Le petit
monde de la finance mondiale n'est pas tendre. Voilà qui rend le parcours de
ces prodiges, âgés de moins de 30 ans, d'autant plus…
Le petit
monde de la finance mondiale n’est pas tendre. Voilà qui rend le parcours de
ces prodiges, âgés de moins de 30 ans, d’autant plus étonnant. Ces nouveaux
self made men et women n’ont pas fini de nous étonner…
Ernestine
Fu
Que peut-on
faire lorsqu’on a 20 ans et qu’on est étudiant en ingénierie environnementale à
Stanford ? Alors qu’elle n’a toujours pas le droit de boire d’alcool Ernestine
a préféré devenir une associée de la société d’investissementAlsop Louie
Partners. En cumulant cours et travail soit 70 heures de travail par
semaine, Ernestine s’est donnée les moyens de ses ambitions. A peine deux mois
après son arrivée elle a convaincu sa société d’investir 1,3 million de dollars
dans Qwhisper. Cette petite entreprise propose d’analyser les informations
disponibles sur les réseaux sociaux en s’intéressant davantage aux désirs des
utilisateurs qu’au recensement sans fin de mots-clés vides de sens. Les
étudiants de Stanford font maintenant la queue devant sa chambre pour faire
financer leurs projets…
Vlad
Khandros
Âgé de 24
ans Vlad Khandros est déjà un vétéran de Wall Street où il a fait ses premières
armes à 17 ans. Il a commencé par travailler pour Liquidnet tout en trouvant le
temps d’obtenir un diplôme en Économie et un autre en Sciences Politiques. Il a
notamment œuvré pour l’utilisation des dark pools ou « bassins
opaques », des transactions à l’aveugle dont le prix n’est pas révélé avant
leurs conclusions. Une pratique qui a fait grincer des dents dans les
organismes de régulations mais qui ont permis à Vlad d’entrer dans le groupe
bancaire UBS au poste de Director of Market Structure, autrement
dit celui qui va guider la société dans le dédale des réglementations liées au
trading automatisé. Un rôle clé pour quelqu’un qui n’a pas encore fêté son
25ème anniversaire.
Ben Milne
Du haut de
ses 29 ans, Ben Milne est le PDG de Dwolla, une entreprise dont le but n’est ni
plus ni moins que l’éradication des cartes de crédits. Il faut comprendre que
Ben en a eu assez de payer plus de 55000 $ de frais liés aux cartes de crédits
lorsqu’il vendait des haut-parleurs. Dwolla a un parti pris très simple : vous
ne payez que 25 cents de frais quel que soit le montant de la transaction. De
quoi a-t-on besoin pour payer ? D’un email, d’un numéro de téléphone ou encore
d’un compte Facebook. « Je ne ressemble pas vraiment à un banquier et
je crois que c’est c’est ce qui m’a aider à obtenir mes premiers financements,
je leur proposait quelque chose de différent » déclare Ben. Avec une
équipe de 12 personnes il risque pourtant de changer notre façon de consommer !
Alexa Von
Tobel
Encore une
personnalité au parcours atypique, qui aurait pu croire qu’une jeune femme qui
s’est consacrée à des études de psychologie et de littérature se consacrerait
finalement à la finance ? Alors qu’elle reprenait ses études à laHarvard
Business School, Alexa a rapidement remarqué que la plupart des femmes de
son entourage n’avaient pratiquement aucune connaissance de la finance et de
ses rouages. Après avoir travaillée comme trader au sein de Morgan Stanley elle
décide à 24 ans de lancer le site LearnVest.com, un site traitant
des finances personnelle et dédié aux femmes. En pleine crise mondiale elle
parvient pourtant à lever plus de 4,5 millions de dollars de fond auprès d’Accel
Venture Partners, des investisseurs qui ont déjà eu le nez creux en pariant
sur une petite entreprise appelée Facebook…
Antoine
Bocquet
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire