trois ans sur un malware défensif, un virus d'Etat en somme,
capable de détecter une attaque extérieure, de la neutraliser et de remonter à
ses auteurs.
Législation
Le malware
en question et les équipements associés de détection seraient développés par
Fujitsu et aurait déjà nécessité un investissement de 1,8 million d'euros.
Pour autant,
une telle arme informatique intégrée dans les réseaux et les équipements des
sites sensibles de l'Etat n'est pas autorisée par la loi nippone. La
législation interdit en effet le développement de virus.
Selon le
quotidien Yomiri Shibum, le gouvernement pourrait donc proposer un texte
permettant son utilisation à grande échelle dans un cadre précis ayant pour
objectif de contrer les cyber-attaques. A l'heure actuelle, le virus est testé
dans un environnement fermé.
Les virus
deviennent de plus en plus une arme de défense (voire d'attaque) pour les
Etats. On se souviendra de Stuxnet, visant principalement les installations nucléaires
iraniennes et qui aurait été développé par les Etats-Unis et Israël.
La rédaction de ZDNet.fr, ZDNET France
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire